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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:44:56+02:00

— Bonjour, Seth. Comment allez-vous ?

Je viens juste de poser les fesses sur ce maudit fauteuil en cuir que j’ai déjà envie de repartir. Je crois que je développe une allergie au contact des psychiatres. Enfin, surtout au contact du mien. Rien que de voir sa barbichette et ses yeux de chouette, cela me donne de l’urticaire.

À quoi bon raconter ma vie à un homme qui passe ses séances à écrire je-ne-sais-quoi sur son calepin, pensant probablement à tout sauf à ce que je lui raconte ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:43:20+02:00

— Chut. Dormons plutôt.

Il a un sourire vaincu et pose sa tête au creux de mon cou. En fait, dormir risque de ne pas être chose aisée. Son nez frotte par accident contre le creux sensible de mon cou.

Je me sens durcir dans mon caleçon. Ça ne va pas le faire. Je me demande comment il le prendrait si je me branlais devant lui. Probablement pas très bien.

J'écarte mon bassin de ses hanches. Je ne voudrais pas qu'il sente le début de mon excitation.

— Ça me chatouille, prétexté-je devant son regard interrogateur.

Ouais, bon, je n’allais pas lui dire qu'il m'excite.

Il bouge son visage en silence, et je sens qu'il va s'éloigner, mais je le retiens. Je colle ma joue contre la sienne, ma main dans ses cheveux doux. Tant pis pour mon érection, je ne laisserai pas passer ce moment unique.

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Extrait ajouté par Idole 2022-12-17T18:18:29+01:00

— S’il te plaît, dis-moi ce qui ne va pas.

— Tu t’es cassé pendant que je t’embrassais.

Il fronce les sourcils avant de se mettre à rire, l’air incrédule.

— Je me suis retenu de te sauter dessus, Seth. Ne me dis pas que c’est ça qui t’a mis dans cet état ! Qu’est-ce que tu es encore allé t’imaginer ?

— Hum… Rien. Je voulais juste t’entendre le dire.

Il entrouvre la bouche, incrédule, et comprend. Il prend un air vexé qui le rend incroyablement adorable et me jette le torchon dessus.

— Espèce d’imbécile ! Je m’inquiétais pour toi, et toi tu… tu…

— Je quoi ? demandé-je d’un air innocent.

— Tu joues avec moi !

— Je ne joue pas avec toi. Mais j’ai l’impression que tu aimerais bien que je le fasse, dis-je en indiquant d’un signe de tête son entrejambe.

Il s’empourpre légèrement et me fusille du regard. On dirait un chat qui feule.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:45:16+02:00

Mes paupières sont lourdes. Les ouvrir me paraît insurmontable. Chaque tentative est trop pénible, et je retombe aussitôt dans un sommeil profond.

J’entends des voix apaisantes qui semblent s’adresser à moi, mais dont je ne comprends pas la signification. Puis des pleurs, et une douce chaleur envahit me main. D’autres bruits, désagréables et confus me parviennent.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:44:28+02:00

La télévision allumée sur un documentaire dont je n’ai que faire, je me morfonds. Il s’est passé plus d’une semaine depuis que Jamie m’a envoyé promener par téléphone. Une semaine qu’on ne s’est pas vus. Ou, pour être plus exact, qu’il m’évite. Il ne répond presque plus à mes appels, et les rares fois où il répond, il abrège la conversation.

J’ai du mal à croire que c’est en train de m’arriver. Et le pire, c’est que je ne comprends pas ce qui se passe. J’ai évoqué Maude une fois, croyant qu’il s’agissait de notre conversation dont elle lui aurait parlé, mais il n’a pas mordu à l’hameçon. Il n’a pas compris pourquoi je voulais parler d’elle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:44:11+02:00

Je n’ai pas dormi de la nuit. Entre les cauchemars qui peuplent mes nuits, et ma jambe droite qui me lance dès que je la bouge, je n’ai pas réussi à me reposer. À quatre heures du matin, je me suis levé, j’ai pris un antidouleur et je suis allé m’installer devant la télévision du salon.

Jamie était resté chez moi jusqu’à dix heures du soir. J’avoue ne pas avoir vu le temps passer, et quand Zac est arrivé, il s’est mis à hurler. Il m’a tout mis sur le dos. Autant dire que cela m’a légèrement agacé.

