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-En fait, Justina, je ne vous appelle pas pour le plaisir de discuter de mes travers d'assassin mort-vivant...et de gigolo dégénéré, puisque vous y tenez. D'ailleurs à ce propos, est-ce que je vous ai déjà dit que ma mère aussi était une prostituée? Non? En fait, je descends d'une longue lignée de prostituées,quand on y pense...

Je manquai de m'étouffer en entendant Bones dévoiler ce pan de son passé à ma mère, qui devait être au bord de l'apoplexie à l'autre bout du fil.

- J'appelais pour vous apprendre la bonne nouvelle. J'ai demandé sa main à votre fille et elle a accepté. Félicitations, vous m'aurez bientôt officiellement pour gendre. Bon, vous voulez que je vous appelle maman tout de suite, ou vous préférez que j'attende le jour du mariage?

Je plongeai vers lui dans une tentative désespérée et réussis enfin à le faire tomber en faisant sauter le téléphone de sa main. Bones riait à perdre haleine et dut s'arrêter pour reprendre sa respiration.

-Maman? Tu es là? Maman?

-Laisse-lui une minute, Chaton. Je crois qu'elle s'est évanouie.

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<< Bones croisa les bras et posa son regard sur moi. Je gigotai sur place, très mal à l'aise à cause du silence pesant qui s'installait.

─ Tu sais, je n'avais aucune intention de pousser les choses aussi loin avec Tate, commençai-je. Je voulais juste qu'on se rapproche d'Hykso, et aussi distraire nos ravisseurs avant de lancer mes couteaux...

─ Ce que tu as fait brillamment, mon chou. Les lames se sont plantées pile dans les yeux de Katras. Il t'a tiré dessus n aveugle.

Le ton de sa voix me fit grimacer.

─ Je suis désolée, dis-je, et il savait que je ne parlais pas des yeux de l'autre vampire.

Bones commença à faire les cent pas dans la petite pièce. Je n'avais pas besoin d'être dotée de sens surnaturels pour deviner la colère qui bouillait en lui, mais je ne savais pas si c'était à cause de moi, de Tate, ou de la guerre qui nous avait menés jusqu'à l'intérieur de la limousine.

─ On devrait en parler, dis-je en me préparant aux accusations de toute sorte dont il allait peut-être m'abreuver. Après tout, j'étais seulement censée embrasser Tate au cours de la soirée. Pas me frotter à lui pendant plus de dix minutes, vêtue seulement d'un pull et d'un string. Si ça peut te rassurer, moi aussi je serais verte de rage dans lasituation inverse.

Bones se retourna.

─ Je doute que le fait d'en parler soit d'une quelconque utilité. Tu as fait ce que tu jugeais nécessaire. Tes méthodes me déplaisent au plus haut point, mais elles donnent d'indiscutables résultats.

Il avait adopté une allure mesurée, mais sa lenteur n'enlevait rien à ses airs de prédateurs. Il s'arrêta à quelques centimètres de moi et fit glisser sa main le long de la manche de mon pull. Je ne pus m'empêcher de tressaillir. Il y avait quelque chose de menaçant dans sa façon de me toucher.

─ Où t'a-t-il embrassée? Touchée?

Je le regardai dans les yeux.

─ Cela ne voulait rien dire, Bones. Cela n'avait rien à voir avec ce que je ressens pour toi.

─ Ah.

La voix de Bones était douce, mais ses yeux étaient verts. Était-ce la colère ou autre chose? Je n'en avais aucune idée.

Il s'approcha plus près et frôla mon cou avec sa bouche. Je ne pus m'empêcher de frissonner en me demandant ce qu'il s'apprêtait à faire.

─ Il t'a embrassée ici, dit-il dans un grognement sourd. Je soupçonne qu'il t'a touchée ici (il effleura mes seins à travers mon chemisier) et je sens ses mains là (il s'agenouilla et passa la main le long de ma cuisse).

Je ne bougeai pas, me forçant à rester immobile, comme une proie essayant de ne pas attirer l'attention du prédateur.

