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Un après-midi de septembre, à la gare de New York, Mr Selden rencontre par hasard Miss Lily Bart ; elle vient de manquer le train qui devait la conduire chez des amis. Elle accepte de venir prendre une tasse de thé chez l’avocat. C’est l’occasion pour lui de faire une cour discrète à cette jeune femme de vingt-neuf ans, orpheline charmante mais sans argent, qui aimerait faire un riche mariage. Mais, pour elle, ce moment passé seule à seul chez un célibataire est aussi la première entorse aux usages du monde. Évocation brillante de la haute société new-yorkaise, où la richesse ne compte qu’affichée, Chez les heureux du monde fonde son intrigue sur le thème du mariage et de l’ascension sociale qu’il permet. Mais Lily Bart confond la vie et les fausses valeurs auxquelles elle sacrifie son âme…
De même que la douleur qu'on peut raconter n'est qu'une demi-douleur, de même la pitié qui pose des questions ne guérit guère par son attouchement. Ce qu'implorait Lily, c'était l'obscurité, faite par des bras qui enlacent, le silence qui n'est pas solitude, mais compassion sachant retenir son souffle.
Il y a quelques temps, j'avais découvert la plume d'Edith Wharton avec Le temps de l'innocence. Cette fois, c'est Chez les heureux du monde. Un roman dans lequel nous allons suivre Miss Lily Bart. Alors que la jeune femme fait des ravages partout où elle passe auprès de la gent masculine, elle n'a cependant pas d'argent et espère donc faire un riche mariage. Au fil de ses rencontres et de ses entorses à aux usages du monde, Lily va aller de catastrophes en catastrophes et pourrait bien tout perdre, même son ami, Mr Selden.
Au début du roman, nous faisons donc la connaissance de Lily. Cette jeune femme sans un sou a des envies de grandeurs. Rapidement, on va comprendre qu'elle vit au-dessus de ses moyens et que sa volonté de voir si l'herbe est plus verte ailleurs l'amènera à toujours plus en demander. Tout étant une question d'apparence à cette époque, la jeune femme va accumuler dettes sur dettes (notamment de jeux), voyager en compagnie d'amis et se faire de nombreux prétendants au fil du roman.
Ce roman vient clairement se moquer de l'époque et plus on avance dans le récit, plus on s'en rend compte. Quel meilleur moyen que de rendre envieux les autres que de passer du temps avec eux pour s'en vanter ? Tous les coups sont permis dans cette société et des amis peuvent bien vous planter un couteau dans le dos le matin et boire un verre avec vous l'après-midi. Lily, un brin naïve va se rendre compte à plusieurs reprises que plus sa situation va se dégrader, plus des situations complexes sont lui arriver sans pour autant remettre en question son mode de vie, au contraire, elle va jouer avec le feu.
Si sa volonté d'indépendance pourrait être justifiée, sa soif de toujours plus va finir par devenir agaçante et la rendre beaucoup moins attachante au fil du temps. Pour elle, bonheur rime avec argent et luxe, mais quand on est loin d'être riche comme elle, cela peut vite tourner au désastre. Ainsi, non seulement elle va s'endetter, mais en plus, sa réputation va en pâtir et s'attirer ainsi les foudres de nombreux personnages. Finalement, sa vie sera aussi superficielle que l'était bon nombre de New-Yorkais à cette époque, fondée uniquement sur les apparences et la luxure. Et comme toujours les rumeurs (pour la plupart infondées) vont lui causer encore plus de problèmes. Sans compter sa petite tendance à se mettre dans des situations critiques...
A ses côtés, Mr Selden, l'homme que l'on rencontre au tout début du roman. Et j'ai envie de dire, le point fort du récit en termes de personnages, quoique, quelques autres se démarquent également. En bon ami, il se montrera toujours à l'écoute pour elle, bien que ses sentiments pour la belle Lily Bart lui causera bien des tourments. Pourtant, il s'efforcera toujours de la défendre et de prendre son parti, en vain. C'est un vrai gentil et j'aurais aimé que cette histoire ait eu plus de place dans Chez les heureux du monde. Mais cette histoire d'amour n'était pas le but premier de ce roman et n'aura donc pas une conclusion heureuse pour eux.
En conclusion, ce classique d'Edith Wharton vient apporté une vision intéressante de l'époque et ses coutumes et amène le lecteur à s'interroger sur le bonheur et ses valeurs. A travers son personnage de Lily, elle vient aussi montrer toute la superficialité de la bourgeoisie New-Yorkais. Je regrette que le personnage de Lily n'ai pas été plus attachant même sur la fin... Quelques longueurs parsèment le récit et casse un peu le rythme par moment mais cela reste malgré tout une lecture fluide.
Lily Bart a tout pour elle: elle est séduisante, élégante et subtile, superficielle, vaniteuse et arrogante. Mais, à l'âge avancé de vingt-neuf ans, elle n'a toujours pas de mari, et elle est donc quasi infréquentable.
Wharton décrit avec finesse les compromissions, la violence des rapports de classe, l'omnipotence de l'argent, le règne du paraître, mais aussi un parcours de femme: une femme seule, avide de luxe mais surtout d'indépendance, une femme qui cherche à exister dans un milieu où elle n'a aucune place: elle est sans argent, et surtout elle est femme.
