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— Roi Adelar. Nous te remercions pour ce banquet et te demandons ta permission de quitter ta table.
Le Roi eut un sourire.
— Puisse cette première nuit vous apporter chaleur, paix et repos.
Elle apporterait larmes, tristesse et douleur, il n’en doutait pas une seconde.
Afficher en entierLe dragon eut un rire sec et court.
— Tu me demandes d’échanger une servitude contre une autre, Sorcier ? Voilà un marché des plus mauvais.
Afficher en entier— Toutes mes belles paroles, mes promesses, ma vengeance, effritées comme cendre entre mes doigts. Tu avais raison, Ali, je suis ensorcelé.
Afficher en entierIl était à lui. Où et quand il voulait. À lui.
Afficher en entier— Pour quelle raison veux-tu donc tellement que j’aille me coucher, mon époux ? demanda-il en ouvrant très lentement les yeux, son regard gris, profond, ensorcelant se fixant dans le sien.
Pourquoi ? Parce qu’il était dans son droit ! Parce qu’il le voulait ! Parce qu’il était à lui ! Parce que son corps désirait le sien, parce qu’il voulait se blottir contre sa chaleur, parce qu’il n’arriverait pas à dormir en ne l’ayant pas près de lui…
— Parce que je le veux.
Afficher en entierLe désir se réveillait dans ses veines à le voir si distant, si éloigné, si serein. Il le voulait à nouveau rouge et le regardant troublé, uniquement occupé par lui, possédé jusqu’au dernier morceau de son âme.
Afficher en entierIl tenta de ne pas penser à Ciarán, mais tout portait son odeur, leur odeur à dire vrai, puisqu’il pouvait sentir le musc sur les draps. Il ne voulait pas réfléchir, ni à leur relation ni à sa vengeance. Il voulait s’endormir, sentir le corps chaud du sorcier contre lui comme la veille, entendre sa respiration contre son oreille, sentir son odeur sur sa peau brûlante.
Afficher en entierVoici, mon époux, une bague, je te l’offre comme tout ce qui m’appartient, car je suis tien et tu es mien
Afficher en entierMoi, Ciarán, le Sorcier Gris, je promets de t’épouser devant le Roi et tous les témoins que tu désireras.
Afficher en entierIl était à lui. Il lui appartenait. Il ne le laisserait pas. Il le prendrait. Il ne lui restait plus que deux jours, mais il ne le perdrait pas, même s’il fallait pour ça qu’il l’enlève et le retienne. Il ne le laisserait pas lui échapper.
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