─ J'ai failli le tuer ce soir.

Bones avait soufflé ces mots si près de ma peau que j'en eus la chair de poule. Je ne dis rien car je senais qu'il était sur le point de perdre le contrôle dont il avait fait preuve pour se retenir de massacrer Tate.

─ Je n'avais jamais éprouvé de la jalousie avant de te renconter, continua Bones sur le même ton, à la fois doux et menaçant. Ça brûle, ma belle. Comme si de l'argent en fusion coulait dans mes veines. Certains soirs, lorsque je t'pobserve en mission avec d'autres hommes, j'ai l'impression que je vais devenir fou.

Il continuait à promener ses mains sur mes jambes avec une sensualité aussi légère qu' effrayante qui me donnait envie de reculer... et d'avance en même temps. Mon corps tout entier semblait retenir son souffle. Malgré son comportement apparemment calme, quelque chose bouilait en Bones, quelque chose qui allait exploser d'une minute à l'autre, je le sentais.

─ On faisait semblant, répétai-je.

─ Oh, je le sais, répondit Bones du tac au tac. (Il posa ses yeux vert éclatant sur les miens.) Tate ne serait plus en vie si ça n'avait pas été le cas. Je sais que tu ne l'as fait que pour arriver à Hykso, Chaton. (Sa voix se fit plus profonde. Plus dure.) Mais ne laisse plus jamais personne agir d la sorte avec toi, pour quelque raison que ce soit.

Puis, à ma grande surprise, Bones baissa mon string.

─ Qu'est-ce que tu fais? demandai-je, le souffle coupé.

─ Qu'est-ce que j'ai l'air de faire? marmonna-t-il en m'écartant les jambes.

Je m'était attendue à beaucoup de choses, mais pas à cela.

─ Mais tu es... euh... toujours en colère contre moi?

─ Tu l'as dit, répondit-il d'une voix étouffée alors qu'un profond coup de langue me faisait vaciller sur mes jambes.

Je m'apprêtais à dire que c'était là une manière déloyale de combattre lorsque Bones me saisit par la taille et me souleva. Je sentis le rouge me monter aux joues quans je me retrouvai les jambes autour de ses épaules, la tête touchant presque le plafond.

─ Bones, parvins-je à articuler, arrête. Laisse-moi descendre.

Sans pitié, il continuait à me taquiner avec sa langue.

─ Non. Tu es à moi, et je vais te prendre.

Je ne voulais pas réagir à ses caresses. Cela me paraissait... mal alors qu'il était toujours en colère, mais si c'était un combat d'un genre nouveau, j'étais en train de le perdre. Un petit cri m'échappa lorsque Bones frotta ses canines contre mon clitoris sans le percer, y appliquant simplement une petite pression. C'était une sensation incroyable, qui m'incitait à me plaquer contre lui pour qu'il recommence. Encore et encore. Sans s'arrêter. Je me mis à haleter sous l'extase. Tout à coup, la bonne vieille méthode qui consistait à discuter pour régler les problèmes m'apparaissait très surfaite. Bones savait ceque j'aimais et je ne pouvas pas résiste au flot de sensations qui me submergeait.

─ Dis-moi que tu me veux, grogna-t-il.

─ Bon Dieu, oui, parvins-je à répondre en désirant intensément le sentir en moi.

─ Dis-le.

Il avait articulé cette exigence tout en continuant à me tourmenter avec sa langue. J'enfonçai mes doigts dans ses cheveux et tirai sa tête en arrière.

─ Je te veux, fis-je d'une vois âpre. Tout de suite. Ne songe même pas à dire non.

Je sentis son rire aigre me chatouiller.

─ J'en ai pas l'intention.

Bones me fit descendre, en faisant remonter sa bouche sur le haut de mon corps, jusqu'à ce que mes pieds touchent terre. Dès que je sentis le contact du sol, je le poussai en arrière vers le canapé. Il s'y affala en m'entraînant dans sa chute. Je me mis à genoux, j'arrachai son pantalon, puis j'enroulai ma bouche autour de son sexe.

