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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:03:27+02:00

"Je me suis toujours posé beaucoup de questions. Sur la vie, bien sûr, mais aussi sur l'utilité de notre existence. Qui sommes-nous dans l’univers ? A quoi servons-nous ? Quelle est notre importance dans cette immensité ? Tout ce qui fait l'essence de l'homme. Sa force, ses faiblesses. Ce qui le rend si fascinant".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:02:21+02:00

"Les "bonnes surprises", je n'en ai pas beaucoup de souvenirs. Chaque fois que j'ai baissé la tête, je me suis pris le poteau".

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Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-24T16:07:10+01:00

Au premier coup sur le tambourin, il fallait commencer à tourner autour des vingt-deux chaises disposées en cercle dans la classe.

— Il manque une chaise.

— Oui, Sibylle.

La maîtresse m'adressait un sourire compatissant.

— Je vais en chercher une dans la classe à côté ?

— Non. C'est exprès, Sibylle.

Je n'étais pas une lumière.

— Pourquoi il n'y a que vingt-deux chaises ? On est vingt-trois !

— C'est le jeu, Sibylle.

— Le jeu, c'est que, y en a un, il ne pourra pas s'asseoir ?

A-t-on jamais enlevé une fourchette à l'un des invités au dîner ? Présente-t-on trois verres d'eau à quatre assoiffés ?

La maîtresse avait détourné la tête pour s'adresser aux autres élèves.

— Je vais jouer du tambourin.

Elle tenait l'instrument en l'air pour que tout le monde voie.

— Lorsque le silence se fera, vous chercherez à vous asseoir. Sans bousculade !

Elle avait insisté sur le terme.

L'enfant resté debout serait éliminé. Elle allait retirer une chaise à chaque tour. À la fin, il n'y en aurait qu'une pour deux.

— Celui qui gagne, c'est le plus malpoli ?

— Garde tes réflexions pour toi.

Fallait-il avoir les nerfs solides !

— J'ai pas envie de jouer !

Bérénice avait compris. Tout le monde allait la pousser, lui écraser les pieds pour un siège.

— Moi non plus.

Éloïse regardait les places à s'arracher avec terreur.

La patiente maîtresse prenait sur elle, on pouvait le voir à son soupir d'épuisement.

— Ce jeu s'appelle les chaises musicales. C'est amusant elle disait, sans rigoler.

Je ne comprenais toujours pas. Des chaises, il y en avait plein l'école. J'allais bientôt refuser de jouer, moi aussi. J'aime pas bouffer avec les doigts, j'aime pas rester debout quand tout le monde est assis.

— Les filles, vous vous êtes plaintes du ballon prisonnier. Alors il faudrait savoir.

— Les garçons lancent le ballon trop fort ! La dernière fois, j'avais une bosse !

Le but : viser la tête de Bérénice.

— Vous vous êtes plaintes des gendarmes et des voleurs. Vous ne voulez pas jouer au foot. Vous n'aimez pas la planche à savon, pas le jeu de massacre.

C'est vrai qu'elles n'aimaient rien, celles-ci, fallait quand même s'avouer.

— Tout le monde participe. On ne peut pas jouer qu'aux scoubidous.

La maîtresse a poussé les chouineuses au milieu des futurs estropiés.

— Prêts ?

Elle a levé la main. On allait bientôt s'amuser.

Je ne savais pas si je devais partir en courant. Où ? Quand ? Comment ? Et si je n'avais pas de chaise ? Quand allait-elle donner le signal ? Fallait-il garder les yeux sur les adversaires, sur les mains de la maîtresse ?

Le son du tambourin a retenti. Tu parles d'une musique... Les coups réguliers ajoutaient à la tension déjà forte. La maîtresse a écarté la main de la peau tendue. Silence.

C'était maintenant qu'il fallait courir !

Un vacarme des plus assourdissants.

Les chaises se sont entrechoquées. Les pieds des enfants se sont entremêlés. Nous nous sommes jetés sans retenue. À s'en déplacer les vertèbres.

Bérénice regardait autour d'elle. Elle ne voulait pas se rendre à l'évidence. Tous les autres étaient assis.

Ben oui, pauvre tache, il n'y a pas assez de chaises pour tout le monde. Elle l'a bien expliqué, la maîtresse !

Les enfants hurlaient de joie, soulagés de ne pas être debout à sa place.

Une voix douce et bienveillante est venue consoler la première victime :

— Tu es hors jeu. Va te mettre contre le mur.

Bérénice a séché ses larmes lorsqu'une nouvelle chaise a disparu. La chouineuse ne resterait pas seule bien longtemps.

Elle guettait : qui allait devenir son ami de déveine ?

Les roulements de tambourin ont repris.

Nous tournions, ralentissions, accélérions. Au prochain tour, je serais assise. N'importe où, sur n'importe quelle chaise, mais j'en aurais une.

