Extraits

Bones laissa échapper un soupir appuyé.

- Justina, venez lui montrer.

Ma mère sembla plus abasourdie encore que Tammy. Je fus, moi aussi, interloquée.

- Vous voulez que je vous poignarde ? demanda ma mère, incrédule.

Bones l'encouragea d'un petit sourire taquin.

- Allons belle-maman. Combien de fois en avez-vous rêvé ?

Ian soupira.

- Depuis que nous nous sommes vus hier, je n'ai pas arrêté de me poser cette question. Si nous avons bien affaire à ce que je crois, je ne dois ma protection qu'à ça.

Sur ces mots, il ouvrit sa fermeture éclair et baissa son pantalon. Je me retournai juste à temps et aboyai :

- Je me fous de ce que tu penses, ton machin n'a pas de pouvoirs spéciaux. Et je sais déjà que tu as un piercing.

- Ce n'est pas ce que je veux te montrer, répliqua-t-il sèchement. Maintenant, arrête de faire l'idiote et regarde.

- Il vaudrait mieux pour toi que ce ne soit pas encore une de tes sales blagues, marmonnai-je en obéissant malgré tout.

À mon grand soulagement, ce ne fut pas le frétillant M. Borgne d'Ian que j'aperçus en premier. Le fait que sa main ne dissimule que partiellement son intimité ne semblait pas le préoccuper. De sa main libre, il m'indiqua un tatouage tracé tout près de ses parties. Alors, toi aussi, tu es un vrai roux, ne pus-je m'empêcher de penser.

- En dehors du fait que tu sembles aimer faire décorer tes bijoux, je ne vois pas...

- Ce n'est pas un tatouage ordinaire, m'interrompit-il. C'est un symbole de protection. Tu ne trouves pas qu'il ressemble aux marque que porte Denise ?

Je plissai les yeux et fis quelque chose que j'aurais juré impossible à peine cinq minutes plus tôt : je m'approchai et m'agenouillai pour avoir une meilleure vue sur l'aine d'Ian. En effet, je reconnus les symboles. Ils étaient certes plus petits et ne contenaient qu'un cercle là où de multiples tracés recouvraient les avant-bras de Denise, mais la ressemblance était frappante.

- Waouh, chuchotai-je.

Il grogna.

- Si seulement j'avais gagné une livre chaque fois qu'une fille dans ta position a dit ça...

Home sweet home (Home for the holidays)

Elle laissa échapper un profond soupir.

-Finissons-en.

Elle se dirigea vers la salle de bains, mais Ian la rappela.

-Je ne te découperai que lorsque tu seras sous mon influence, histoire que tu ne sentes rien. Tu m'as pris pour un sadique, ou quoi?

-Euh, oui, répondit-elle spontanément.

Ian éclata de rire.

Home sweet Home

La vie était parfois cruelle, mais tous les coups du sort n'avaient pas que des mauvais cotes. En l'occurrence, Bones passait finalement les fêtes avec sa famille. Même si celle ci se résumait a un vampire narcissique et déprave qui me tapait sur les nerfs la plupart du temps. On choisit sa famille, mais rarement sa famille. Les liens du mariages qui m'unissaient a Bones faisaient également d'Ian un membre de ma famille. C'était certainement un vengeance de mon karma, mais je m'y ferais. Avec Bones a mes cotes, j'étais prete a affronter n'importe quoi.

Je tronquai avec Ian, que je gratifiai d'un sourire triste.

-Joyeux Noel, cousin.

-Tu ne te débarrassera plus jamais de moi, Faucheuse, répondit-il avec un clin d'œil.

Home sweet home

-Dis moi que tu n'as pas vendu ton ame, Chaton, furent les premier mots de Bones lorsqu il nous apercut.

Bien qu'une telle eventualite m ait effleure l'esprit, je pus lui repondre "Bien sur que non" en tout honnetete. Et si j'avais reussi a lui faire croire que je n'y avais meme jamais pense, ce serait la cerise sur le gateau.

Bones froudoya Ian de son regard percant.

-Elle dit la verite ?

-Tu as plus confiance en lui qu'en moi ? M offusqu ai je en secouant la tete. Je me sens insultee.

" - Je suis ravi de voir que tu aimes la manière forte, car tu risques de ne plus pouvoir t'asseoir avant plusieurs jours.

Ian eut beau détourner la tête, je vis que ses lèvres tremblaient. Une étincelle révélatrice illumina son regard lorsqu'il me débarrassa d'un geste brusque des restes de ma chemise. Je n'étais plus vêtue que de mon jean et de mon soutien-gorge. Une petite trace de sang séché, souvenir de mon voyage aux portes de la mort, marquait le centre de ma poitrine. Ian pencha la tête en avant pour l'effacer avec sa langue. (...)

- Oh oui, bois mon sang, dis-je d'une voix profonde. À mon tour de goûter le tien, maintenant.

(...) je saisis la chevelure d'Ian dans un poing et tirai jusqu'à exposer son cou pâle et lisse. (...) Incapable de me contrôler, je le mordis de nouveau, et déchirai sa chair dans ma hâte à me délecter de ce nectar écarlate.

- C'est ça, ma jolie rouquine, mords-moi plus fort, m'encouragea Ian.

Il me griffa le dos avec ses ongles, puis attira mes jambes autour de sa taille en m'empoignant fermement par les fesses. (...)

- Enlève tes sales pattes de ma femme!"

source site "dans notre petite bulle"

Extrait de "La Prime"

- Une fois que nous aurons fini avec Tammy, nous reviendrons ici, chuchotai-je. Je parie que tu connais tous les coins discrets de ce club, et j'ai bien l'intention de t'agresser sexuellement dans chacun d'eux.

Son rire fit naître une multitude de picotements dans ma nuque.

- Tu vas me faire rougir.

Home sweet home (Home for the holidays)

- Je te l'ai déjà dit: Crispin est l'une des rare personnes pour qui je suis prêt à me battre, même au péril de ma vie. Demain, je te le prouverai.

Je regardai les yeux rivés sur lui. Une détermination farouche lui crispait la mâchoire et faisait scintiller son regard turquoise.

-Si tu fais ça, je retire toutes les horreurs que j'ai pu dire sur toi.

En une fraction de seconde, un rictus malicieux effaça la gravité de son expression.

-Pourquoi faire? Tout ce que tu as dit était vrai, et tu étais encore loin du compte.

Extrait de "La Prime"

- J'ai l'impression que nous ne serons plus les bienvenus ici, murmurai-je à Bones. Tant pis pour tous les recoins discrets que nous avions l'intention de revenir explorer pendant nos vacances.

Il déposa un baiser sur mon front.

- Ne t'inquiète pas, mon amour. Je connais un autre club à Brooklyn que, je suis sûr, tu vas adorer...

Home sweet home

-Tu sens Ian. Promets moi que ce n'etait qu'un numero, Chaton, ou je vais devoir le tuer.