Sa chair était fraîche, comme du marbre qui aurait pris vie. Je le pris jusqu'à la garde, puis commençai à aspirer profondément et vigoureusement.

Bones gémit et son dos se cambra.

─ Plus fort.

J'augmentai la pression. Il plongea ses mains dans mes cheveux, et serra les poings lorsque j'accélérai encore la cadence.

─ Bon Dieu, qu'est-ce que c'est bon, dit-il d'une voix étouffée. Je ne peux plus attendre.

Il me souleva sans prêter attention à mes protestations et m'empala sur son sexe. Il s'enfonça si profondément en moi qu'il me fit presque mal. Les cahots du camion accentuaient la vigueur de ses coups de reins affamés et rapides.

Je rejetai la têt en arrière et je bougeai à son rythme, submergée par un flot d'intenses sensations. Bones se redressa et prit un de mes tétons dans sa bouche. Il Il l'aspira jusqu'à le rndre presque insensible, puis il passa à l'autre pour le gratifier du même traitement à la fois doux et violent.

J'enfonçai mes ongles dans ses flancs. Il fit glisser sa bouche jusqu'à mon cou alors qu'il me serrait plus fort contre lui. Je poussai un cri en sentant ses canine frôler ma peau sans la transpercer.

Je le maintins plus près de ma gorge.

─ Mords-moi.

Il se contenta de me lécher.

Non. tu as perdu trop de sang ce soir.

Je m'en fichais. Je voulais que mon sang coule en lui. C'était un besoin presque aussi fort que le désespoir que générait en moi chaque nouveau coup de reins.

─ Fais-le, gémis-je. Montre-moi que je suis à toi.

Il resserra son étreinte et accéléra encore la cadence.

─ Tu es à moi, articula-t-il en plaquant sa bouche sur ma veine palpitante.

J'eus à peine le temps de sourire pour fêter ma victoire. Je sentis ses canines s'enfoncer dans mon cou, et une étouffante bouffée de passion m'envahit et m'étourdit, mais elle n'était pas du à la seule gorgée que Bones avait prise avant de refermer les trous laissés par sa morsure.

Il m'embrassa, et ses lèvres avait le gout métallique de mon sang. Je m'agrippai à lui tandis qu'une intensité grandissante semblait faire bouillir mon corps tout entier.

─ À ton tour, Chaton. (Le désir rendait sa voix rauque.) Montre-moi que je suisà toi.

Je le mordis au cou. Bones enfonça sa main dans mes cheveux et m'attira plus encore contre lui, m'incitant à mordre plus fort, jusqu'à ce que son sang emplisse ma bouche.

J'avalai. Bones tira ma tête en arrière pour m'embrasser de nouveau, nos bouches imprégnées du goût du sexe et du sang de l'autre. Ce que nous étions en train de faire avait quelque chose de primaire, entre sa colèr et le besoin impérieux que j'avais de lui prouver que personne d'autre ne comptait.

N'arrête pas. N'arrête pas.

Peut-être l'avais-je dit à haute voix. Ou peut-être pas. En tout cas, Bones me fit basculer pour se retrouver au-dessus de moi et se mit à bouger avec une intensité renouvelée.

─ Je ne peux pas m'arrêter.

C'était la meilleure dispute de notre vie. >>

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Le trajet à travers la campagne se révèla aussi agréable que ralaxant ... jusqu'à ce que Bones penche soudain la tête sur le côté, comme s'il se concentrait, avant d'appuyer sur la pédale de l'accélérateur.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Quelques instants plus tôt, il m'avait dit que nous arrivions. Alarmée, je tendis l'oreille, mais mon ouïe était moins fine que la sienne. [...]

- J'y crois pas, dit Bones en gloussant.

- Quoi ?

Il continua à rouler dans les rues à toute vitesse.

- Oh, tu vas voir. Ne perds pas la bouteille de Denise, tu vas en avoir besoin.

