Le monstre noir a stoppé sa course folle à trois mètres de mon petit orteil. Une auréole de poussière teintait sa robe d'ébène d'un halo inquiétant. Je n'avais toujours pas bougé, vissée à la terre façon clou, jusqu'au cou.

Dans la tête d'Amélia :
"Quelle jolie prairie ! Il y fait doux et le sol est couvert d'un tapis de fleurs chatoyantes ! C'est magnifique ! Veut tu bien me donner... ton jardin secret et ton nom ?"
Ses pensées :
"-D'où viennent ces taches sombres ? Mon nom... mon existence... Tout est envahi de ténèbres... J'ai tellement froid... J'ai l'impression de mourir ! Il me faut... Quelque chose de chaud..".

C'est juste que...si je parle...je ne pourrai rien retenir ni mes larmes...ni mes sentiments pour Arata

C'est la première fois qu'il m'appelle par mon prénom...

Il y a 5 ans...
-Ca ira ma mère est à la maison.>
Quand j'avais 12 ans...



Quand j'ai vu ces chaussures d'hommes inconnues...j'ai ressenti comme un malaise...
< Ma...maman ? >
Mon mal de tête s'est accentué...j'ai ouvert la porte du salon...

Bizarrement,je me suis senti mieux quelques secondes...mais l'angoisse est revenue tout de suite je me suis dirigé vers la porte de la chambre du fond...
<... ...>
J'ai entendu un bruit de l'autre côté de la porte...et mêlé à ce bruit, comme des halètements, ou des soupirs...ma tête s'est mise à me faire vraiment très mal et derrière cette porte...

Derrière toi, Joel ! Attention !
Le garçon se retourna sur quatre créatures a quatre bras qui escaladaient le bord de la terrasse. Elles avaient la peau grise et marbrée. Pégase frappa la première à la tête, et elle dégringola le long de la façade. Tandis que l'étalon s'en prenais à la deuxième, la troisième se hissait sur le toit et se jetai sur lui avec des grognements féroces.