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J'ai décidé d'aborder le sujet sous un autre angle.

-Comment ai-je pu appeler le vent alors que j'ignorais comment faire?

Elodin a tapé dans ses mains.

-Ça c'est une excellente question! La réponse, c'est que chacun de nous a deux esprits: l'un est à l'état de veille et l'autre qui sommeille. Celui qui est éveillé est celui qui pense, parle, raisonne. Mais celui qui sommeille est plus puissant. Il voit au plus profond des choses. C'est le côté de notre être qui rêve. Il se souvient de tout, nous donne notre intuition.Notre esprit éveillé ne comprend pas la nature des noms. Celui qui est endormi en est capable. Il connaît déjà bien plus de choses que notre esprit éveillé. Tu te rappelles ce que tu as ressenti, après avoir invoqué le nom du vent?

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J'ai tourné la tête pour poser mon oreille sur son sternum.

-A quoi ressemblent les battements de mon cœur? a-t-elle demandé.

-Il bat lentement mais sûrement. C'est un bon cœur.

-Il ne te dit rien d'autre?

-Rien que je puisse entendre, non.

-Il faut que tu tendes l'oreille...

-Tais-toi un peu et contente-toi de respirer profondément.

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"Lanre était toujours au cœur de la mêlée, là où l'on avait besoin de lui. Son épée ne quittait jamais sa main, pas plus qu'elle ne reposait dans son fourreau. A la toute fin, couvert de sang, Lanre se tenait seul au milieu d'une marée de cadavres lorsqu'il dut affronter un terrible adversaire. C'était ne grande bête écaillée de fer noir, soufflant une ombre épaisse qui étouffait les hommes. Lanre lutta contre la bête et la tua. Lanre offrit la victoire à son camp mais il le paya de sa vie.

Quand la bataille fut terminée et l'ennemi repoussé au-delà des portes de pierre, les survivants trouvèrent le corps de Lanre près de la bête qu'il avait transpercée de son épée. La nouvelle de sa mort se répandit rapidement, s"étendant sur le champ de bataille comme le voile noir du désespoir. Ils avaient gagné la bataille et fait changer le cours de la guerre, mais chacun se sentit glacé jusqu'au fond de l'âme. La petite flamme qu'ils avaient tant chérie commençait à vaciller et à pâlir. Ils avaient placé tous leurs espoirs en Lanre et Lanre était mort.

Saisie par le silence, Lyra, qui se tenait près du corps de son époux, prononça son nom. Sa voix "tait un ordre. Sa voix était d'acier e de pierre. Sa voix dit à son époux de vivre de nouveau. Mais Lanre gisait sur le sol, inerte et mort.

Saisie par la peur, Lyra s'agenouilla près du corps de Lanre et chuchota son nom. Sa voix était une prière. Sa voix était amour et désir. Sa voix l'implora de vivre. Mais Lanre gisait, froid et mort.

Saisie par le désespoir, Lyra se jeta en travers du coprs de Lanre et pleura son nom. Sa voix était un murmure. Sa voix était écho et vide. Sa voix le supplia de vivre de nouveau. Mais Lanre gisait, à court de souffle et mort.

Lanre était mort. Lyra laissa libre cours à ses larmes et caressa de ses mains tremblantes le visage de son époux. Autour d'elle, les hommes détournèrent les yeux, car le champ de bataille, tout sanglant qu'il fût, était moins horrible à voir que le chagrin de Lyra."

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« — Tu as l’air bien loin, a-t-elle remarqué. À quoi pensais-tu ?

J’ai haussé les épaules, cherchant à gagner du temps. Je ne pouvais lui avouer la vérité. Tous les hommes devaient l’accabler de compliments et l’ensevelir sous des tombereaux de flatteries plus écœurantes encore que des roses. Aussi ai-je décidé d’emprunter une voie moins fréquentée.

— L’un de mes maîtres de l’Université m’a dit un jour qu’il existait sept mots capables de rendre une femme amoureuse de vous, ai-je déclaré négligemment. Je me demandais ce que ça peut être.

— C’est pour ça que tu parles autant ? Tu espères tomber dessus par hasard ? »

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« La plus remarquable des facultés de notre esprit est sans doute sa capacité à faire face à la douleur. Selon la pensée classique, l’esprit est doté de quatre portes, que chacun franchit selon la nécessité qui l’y pousse.

