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Cher papa Noël,
Les autres à l’école disent que tu n’existes pas, mais moi, je sais que ce sont que des mensonges. Je sais que tu existes, que tu vois tout ce qui se passe et que tu exauces les vœux des enfants qui sont très sages. C’est Maddie qui me l’a dit. Et Maddie, elle ne ment jamais.
Alors s’il te plaît, papa Noël, je voudrais un autre cadeau pour Noël. Je ne veux plus la poupée Elsa qui chante et le vélo avec la sonnette qui fait dring dring. À la place, je voudrais que tu apportes une nouvelle amoureuse pour mon papa. À l’école, Coraline a dit que quand son papa était parti, sa maman aussi était devenue triste comme mon papa. Mais Coraline a un nouveau papa maintenant, et elle dit que depuis que ce nouveau papa est là, sa maman rit tout le temps et même que ses yeux s’allument quand elle rit.
Moi aussi, je veux que mon papa rigole, et que ses yeux s’allument. Alors s’il te plaît, petit papa Noël, peux-tu apporter une nouvelle maman pour mon papa à la place de mes cadeaux ?
Merci, papa Noël
Lou
PS : j’ai été très sage, toute l’année, c’est promis.
PSS : je promets aussi de rester sage toute ma vie.
Afficher en entierContinuer à avancer ne signifie pas renier le passé.
Afficher en entierJe craquais pour Nathan, complètement, follement, avec tout ce que j'étais, cœur, corps et âme, et chaque seconde que je passais en sa compagnie ne faisait que renforcer ce sentiment.
Afficher en entierMais je savais qu'il n'était pas pour moi, que son cœur était fermé, en deuil, brisé à jamais. Qu'il aimait sa femme, et ne voulait de personne d'autre dans sa vie.
Afficher en entier- Dis, madame, tu as quel âge ? demanda-t-elle au bout de quelques instants.
- J’ai quatre-vingt-trois ans.
- C’est vieux. C’est plus vieux que toi, hein, papa ?
Sur le moment, je crus bien que Nathan allait mourir de combustion spontanée.
- Lou, on ne dit pas ces choses-là !
- Ah bon ?
Afficher en entierSeule dans l’appartement douillet que j’occupais au-dessus de la librairie, et sans le moindre voisin à déranger, ni au-dessus ni en dessous, j’accompagnais avec enthousiasme Bing Crosby d’une voix qui s’approchait plus de la crécelle que de celle de la petite sirène tout en confectionnant des cookies, le cœur léger et l’esprit en fête.
C’était décembre, et Noël, ma période préférée de l’année. En décembre, les gens étaient plus souriants, les yeux des enfants brillaient en permanence, et les rues se paraient de leurs plus beaux atours. Alors oui, bien sûr, il faisait froid dehors, mais qu’était-ce, comparé à la chaleur qui rayonnait dans le cœur de tout le monde ? Et puis, à mon humble avis, les températures frigorifiques étaient une excuse toute trouvée pour boire un bon chocolat chaud réconfortant au coin du feu (peu importe que je n’aie pas de cheminée, c’était l’idée qui comptait), ou du cidre chaud à la cannelle sur un marché de Noël éphémère, ou même, soyons fou, du vin chaud aux épices !
Oui. Tout, vraiment tout, dans la période des fêtes, était synonyme de réjouissances pour moi, et je l’assumais totalement.
Piochant dans le saladier, je détachai un petit morceau de pâte crue et l’enfouis dans ma bouche. Je fermai les yeux en poussant un soupir de délice. Même crue, la recette de Charlène était à tomber !
Je m’emparai de mon téléphone, qui gisait sur le comptoir, et envoyai un message à mon amie :
Cette recette de cookie que tu m’as envoyée est à se damner. Je dois me faire violence pour ne pas boulotter toute la pâte crue. Je suis sûre que c’est le diable qui t’envoie sur terre pour que le monde entier succombe au péché de gourmandise
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