Jamie et lui se sont battus un bon quart d’heure, et Zac a fini par utiliser la méthode du chantage, lui promettant que s’il ne venait pas avec lui sur-le-champ, il ne reviendrait plus jamais chez moi. Ça a bien évidemment marché, mais cela m’étonnerait que Jamie lui adresse la parole, demain.

C’est vrai qu’on est un jour de semaine et qu’il doit aller en cours, mais je perds le fil du temps, enfermé chez moi. Et à vrai dire, je ne voulais pas qu’il parte. Il est mon seul réconfort, ces temps-ci. Le plus dur, c’est d’avoir mal en permanence. Cette douleur languissante qui me vrille la jambe est atroce. Et la fatigue qu’elle engendre use mes nerfs.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:43:52+02:00

Ce matin, j’ai encore réussi à reporter la radio de ma jambe. J’ai à nouveau simulé une douleur dans la jambe pour qu’on me laisse tranquille, mais ils n’ont cette fois-ci rien voulu entendre. J’ai alors hurlé, je me suis énervé, et on m’a laissé en paix. Quelques jours de répit en plus…

Cela fait maintenant un mois que je me suis réveillé. Je reprends chaque jour des forces. Les journées sont creuses, les nuits terrifiantes. Je n’ai rien à faire ici. Je ne sais plus qui je suis vraiment.

Mes parents ont cessé de me tenir compagnie. Ils ne me posent plus aucune question sur ma vie privée, mais je sens parfois le regard inquiet de mon père posé sur moi. Je fais semblant d'aller mieux mentalement, et j’ai même fini par accepter leur consultation psychiatrique. Il suffit de leur mentir pour qu'ils vous croient. Répondez « Papillon, Cœur et Nounours » lorsqu'ils vous demandent à quoi ressemblent leurs taches d'encre, et on vous laisse tranquille.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:42:43+02:00

Un bruit m'interpelle et j’enlève immédiatement la main que je venais de glisser dans mon caleçon. Je tends l'oreille, mais rien. Je commence à penser que j’ai imaginé ce bruit quand je sens le canapé-lit ployer sous le poids de quelqu’un.

Je reconnais immédiatement son odeur.

— Que fais-tu là ? Si Zac te voit…

— Il t’a dit de dormir ici, il ne m’a jamais interdit de t’y rejoindre.

— C'est vrai, mais bon…

Je me tais. Ses yeux brillent dans le noir.

Il pose sa tête sur la même taie d'oreiller que moi. Je sens sa respiration me caresser le visage. C'est une vraie torture. Le savoir si proche et pourtant inaccessible…

— Tu avais peur que je me faufile en douce dehors pour aller faire la fête ? plaisanté-je, la gorge nouée.

— Oui.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:42:08+02:00

Jamie n'est ni bavard, ni très chaleureux. En fait, c'est un garçon calme, raisonnable et solitaire. Ses cheveux de jais et son regard profond lapis-lazuli lui donnent des airs impénétrables. Le beau brun ténébreux dans toute sa splendeur. Mais ses vêtements troués, son éternel pull à capuche et ses cinq piercings en acier à chaque oreille lui donnent un air rebelle alors qu’il ne l’est pas. Sauf que ce savant mélange est la recette parfaite pour capter l'attention des filles… À mon grand damne. Il est invité presque tous les week-ends à des fêtes, même s’il ne s’y rend jamais. C’est ma seule consolation.

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Extrait ajouté par ilovelire 2018-05-06T23:41:45+02:00

Je ne saurais dire à quel moment j'ai commencé à l'aimer. Lui, Jamie.

Jusque-là, ma préférence était toujours allée aux femmes. J’étais attiré par les deux sexes, mais je ne me suis jamais vraiment intéressé aux hommes. Pourquoi ? La raison est simple. Les femmes m’aiment. Jeunes, mariées, âgées, toutes sont attirées par moi. Pour les hommes, c’est plus délicat. Ma personnalité en rebute pas mal. Ma beauté aussi ; ils se sentent en concurrence, et si mon charisme ne les intimide pas, ils ont souvent dans l’idée de me soumettre. Sauf que mon cul est hors d’accès. Je ne supporte pas l’idée d’être soumis à qui que ce soit. Plus maintenant. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais dépassé le stade du simple flirt avec eux.

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