La première, c’est celle du sommeil. Le sommeil nous procure un abri loin du monde et de toutes ses souffrances. Le sommeil facilite le passage du temps, mettant à distance ce qui nous a fait du mal. Lorsqu’une personne est blessée, bien souvent, elle perd connaissance. De même, quelqu’un qui apprend une nouvelle bouleversante pourra s’évanouir. Franchir cette première porte, c’est la façon dont l’esprit se protège de la douleur.

La deuxième porte est celle de l’oubli. Il est des blessures trop profondes pour guérir, du moins pour s’en rétablir promptement. De surcroît, nombre de souvenirs sont tout simplement trop douloureux et on ne peut en espérer aucun apaisement. Le vieux dicton selon lequel « le temps guérit tous les maux » est faux. Le temps guérit la plupart des maux. Le reste est dissimulé derrière cette porte.

 La troisième porte est celle de la folie. Il y a des moments où l’esprit subit un tel choc qu’il se réfugie dans la démence. Bien qu’il semble difficile de pouvoir en tirer quelque bénéfice que ce soit, c’est pourtant le cas : il est des moments où la réalité n’est que souffrance et pour échapper à cette souffrance, l’esprit doit s’affranchir de la réalité.

La dernière porte est celle de la mort. L’ultime recours. Rien ne peut nous atteindre une fois que nous sommes morts, du moins c’est ce que l’on nous a dit. »

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La musique sonne différemment pour celui qui la joue. C'est la malédiction des musiciens.

[...]

J'ai attendu, écoutant le silence qui s'écoulait du public comme d'une vanne ouverte. Les spectateurs se tenaient immobiles et tendus. On aurait dit que la chanson les avaient ravagés comme l'aurait fait une flamme. Chacun tenait serré contre lui son âme blessée, se cramponnant a sa souffrance comme si c'était une chose précieuse.

Il y a eu le murmure d'un sanglot étouffé, puis celui de sanglots auxquels ont donnait libre cours. Le chuchotis des larmes. Le soupir des corps qui abandonnaient leur immobilité.

Puis les applaudissement.. Le rugissement d'un brasier, comme le tonnerre après l'éclair.

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Mon attention s’est reportée sur la salle. Elle semblait différente, maintenant que je ne m’attirais plus de regards hostiles. La cheminée de pierre, où frémissait une bouilloire noire… L’odeur vaguement aigre de bois verni et de bière renversée… Le brouhaha des conversations…

J’ai toujours eu un faible pour les tavernes. Cela vient sans doute du fait que j’ai passé mon enfance sur les routes. Une taverne, c’est un endroit où l’on se sent en sécurité, une sorte de refuge. Je me suis senti très à l’aise, et il m’est venu à l’idée que ce ne serait pas une si mauvaise idée que d’avoir une taverne comme celle-là.

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J’ai appris à fuir comme la peste quiconque avait un sourire d’un blanc trop éclatant. La résine de denner blanchit les dents, alors, si un consommateur de ce genre de drogue vit assez longtemps pour que ses dents soient devenues entièrement blanches, il y a des chances pour qu’il ait déjà vendu tout ce qui en valait la peine. Tarbean grouille d’individus dangereux, mais aucun ne l’est davantage qu’un de ceux qui sont mus par le besoin irrépressible de se procurer de la résine. Ils sont prêts à tuer pour quelques sous.

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Le silence s’est fait dès qu’il est allé s’asseoir. Mon père a pincé deux ou trois cordes qui n’avaient nul besoin d’être accordées, a fait craquer ses doigts, hasardé quelques notes puis a enchaîné si tranquillement que je me suis surpris à écouter sa chanson avant de comprendre qu’elle avait commencé. Puis la voix de mon père s’est élevée par-dessus les accords harmonieux du luth.

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Le feu craqua, le fit sursauter, et il jeta un coup d’œil autour de lui. Il regarda ses mains qui reposaient sur ses cuisses, au creux l’une de l’autre. Au bout d’un moment, il les souleva et les étira, comme pour les réchauffer auprès des flammes. C’était des mains élégantes, aux longs doigts déliés. Il les observa avec intérêt, comme s’il s’attendait à ce qu’elles s’animent de leur propre chef. Ensuite, il les reposa sur ses cuisses, l’une lovée à l’intérieur de l’autre, et se remit à contempler le feu. Immobile, le visage impassible, il resta là jusqu’à ce qu’il ne reste plus dans le foyer que cendres grises et braises mourantes.

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