J'en déduit que ce n'était pas un bain de sang qui l'avait mis en éveil, car son sourire trahissait une bonne humeur féroce. J'espérais que ce n'était pas le sifflement d'une hache décapitant ma mère qui le rendait aussi joyeux. Lorsque nous nous garâmes devant ce qui devait être la maison de Rodney, je n'entendis que du remue-ménage et des jurons marmonnés. Qu'est-ce qui sortait de l'ordinaire là-dedans ?

Bones se précipita hors de la voiture sans même arrêter la moteur de la voiture et frappa à la porte si fort qu'il fit vibrer les vitres.

- Ouvrez, Justina, ou j'enfonce la porte !

Cette dernière s'ouvrit à toute volée alors que j'approchais seulement. Il fallait bien que quelqu'un coupe le contact, après tout.

Ma mère ordonna à Bones de rester dehors, mais il passa devant elle sans prêter garde à ses injonctions. il la regarda d'un oeil malicieux et ses lèvres se mirent à trembler sans qu'il puisse les maîtriser.

- Eh bien ! Juste ciel, Justina, vos cheveux sont légèrement défaits, mon coeur, vous faisiez le ménage ? Non ? Et votre visage ... si je ne vous connaissais pas si bien, je dirais qu'il est tout rouge. A l'époque où j'étais un gigolo dégénéré, pour reprendre votre expression, je voyais des femmes avec cette allure à longueur de journée. Après une partie de jambes en l'air.

J'avais le souffle coupé. Je l'observai de plus près, et m'aperçus qu'elle ne portait qu'une robe de chambre ; ses cheveux bruns partaient effectivement dans tous les sens, son visage était indubitablement rouge, et ... mon Dieu, était-ce bien un suçon sur son cou ?

- Espèce de sale animal, sortez d'ici ! ordonna-t-elle à Bones.

Il riait si fort qu'il était plié en deux.

- Entre nous, c'est un peu l'hopital qui se fout de la charité, non ? Quand je pense que Chaton vivait dans l'angoisse que vous découvriez qu'elle couchait avec un vampire ! Vous n'êtes plus très bien placée pour la critiquer là-dessus, n'est-ce pas ? Descends, mon pote, viens dire bonjour ! Là, je suis scié.

- Bones, dit Rodney depuis l'étage d'un ton irrité, fiche le camp.

Je vacillai.

- Maman ? Toi et Rodney ?

Ma mère rougit de plus belle, devenant écarlate.

- Il me préparait mon repas, bafouilla-t-elle.

J'avais beau ne pas en revenir, je recouvrai tout de même ma voix.

- Et aussi le dessert, à ce qu'on dirait ! Je n'en crois pas mes yeux. Toutes ces années, tu m'as crucifiée parce que je couchais avec un vampire, et regarde-toi ! Rodney est une goule, espèce d'hypocrite !

- Il ne tue personne, les gens sont déjà morts quand il les mange ! rétorqua-t-elle d'un ton furieux, cherchant à s'abriter derrière une logique discutable. Sans compter que j'ai quarante-cinq ans et que je n'ai pas à donner d'expilcations à ma fille !

Je la regardai les yeux écarquillés, comme si c'était la première fois que je la voyais.

- Est-ce que Rodney a apprécié ? demandai-je.

- Apprécié quoi, Catherine ? s'offusqua-t-elle.

- Le fait que tu aies une sacrée paire de couilles !

Bones éclata de nouveau de rire et essuya ses larmes avec sa manche.

- Allons-y, Chaton. Il fallait que je le fasse, je n'ai pas pu résister. Justina, je suis content pour vous. Quand à toi, Rodney, conclut-il dans un nouveau gloussement moqueur, ton courage est admirable.

Bones me propulsa hors de la maison, malgré mes protestations. La porte claqua derrière nous.

Alors que nous repartions à une vitesse plus raisonnable, Bones ne maîtisait toujours pas son hilarité.

- Je suis ravi que tu ne lui aies pas téléphoné que nous venions, Chaton. Ca valait vraiment le détour.

