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" si tu t'enfuis, je te poursuiverai. et je te retrouverai"
Afficher en entierJe m'arrêtai net. Une lueur dangereuse brillait dans ses yeux, une lueur que je n'avais encore jamais vu dans son regard depuis notre rencontre. Je fus tout à coup mal à l'aise. Essayait-il encore de soutirer des informations à Charlie, ou bien était-il en train de se laisser persuader?
-C'est mieux.(Bones reporta son attention sur Charlie). Alors tu disais?
Charlie rit d'un air complice.
-Waouh! Plutôt nerveuse, ta copine, hein? Surveille bien ta quincaillerie si tu ne veux pas qu'elle s'en fasse un pendentif!
Bones rit à son tour.
-Aucun risque, mon pote. Elle aime trop la façon dont je m'en sers pour m'en priver.
Afficher en entier- Hé !
Je baissai les yeux à temps pour voir la forme souriante et transparente de Winston sortir de mon pantalon. Il gloussa en me voyant me donner des coups et sauter furieusement en l'air.
- Sale porc ! Poivrot ! crachai-je. Salaud !
- Bonne nuit à toi aussi, petite ! me lança-t-il pendant que sa silhouette commençait à s'effacer. Reviens vite !
- j'espère que les vers viendront chier sur ton cadavre ! répondis-je.
Je venais de subir des attouchements de la part d'un fantôme. était-il possible de tomber plus bas ?
Bones émergea des buissons cinquante mètres plus loin.
- Qu'est ce qui s'est passé, Chaton ?
- Oh, toi ! Tu m'as embobinée ! Je ne veux jamais plus te revoir, ni toi ni cette bouteille d'arsenic liquide !
Je lui lançai la bouteille de gnôle vide au visage. Enfin, j'essayai. Je le manquai de trois bons mètres.
Il la ramassa, étonné.
- Tu as bu toute cette cochonnerie ? Tu devais juste en prendre quelques gorgées !
- Parce que tu me l'as dit, peut-être ? (Il me rattrapa juste au moment où je commençais à chanceler.) T'as rien dit du tout. J'ai les noms, c'est tout ce qui compte, mais vous les mecs... vous êtes tous les mêmes. Vivants, morts, morts-vivants - Tous des pervers ! j'avais un pervers bourré dans ma culotte ! Tu te rends compte à quel point c'est malsain ?
Bones me redressa. J'aurais bien protesté, mais je ne me rappelais plus comment on faisait.
- Qu'est-ce que tu as dit ?
- Winstona fait un petit tour dans mon slip, voilà ce que j'ai dit ! lui annonçai-je en hoquetant bruyamment.
- Saloperie de vieux fantôme lubrique ! hurla Bones en direction du cimetière. Si ma tuyauterie fonctionnait encore, j'irais pisser sur ta tombe !
Il me sembla entendre un rire, mais ce n'était peut être que le vent.
- Laisse tomber. ( Je tirai sur sa veste en m'y agrippant lourdement. C'était ça ou je tombais. ) C'était qui, ces filles ? Tu avais raison, la plupart d'entre elle ont été tuées par des vampires.
- C'est ce que je soupçonnais.
- Tu sais qui a fait ça ? dis-je d'une voix pâteuse. Winston ne le savait pas. Il connaissait juste leurs noms et la cause de leur mort.
- Oubli ça, je ne te le dirai pas, et au cas où tu te poserais la question, non, je n'ai rien à voir là-dedans.
Sous la lumière de la lune, sa peau avait l'air encore plus laiteuse. Il regardait toujours au loin, et, avec ses mâchoires serrées, il semblait aussi implacable qu'il était beau.
- Tu sais quoi ? ( Tout à coup, de manière on ne peut plus inappropriée, je me suis mis à glousser. ) Je te trouve mignon. Vraiment mignon.
Bones tourna les yeux vers moi.
- Bon Dieu. Demain matin, tu vas vraiment t'en vouloir d'avoir dit ça. Tu dois être complètement bourrée.
Je gloussai de nouveau. Qu'est-ce qu'il était rigolo!
- Plus maintenant.
- D'accord. ( Il me souleva. Les feuilles craquaient sous ses pas alors qu'il me portait. ) Si tu n'étais pas déjà à moitié morte, ce que tu viens de boire t'aurait tuée. Allez, mon chou, on rentre.