Silence.

Le cercle se réduisait de plus en plus. Nous nous bousculions. De plus en plus sauvages, de plus en plus égoïstes, nous nous jetions sur les chaises. Notre vie en dépendait. J'ai tourné, tourné.

Il ne restait plus que deux enfants. Mathieu et moi.

La maîtresse faisait monter la tension. Des coups réguliers sur le tambourin, des coups plus lents. Tatatatin ! Plus un geste dans l'assistance. Qui allait trépasser ? Elle faisait semblant d'arrêter, puis non, elle recommençait. Fausse alerte ! Superdrôle, les éliminés étaient hilares.

Mathieu était le plus fort de la classe, tout le monde le savait. Il courait plus vite que moi, tout le monde avait pu observer dans la cour.

Nous frôlions l'unique chaise dans l'espoir d'y poser nos fesses.

Mathieu a trébuché ! Il se déconcentrait ! Je sentais : j'allais gagner.

Le tambourin s'est arrêté.

Je me suis jetée sur la chaise. Aïe ! Je me suis tordu un orteil !

Peu importe d'avancer sur un pied, à genoux ou en rampant, le but : obtenir la marche du podium.

Alors que je prenais la place du vainqueur, Mathieu s'est éloigné.

Qu'est-ce qu'il fait, ce malade mental ?

La chaise n'a de valeur que si tout le monde la veut. La guillotine n'a d'intérêt que si le condamné veut vivre ! Pourquoi avait-il écarté les bras, en reculant ?

Mathieu laissait la partie se finir sans lui, ma parole !

La victoire m'était offerte comme une pièce à une mendiante, ou quoi ?

— C'est pas du jeu !

Je suis immédiatement allée le pousser. Le fumier s'octroyait mon trône.

Le pourri voulait qu'on comprenne : il n'avait pas besoin de cette gloire, il en avait tant d' autres.

— C'est de la triche ! Voleur !

J'en avais pas beaucoup, des victoires, moi ! Alors tu parles que celle-là, j'allais pas la laisser me passer sous le nez !

— J'aurais eu la place !

Je hurlais à l'injustice.

J'ai jeté un coup de pied dans la chaise. Plus de chaise, plus de perdant, plus de gagnant.

« L'important, c'est de participer. »

C'est ça qu'a dit la maîtresse quand elle m'a attrapé le bras ?

Si c'était ça l'important, je ne me serais pas fait écraser les pieds comme ça !

A-t-on jamais vu le vainqueur partager la couronne ? Qu'est-ce qu'elle racontait maintenant ?

— Ce n'est qu'un jeu.

La maîtresse était devenue folle.

Après avoir foutu une ambiance de mort avec son tambourin qui filait les jetons. Après avoir fait pleurer la classe au complet, elle expliquait : c'était pour rire.

— Personne n'a rigolé à part elle ! j'ai dit au directeur quand j'ai été conduite dans son bureau.

Le directeur a planté ses yeux dans les miens. Sa voix était dure comme de l'acier. Il voulait que ses paroles se gravent dans ma cervelle.

— Quelle que soit la règle, qu'elle te plaise ou non, tu dois la suivre. C'est comme ça qu'on arrive à vivre en collectivité. Tu imagines si tout le monde faisait comme bon lui semble ? Ce serait la jungle.

Si tout le monde faisait comme bon lui semblait, on n'aurait jamais joué à ça, je n'ai pas osé lui répondre.

— Ça ne sert à rien de se bagarrer, surtout pour une chaise, non ?

Je n'ai pas trouvé la réponse, je croyais que c'était ça le jeu, justement.

Il n'y avait qu'une seule chaise dans son bureau ; il était assis dessus.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:05:20+02:00

"Je n'ai donc rien à laver, rien à ranger ? Pas une malheureuse tasse à rincer ? Je suis une touriste chez moi".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:05:02+02:00

"Pourquoi rien n'a l'air de ce qu'il est ? Pourquoi ce qui n'est pas logique se produit ? Ce qu'on attend n'arrive jamais ? "

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:04:40+02:00

"Moi, je trimballe un carnet. Dedans, je note toutes les broutilles qui rendent la vie insupportable, en l'occurrence à moi".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:04:23+02:00

"Même en ne laissant rien au hasard, le résultat n'est jamais celui espéré".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:04:04+02:00

"La guillotine n'a d'intérêt que si le condamné veut vivre ! "

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:03:46+02:00

"Celui qui craint la pauvreté, fuit le miséreux, celui qui craint la souffrance, fuit le malade, je fuyais les "laissés de côté". La peur de ressembler aux désoeuvrées me faisait les haïr. L'envie de me sentir différente me poussait à les dédaigner".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-04-14T18:02:57+02:00

"Si on te claque la porte au nez, rentre par la fenêtre".

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