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Extrait

Extrait ajouté par KAGOME 2011-10-23T19:30:16+02:00

— Ne t énerve pas contre moi, Archange. (Elle glissa contre lui pour aller ouvrir une des fermetures éclair sur le côté du sac dans lequel elle avait transporté ses armes. Elle en sortit une petite boîte.) J'ai moi aussi un cadeau pour toi.

Le plaisir que cette surprise lui faisait

éprouver déploya ses ailes en lui. On lui avait offert beaucoup, beaucoup de choses au cours des siècles. Mais la plupart ne voulaient rien dire. Les mortels, tout comme les Immortels, le courtisaient pour le pouvoir, le prestige, pour un gain important ou pas.

—L'as-tu acheté au Refuge ?

—Non.

—Alors, comment te l'es-tu procuré ?

—J'ai mes méthodes.

Elle vint se placer devant lui et ouvrit la boîte pour en retirer une bague.

Une bague sertie d'ambre.

— Tu es, déclara-t-elle en faisant glisser la bague au doigt approprié de sa main gauche, bel et bien lié.

Le cœur de Raphaël se serra d'une manière qu'il n'avait jamais éprouvée jusque-là. Il leva la bague jusqu'à ses yeux. L'alliance était de platine, épais et solide, l'ambre de la taille d'un imposant carré poli. Mais elle était sombre, l'ambre la plus sombre qu'il eût jamais vue...

avec un cœur d'une pure blancheur. Intrigué, il retira la bague pour la porter à la lumière. Les couleurs en changeaient constamment, mainte- nant sombres, puis claires.

Ce fut alors qu'il la vit. L'inscription à

l'intérieur. Knhebek.

Il avait vécu au Maghreb un moment, voyagé à

travers le Maroc avant de devenir un Archange.

Il avait entendu des jeunes passionnés murmurer ce mot à des beautés rougissantes aux yeux sombres.

Je t'aime. Sa poitrine se serra encore plus, devenant plus douloureuse. Remettant la bague à son doigt, il dit :

— Shokran.

Le visage d'Elena s'éclaira en un sourire ravi.

— De rien.

—Tu parles la langue de ta grand-mère ? Il ferma son poing, éprouvant pour la première fois depuis des siècles un sentiment de possessivité envers un objet.

—Je ne connais que quelques mots que ma mère avait l'habitude d'utiliser. (Un sourire, cette fois-ci empli de souvenirs heureux.) Elle mêlait en permanence l'arabe, le français comme on le parle à Paris, et l'anglais. Mais nous avons grandi avec elle, du coup, nous la comprenions toutes. Même Jeffrey y parvenait. Cela le faisait rire alors, se rappelait-elle. Oui, son père riait au méli-mélo de langues que sa mère faisait - riait de lui et non d'elle.

—Aie pitié. (Tenant sa tête entre ses mains.) Je suis un pauvre gars de la campagne. J'connais pas de langues élaborées.

—Les filles - regard pétillant, argent pâle et clair, empli de malice -, ne croyez pas un mot de ce que dit votre père. Il parle le français comme s'il en était un.

— Ma chérie', tu me blesses.

Un geste dramatique des mains dont il se frappait la poitrine.

— Où es-tu, Elena ?

Des doigts tapotant son menton jusqu'à ce qu'elle plonge son regard dans des yeux si bleus qu'elle pourrait s'y noyer pour toujours.

— A la maison, murmura-t-elle. La maison avant que tout ait été balayé.

— Nous construirons notre propre foyer.

La promesse tourbillonna dans son cœur, un vivant rayon de soleil.

—À Manhattan ? —Bien sûr. (Un lent, très lent sourire.) Quel genre de demeure voudrais-tu ?

Bon sang, l'Archange jouait de nouveau avec elle. Le bonheur grandit, emplit ses veines.

—En fait, je crois que j'aime bien la tienne.

(Elle fit glisser ses bras autour du cou de

Raphaël.) Je peux l'avoir ? Oh, et je peux aussi avoir Jeeves ? J'ai toujours voulu un majordome.

—Oui.

Elle cligna des paupières.

—Juste comme ça ?

—C'est seulement une maison...

—Nous ferons en sorte que cela soit plus, promit-elle, sa bouche contre la sienne. Nous ferons en sorte que cela soit la nôtre. Mais pour commencer, pensa-t-elle comme on frappait à la porte, il leur faudrait survivre à la folie de Lijuan

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