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— Je reconnais le travail de Deacon ! Ils sont si…

Elle s’empressa de se les attacher. Lorsqu’elle y glissa les lames, elle en frissonna.

— Fais attention, Elena. Je pourrais trouver que tu apprécies un peu trop ces fourreaux.

Avec un grand sourire, elle se mit en position de combat et tira les lames de leur nouvel étui d’un coup sec, pour tester le positionnement sur son avant-bras et la facilité avec laquelle elles glissaient hors du cuir.

— Bon sang, Deacon est vraiment doué.

Elle remit les couteaux dans leurs fourreaux et se jeta dans les bras de Raphael avec toute la grâce et la souplesse d’une guerrière. Son sourire disparut, remplacé par une tempête d’émotion pure qui bouillonnait dans ses iris.

— Tu me connais si bien, dit-elle en lui caressant la joue du bout des doigts. Tu me vois telle que je suis. Merci.

Il la serra davantage encore, sentant les durs contours des armes contre lui.

— Tu es extraordinaire. Et tu es mon affiliée. Moi seul peux te voir et te connaître ainsi.

Ses lèvres se retroussèrent, mais son regard ne perdit rien de son intensité. Elle se hissa sur la pointe des pieds et murmura : — Knhebek, Archange.

Une émotion sauvage vibrait dans ces mots d’amour prononcés dans un langage qui signifiait tant pour elle.

Knhebek.

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Extrait ajouté par Aralorn 2017-11-13T00:25:08+01:00

Zoe sauta la dernière marche et arriva dans la cuisine, où elle escalada sa chaise. De toute évidence, elle était partante pour une nouvelle tournée de gaufres. Elle installa sa poupée sur la chaise d’à côté tandis que Slayer se couchait à ses pieds, impatient et plein d’espoir de goûter lui aussi aux gaufres.

— Maman, Slay ?

Connaissant l’amour de leur fille pour son compagnon de jeu, Sara jeta un coup d’œil à Deacon pour savoir s’il avait déjà nourri le chien.

— Slayer a déjà eu son petit déjeuner, Zoe, répondit-il d’une voix qui, si elle n’était pas ostentatoire, n’en était pas moins pleine de tendresse et d’affection.

Zoe soupira et se tourna vers Slayer en secouant la tête d’un air grave.

— Tu peux quand même avoir la moitié de ma gaufre, chuchota-t-elle après s’être penchée sous la table.

Dissimulant un rire derrière sa main, Sara rencontra le regard de Deacon. Le vert profond de ses yeux brillait de la même lueur d’amusement.

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— Ne va pas croire que j’ai oublié que tu as raté ta leçon d’autodéfense hier. Nous la rattraperons ce soir.

Elle l’embrassa langoureusement jusqu’à ce qu’il descende les mains le long de son dos pour venir pétrir ses courbes les plus charnues.

— Faisons une croix sur la leçon pour ce soir, susurra-t-elle.

Il se montrait aussi sévère avec elle qu’avec chacun de ses élèves. La seule différence, c’était qu’ils s’entraînaient en privé, et qu’elle avait des moyens de distraire son maître d’armes dont les autres ne disposaient pas.

— Jess, soupira-t-il, les yeux luisants, on s’entraîne ensemble depuis des siècles maintenant. Quand es-tu parvenue à me faire renoncer à une leçon pour la dernière fois ?

— Il y a une dizaine d’années, répondit-elle sans hésitation, quand je t’ai accueilli en portant l’une de tes plumes autour du cou pour seul vêtement.

Elle sentit le corps de Galen réagir aussitôt à ce souvenir, mais il la dévisagea en plissant les yeux.

— N’y pense même pas. Je veux que tes talents de combattante restent affûtés. Le monde a toujours été dangereux, mais il le devient plus encore chaque jour.

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— Tu t’es montré très dur avec Elena.

En tant qu’ange récemment Faite, l’affiliée de Raphael porterait les stigmates de cet entraînement bien plus longtemps. Galen retourna au nettoyage de ses épées, tâche qu’il accomplissait scrupuleusement après chaque session en dépit de la fatigue. Jessamy savait que la séance du jour ne l’avait pas épuisé le moins du monde : Elena n’était qu’une novice à l’épée, sans compter qu’elle manquait d’expérience au combat avec son corps nouvellement doté d’ailes.

— Elle pourrait causer la mort de Raphael, lâcha Galen en fourbissant la première lame.

C’était une vérité indéniable. Elena incarnait désormais la plus grande faiblesse de l’Archange. Elle était une partie de son cœur, de son âme, mais elle était loin de posséder toute la puissance brutale dont disposait Raphael.

Cependant, ce n’était pas là la seule vérité indéniable.

— Elle lui fait du bien.

Jessamy avait accueilli avec plaisir les changements subtils qui s’étaient produits en Raphael. Avant Elena, elle l’avait vu devenir de plus en plus froid, dur et distant à mesure que les siècles passaient, jusqu’à ce qu’elle peine à retrouver en lui le jeune Archange qui lui avait un jour promis qu’il y aurait toujours une place pour elle à la Tour.

— Elle le rend heureux, conclut-elle.

Galen ne dit rien, se contentant d’un reniflement cynique. Mais elle était avec son barbare adoré depuis plus de quatre cents ans et ne se laissait pas rebuter si facilement. Se glissant sous son bras pour le forcer à interrompre sa tâche, elle ajouta, pressée contre son torse nu et chaud :

— Tout comme je te rends heureux. Et on ne peut pas dire que je sois la personne la plus forte du Refuge.

— Ça n’a rien à voir, grommela-t-il, les sourcils froncés au-dessus de ses yeux d’un vert pâle saisissant qu’elle trouvait toujours plus beaux au fil des années. Tu es notre historienne et l’enseignante attitrée du Refuge. Tu occupes une fonction irremplaçable au sein de notre peuple. Elle, ce n’est qu’une mortelle avec des ailes. En quoi est-elle utile ?

Jessamy pinça la ligne dure de ses abdominaux. À l’entendre, on pouvait penser que son homme n’avait pas de cœur, alors que c’était tout le contraire. Il avait le plus grand cœur du monde, et le plus loyal.

— Je te rappelle que toi aussi, un jour, tu n’as été qu’un bébé qui avait du mal à voler droit avec ses petites ailes.

— Je ne crois pas, non, protesta-t-il, l’air pensif. D’après le maître d’armes qui m’a entraîné, je suis venu au monde avec un couteau dans une main et une arbalète dans l’autre.

Un sourire aux lèvres, Jessamy passa les doigts sur la surface soyeuse de l’intérieur de l’aile droite de Galen, une caresse intime qu’il n’autorisait qu’à elle seule.

— Tu dois lui laisser une chance de grandir et de s’accomplir. Tu sais bien que Raphael n’aurait pas choisi une femme faible pour affiliée.

— Ce n’est pas parce qu’elle était douée en tant que chasseuse qu’elle est prête à vivre aux côtés d’un Archange.

Galen n’employait jamais le mot « doué » à la légère. Alors la compréhension s’infiltra dans les veines de Jessamy. Elle s’inclina en arrière contre le bras de son compagnon pour le dévisager.

— Tu penses qu’elle a un vrai potentiel. Voilà pourquoi tu lui mènes la vie dure.

Comme il ne répondait pas, elle reprit :

— En fait, je crois même que tu l’aimes bien.

Une autre moue renfrognée. Il posa les mains sur sa taille et l’écarta pour reprendre le nettoyage de la dernière épée.

— Elle a tiré sur Raphael.

— Je t’ai bien lancé un encrier à la tête, une fois.

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