Je ne répondis pas, me calai sur mon siège et débouchai la bouteille de gin.

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-[...] Son vampire de fiancé l'a mieux traitée que sa propre famille.

Bones leva les sourcils.

-Justina, je crois que c'est la chose la plus gentille que vous m'avez jamais dite.

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Alors comme ça, tu à eu une aventure avec Dracula, Anette? Je parie que si Frankenstein et Wolfman existaient vraiment, vous auriez déja fait une partouze.

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Page 24, Bones et Cat:

-Salut (En sentant la tension dont il emplissait l'air, je serrai la robe de chambre que j'avais enfilées.) Quelque chose ne va pas ?

-Rien du tout, ma belle. En fait je suis un peu nerveux.

Cette déclaration me rendit perplexe. Je m'assit à côté de lui.

-Tu n'es jamais nerveux.

Bones sourit.

-J'ai quelque chose pour toi. Mais je ne sais pas si tu en voudras.

-Pourquoi est-ce que je n'en voudrait pas ?

Bones se laissa glisser au bas de canapé pour s'agenouiller devant moi. Je ne comprenais toujours pas. Ce ne fut q'en voyant la petite boîte de velours noir dans son autre main que je saisis où il voulait en venir.

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-Bones, je ne suis pas une petite fleur délicate. Je suis capable de supporter le spectacle.

-Je t'assure que non, rétorqua Bones. Si tu viens, tu seras véritablement horrifié, parce que je vais faire tout mon possible pour que cela soit horrible, c'est là le but de l'opération. Non, Chaton. Ta compassion est l'une des qualités que j'aime le plus en toi, mais, dans ce cas précis, elle ne ferait que nous déchirer. Tu ne viens pas, le débat est clos.

[...]

-Tu veux savoir l'un des trucs que j'aimais le plus en toi jusqu'ici? demandai-je en sentant monter en moi le sentiment d'avoir été trahie. C'est que tu n,as jamais utilisé ton âge pour me dominer. Tu as déjà vécu tout ce que je traverse, mais tu m'as toujours traitée en égale. Mais là, tu me traites comme la pitoyable petite fille que Max m'a accusée d'être. Tu veux aller à ton petit carnaval sanglant sans moi? Très bien. Mais tout ce que j'aurais pu y voir ne nous aurait jamais autant déchirés que ce que tu viens de faire.

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Scène coupée: Cat annonce à son équipe qu'elle est fiancée avec Bones

Un silence de mort s'installa. Puis, Don s'éclaircit la gorge, Juan joua nerveusement avec ses pieds, Tate étouffa une injure et Dave fut finalement le premier à parler.

- Félicitations!

- Putain Dave, à l'instant même où il t'a transformé, tu as pris son parti!, cracha Tate. Qu'il fasse ses petits tours de passe-passe vampiriques avant, c'était une chose. Putain, si ça pouvait dissuader les autres d'approcher Cat alors c'était cool. Mais là c'est différent. Ça va la rendre différente. N'es-tu pas, ne serait-ce qu'un chouilla préoccupé par son bien-être? Et merde Cat, est-ce que ta mère est au courant?

Pourquoi ça ne m'étonne pas? pensais-je.

-Oui, ma mère sait. Nous l'avons appelée hier...elle a pleuré. Elle en eu la gorge serrée mais trouva quand même le moyen, entre ses sanglots, de blasphémer par intermittence.

Bones sourit à ce souvenir. Fils de pute rancunier!

Dave répondit à cette accusation:

-Je me préoccupe de son bien-être autant que toi Tate. Et ce n'est pas parce qu'il m'a engendré que je suis de son côté. Allez mec, ouvre les yeux! Elle l'aime et si tu n'étais pas à ce point plein de préjugés, tu verrais qu'il vénère le sol qu'elle foule.

-T'as raison mon pote, répondit Bones .

Don leva un sourcil avant de croiser ses mains devant lui.

-Es-tu sure de toi Cat? Pourquoi tant de hâte? On ne peut pas dire que vous manquez de temps!