Sa plume est magnifique, dans les dialogues, les descriptions, les portraits psychologiques, les scènes de rencontre -c'est un roman très fort, très émouvant, qui nous introduit dans un univers assez méconnu (quel beau titre), et qui fait naître un personnage poignant dans ses faiblesses, sa vanité, son humanité.
J'avais déjà lu un autre livre d'Edith Wharton, Le temps de l'innocence, que j'avais moyennement apprécié car très dure à rentrer dans l'histoire. Mais là c'est tout l'inverse ! Dès le départ j'ai été happé dans cette bourgeoisie du 19ème siècle.
Lily Bart a toujours été aisé mais à la mort de ses parents et après leur ruine, seule sa tante accepte de l'héberger. Comme toutes les filles de son âge, sa seule préoccupation est de trouver un bon parti. Mais peu à peu elle va se mettre à jouer au bridge, s'endettant grandement et entachant sa réputation en mêle temps.
Ce livre va amener la question suivante : Qu'est-ce que le bonheur ? Pour notre protagoniste, Lily celui-ci va de paire avec l'argent. Elle ne peut pas imaginer l'un sans l'autre et cela sera sa chute...
C'est ici tous les faux semblants, l'hypocrisie de l'aristocracie qui sont dénoncés et critiqués et ce d'une manière poétique et mélancolique.
Subtilité et délicatesse sont les maîtres mots de ce roman d'une autre époque, d'une autre sphère puisque son action se situe au sein de la haute bourgeoisie new-yorkaise de la fin 19e siècle. Edith Wharton excelle dans l'analyse de cette société en pleine décadence, qui privilégie l'argent et le respect des convenances au détriment du bonheur et de l'amour vrai...Des thèmes somme toute tellement intemporels, quoiqu'on en dise...Malheur à cette jeune femme qui en jouant avec le feu y brûle ses ailes. Elle qui, grâce à sa beauté et ses bonnes manières, malgré qu'elle soit désargentée, avait tout New-York à ses pieds, a laissé filer, année après année, les occasions de faire la seule chose pour laquelle elle a été formatée: un riche mariage. Excellent peinture, sans concession, de la nature humaine. A lire !!
Un roman que j'ai lu pour sa description de la société new-yorkaise. Je n'ai pas du tout regretté mon choix, j'ai adoré le protagoniste, Miss Lily Bart qui incarne à mes yeux la Nana de Zola, la Fantine d'Hugo puisqu'elle vit dans le luxe et à cause des rumeurs, sa réputation se dégrade et vite elle subit une déchéance au sein de la société et devient vite très pauvre. Spoiler(cliquez pour révéler)Ainsi elle finit, on le devine par le suicide.
J'ai eu une préférence pour l'homme qu'elle aime et vice versa, Lawrence Selden malgré le fait qu'ils n'auront jamais l'occasion de vivre heureux ensemble ou de profiter des moments pleinement d'amour.
Ce roman représente très bien la société entre les coups bas, les rumeurs, l'esthétique, les relations, les ambitions et surtout l'argent. Mais aussi, Wharton nous laisse un message vers la fin : l'argent ne fait pas tout dans la vie comme on le remarquera durant la déchéance de Lily.
J'ai adoré l'écriture de l'auteure.
Pour conclure, je vous conseille de le lire pour avoir une idée des sociétés de l'époque XIXème-XXème siècle.
Une fresque sociale de la Haute-société New-yorkaise du début du 20e siècle. On y retrouve l’intérêt, l'argent, la perfidie, l'apparence par dessus tout. Et de ce brouhaha de festivité mondaine, on découvre Lily, pauvre (à sa façon) parmi les riches qui se débat pour sauvegarder les apparences et son indépendance.
Tellement pessimiste.. Par où commencer ? Rien ne m'a plus. Nous découvrons Lily Bart, une femme de 29 ans qui n'aime que le luxe. Nous assitons peu à peu à sa descente aux Enfers à travers une société du 18e Siecle marquée par les apparences, les rumeurs, l'argent, les commères, les ragots, le luxe.. Autrement dit, un monde egocentrique qui est à la fois prétentieux . Je n'ai rien aimé de ce livre, si ce n'est qu'il m'a tout de même fait verser des larmes. Si triste, si pessimiste .
Je dois être trop optimiste et avoir trop d'espoir, c'est peut être pour cette raison que je ne l'ai pas apprécié. Ce fût un véritable soulagement que de le finir.
Ah oui , ai-je précisé que je l'ai lu en Anglais et en Français ?
Je vous souhaite sincèrement d'apprécier ce roman, dont je trouve d'ailleurs une honte de nommer un roman.
Mme Edith Wharton, avec tout le respect que je vous dois, je ne vous remercie pas d'avoir écrit une telle horreur.
Résumé
Un après-midi de septembre, à la gare de New York, Mr Selden rencontre par hasard Miss Lily Bart ; elle vient de manquer le train qui devait la conduire chez des amis. Elle accepte de venir prendre une tasse de thé chez l’avocat. C’est l’occasion pour lui de faire une cour discrète à cette jeune femme de vingt-neuf ans, orpheline charmante mais sans argent, qui aimerait faire un riche mariage. Mais, pour elle, ce moment passé seule à seul chez un célibataire est aussi la première entorse aux usages du monde. Évocation brillante de la haute société new-yorkaise, où la richesse ne compte qu’affichée, Chez les heureux du monde fonde son intrigue sur le thème du mariage et de l’ascension sociale qu’il permet. Mais Lily Bart confond la vie et les fausses valeurs auxquelles elle sacrifie son âme…
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