Afficher en entierBones et Cat.
_Pourquoi?Tu l'as gagné.Je t'avais dit que cela faisait partie de notre accord,meme si je ne t'en ai pas parlé dés le début.C'est quoi, le problème?
En soupirant,j'essayai de mettre des mots sur le maelström d'émotions et de pensées qui tourbillonaient dans ma tête.
_Parce que ce ne serait pas juste. C'était une chose de prendre l'argent quand on ne couchait pas ensemble,mais je n'ai pas envie d'avoir l'impression d'être une fille entretenue.Je ne veux pas être à la fois ta copine et ton employée.Franchement,c'est à toi de voir.Si tu me paies,je ne coucherai plus avec toi.Garde l'argent et on continue comme avant.
Bones éclata de rire et s'approcha de l'endroit ou j'étais assise.
Afficher en entierSometimes you need to kill the undead with the half-dead.
Afficher en entier— Dis-moi, Chaton, à ton avis, pourquoi t’ai-je fait conduire ? Je t’avais cernée cinq secondes après le début de notre conversation. Tu étais une débutante, complètement novice, et, une fois déstabilisée, tu étais absolument impuissante. Bien sûr que je t’ai prise en traître. Il n’y a qu’une seule manière de se battre : ne respecter aucune règle. Se battre en gentleman, c’est la mort assurée. Profite de toutes les occasions pour porter des coups bas, frappe toujours les gens quand ils sont à terre, et peut-être alors auras-tu une chance de gagner. N’oublie jamais ça. C’est un combat à mort, pas un match de boxe. Tu ne gagnes pas en marquant le plus de points.
Afficher en entierIl m'examinait en tapotant sa ceinture. Son ventre tendait le tissu de sa chemise, mais je me gardai de tout commentaire sur sa corpulence ou sur le fait qu'il sentait la bière. Enfin, il sourit, découvrant une incisive tordue.
- Rentre cez toi, Catherine Crawfield, et fais réparer ce feu arrière.
- Oui, shérif.
Soulagée de m'en tirer à si bon compte, je remis le pick-up en marche et repris la route. J'avais eu chaud. La prochaine fois, il faudrait que je fasse plus attention
Afficher en entier- Dis moi, Francesca, outre les contreparties classiques, que veux tu en échange des informations que tu peux nous donner ?demanda Bones, ramenant la conversation sur le sujet principal.
— Que tu me prennes, répondit-elle immédiatement.
—Pas question ! éructai-je en agrippant Bones d’une main possessive.
Tous tournèrent sur moi des yeux écarquillés. Je me rendis alors compte que ce n’était plus la main de Bones que je tenais si fermement entre mes doigts.
Spade éclata de rire. Je rougis de nouveau en retirant précipitamment ma main, prise d’une furieuse envie de m’asseoir dessus pour l’empêcher de faire une nouvelle bêtise. Dieu tout-puissant! Pourquoi avais-je fait ça ?
Bones remua les lèvres, mais il ne rit pas, contrairement à Spade, dont le fou rire semblait ne jamais devoir s’arrêter.
— Ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, ma belle, dit-il sur un ton qu’il prit grand soin de garder neutre. En fait, si le chef de sa lignée décède, Francesca voudra entrer sous la protection d’un autre vampire, et je pourrai la revendiquer comme faisant partie de ma lignée. C’est dans ce sens-là qu’elle entendait le verbe «prendre».
Afficher en entierTate Bradley remua en gémissant doucement et s'assit en appuyant une main sur sa tête ensanglantée. J'avais dû lui ouvrir un peu le crâne. Il se leva en chancelant et me lança un regard sombre.
-Frappe-moi encore une fois et je vais...
-Tu vas quoi? Saigner encore plus? Merci, mais je ne bois que des gin tonic. C'est l'une des caractéristiques des vampires que je ne possède pas. Je n'ai pas de crocs, tu vois?
J'affichai un large sourire pour lui montrer mes dents en lui rendant son regard hargneux. Il pensais me détester? Qu'il attende le début de mon entraînement. Là, il saurais vraiment ce qu'est la haine.
Afficher en entier-Je ne veux pas que nous partions chacun de notre côté, chaton, parce que je suis amoureux de toi. Je t'aime.
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