Je levai les yeux au ciel. Ils étaient aussi joyeux qu'un voyage à la morgue. Denise, elle au moins, avait été excitée pour moi. Elle en avait hurlé de joie et on s'était donné rendez vous plus tard pour organiser le mariage.

-Don, et cela vaut pour tous les autres, je n'ai qu'une seule chose à dire: Oui, je suis sure. Maintenant, j'ai plutôt intérêt à entendre des "félicitations et des "meilleurs vœux" de votre part à tous où je vais être sérieusement énervée!

-Je vous souhaite d'être heureux jusqu'à la fin des temps, Cat, persifla Tate avec sarcasme.

- Ma gratitude éternelle, dans ce cas, répliqua Bone sur le même ton.

-Beaucoup de bonheur, querida. Bones, dit Juan plus sincèrement.

-Capitaine, ajouta Cooper en ouvrant la bouche pour la première fois. Bones, longue vie et amour à vous deux.

Ses vœux étaient plus recherchés par rapport à ce à quoi je m'attendais de la part d'un Cooper d'habitude si réservé. Je ne rebondis pas sur le mot "vie" car je ne pensais pas qu'il avait voulu être insultant.

-Merci Cooper, c'est le but.

Je fixai mon oncle qui n'avait pas encore dit un mot. Don nous regarda avec insistance, ses yeux faisant la navette entre Bones et moi avant de se lever et de tendre sa main vers nous.

-Bienvenu dans la famille. Il faut dire que vous héritez d'un sacré clan! Un beau-père meurtrier, un oncle traître et comploteur.. Et, la chose la plus terrifiante de toutes, une belle -mère pleine de ressentiment qui fera de son mieux pour faire de votre vie un enfer sur terre. Vous devez l'aimer plus que Dave ne le pense..

Bones rigola puis serra la main de Don.

-Les dangers sont grands en effet, mais elle en vaut la peine. Ne vous inquiétez pas mon vieux. Je l'aime plus que ce que Dave pourrait jamais imaginer.

Don jeta un coup d'œil à ma nouvelle bague. "Puis-je?", demanda-t-il.

Je lui présentai ma main et étirai les doigts en avant pour qu'il la voie mieux. Il la mit à la lumière puis plissa le front tant et si bien que ses deux sourcils se rejoignirent. Il me relâcha finalement et fit une moue bizarre.

-Eh bien ça, c'est de la bague! Elle me rappelle à quel point j'en sais peu sur vous Bones. Et bien sur, elle la portera tous les jours?

Il haussa les épaules.

-C'est sa bague de fiançailles, pourquoi est-ce qu'elle ne la porterai pas?

-Laissez-moi voir ça!

Tate fit quelques pas et pris ma main.

-Quel genre de type achète un rubis pour une bague de fiançailles?

-C'est un diamant, dit Don tranquillement.

J'étais surprise de l'entendre. Tate aussi. Il relâcha ma main. -

Qu'est-ce que t'as fait tête de mort, t'as pillé la tombe d'un pharaon?

Bones souri sans toute fois trouver ça drôle.

-Non mon pote, je ne l'ai pas volé. Ce bijoux était ma récompense pour avoir assassiné un roi après qu'il ai tué le fils d'un de ses rivaux. Tu pourrais appeler ça une pierre de sang. Si un diamant pouvait saigner, ça donnerait surement ce résultat.

-T'es un putain de conte de fée sur pattes toi!, dit Tate dans un souffle.

Je pris la parole pour étouffer dans l'œuf le moment désagréable qui allait suivre la déclaration de Tate.

-On, euh, on va organiser un mariage traditionnel. En quelques sortes. -J'eu presque envie de rire en pensant que "traditionnel" était bien la dernier adjectif qui pourrait qualifier notre mariage!- En fait, il y aura une cérémonie, une réception..ce genre de choses. Vous êtes bien sur tous invités et j'aimerai que vous veniez tous, mais laissez-moi vous dire quelque chose: si vous ne pouvez pas rester tranquilles, restez chez vous! Je veux un jour de paix sans toutes les chamailleries, les ronchonnements, les railleries, la jalousie et toutes ces conneries qui sont d'habitude notre quotidien. Il y aura bien lus d'amis de Bones que de miens et je vous assure que très peu seront humains. Si vous ne pouvez pas le supporter, ne venez pas!

Mon Dieu, pourquoi est-ce que je pouvais pas imprimer ça sur les faire part? Peut être que ce mariage traditionnel n'étais pas une si bonne idée...

-Est-ce qu'on devra les laisser nous morde et nous suspendre dans des cages aussi?, dit Tate d'un air impassible, en faisant référence à la dernière fête ou ils avaient été chez Ian.

Bones laissa échapper un grognement et hurla de rire.

-Ce genre de traitement est réservé à Justina.

Je lui donnai un violent coup de coude dans les côtes.

C'est ça, vous êtes super drôles! Non, les raclées je m'en charge moi même!

Un par un, ils acceptèrent tous le marché. J'étais soulagée et c'est à ce moment seulement que je me rendis compte à quel point je voulais sincèrement qu'ils soient tous présents.

-Bien, maintenant, j'ai encore quelque chose à demander à Don.

C'était la partie la plus dure. Je m'éclaircis la gorge.

- Ceci n'est pas une obligation et vous avez le droit de ne pas accepter. Je me mets à votre place... merde... je comprendrais si vous disiez non. Bon, ceci étant dit, je lui fis ma demande.- Je n'ai plus de famille à part ma mère, mon enfoiré de père et vous. Alors, je me demandais; puisqu'on essaie de se la jouer traditionnel, euh... est-ce que vous voudriez me conduire jusqu'à l'autel?,laissais-je finalement échapper.

Je m'étais attendue à tous sauf à ça. Son corps entier se figea, un de ses sourcil toujours relevé.

-Vous n'êtes pas obligé, répétais-je, déçue par sa réaction. Je me disais juste que...

-Oui.

Il prononça ce mot très bas et ce fut à mon tour d'être surprise par l'étincelle que je perçus dans ses yeux, avant qu'il fasse pivoter sa chaise pour faire face au mur devant lui.

Dave toussa.

-Euh, les mecs, allons voir ce qui se passe en bas. Je crois que Bélinda vient juste de casser la jambe de quelqu'un..

-Ton ouïe porte di loin?, demanda Juan.

Dave l'attrapa par le col de la chemise et le poussa dehors. Tate et Cooper partirent d'eux mêmes.

-Peut être que vous n'êtes pas un salopard après tout ,dit tranquillement Bones quant le dernier d'entre eux fut parti.

Don se retourna. Il avait repris de l'emprise sur lui même mais arborait toujours une émotion que je n'avais jamais vue avant.

-Je n'ai pas l'avantage que votre âge vous confère, déclara-t-il à Bones. Et j'ai appris dans ma courte vie que la cruauté peut réussir là ou la confiance a échoué. Où la fraternité à échoué. Où tout le reste à échoué.... C'est une leçon dure à apprendre et encore plus dure à désapprendre. Je ne vous fait pas confiance Bones, mais je pense...- il fit une pause et cligna des yeux deux fois avant de me regarder-.. je pense que un jour, je pourrai bien apprendre à vous faire confiance. C'est plus que je n'aurai jamais imaginé avoir.

Il tourna une nouvelle fois sa chaise et sa voix trembla un peu lorsqu'il dit: "Veuillez m'excuser, je crois que j'ai une poussière dans l'œil..."

Bones m'escorta jusqu'à mon bureau car je gardais la tête baissée. Il semblait que moi aussi, j'avais quelque chose dans les yeux.

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Jésus, Marie, joseph. N'importe lequel des trois, aidez-moi.

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— Comment se fait-il que l’idée de me demander en mariage t’ait rendu nerveux, Bones ? Je donnerais ma vie pour toi. Pourquoi est-ce que je refuserais de te donner ma main ?

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