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Chroniques criminelles, Tome 1 : Pélerinage mortel



Description ajoutée par Meynieljoel 2017-09-28T11:46:21+02:00

Résumé

En 1367, cela va faire dix ans que la France est en conflit contre l'Angleterre. Toujours pas de paix conclue, seulement des trêves qui sont plus dévastatrices que les actions de guerre. Lors de l'une d'elles, les routes sont rendues au commerce et aux pèlerinages.

Joaven, vinaigrier à Tours, profite de cette paix provisoire pour entreprendre un pèlerinage à Compostelle. Il n'ignore pas les dangers représentés par cette pérégrination, ce qu'il méconnaît, en revanche, c'est la machination dont il sera victime et qui lèvera le voile sur une déchirante vérité concernant son passé.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

La forêt est là, vivante, débordante, bestiale. On voit ses sentinelles à têtes feuillues, chacune d'un vert différent, au corps brun ou gris clair bien ancré dans une terre noire, humide couverte de son drap de mousse. Un éclair sombre signale le déplacement d'un sanglier solitaire. On sent mille et une odeurs qui remplissent le nez. Des odeurs douces de champignons, de mousse, des odeurs plus fortes de souches pourries ou mâles portées par le vent. On entend mille bruits, car elle brame, croasse, grogne, pépie, siffle, geint, craque, frissonne, se frotte, chante claironnant cinq, six notes depuis la profondeur des broussailles, lance des cris brefs et nasillards du haut des arbres. Dans le lointain, lui répond en duo un couple de cailles forestières. Son opacité, son foisonnement sans ordonnance ni repère font naître l'angoisse pour certains. J'en ignore les raisons, mais moi, elle m'apaise. Elle s'insinue en moi. Cependant, j'ai des scrupules à y pénétrer. C'est une intrusion. J'ai le sentiment de troubler cette harmonie avec mon odeur de sueur et de crasse. Nous troublons un essaim qui vire bourdonneur, faute de roi[1].

Drouet nous demande de rester groupés le plus possible et d'ouvrir l'œil.

La prophétie de l'astrologue que j'avais oubliée refait d'un coup surface dans mon esprit. Je ne peux m'empêcher de me retourner sans cesse pour débusquer un éventuel danger.

Nous progressons en guettant presque à chaque pas quelque piège ou embuscade, toujours dans l'angoisse d'un coupe-gorge.

Nous sommes tous quiets, à l'affût du moindre bruit suspect. Rien.

Nous passons devant une chapelle, celle de Sainte-Catherine-de-Fierbois. On se demande si les ouailles sont nombreuses dans les environs.

Drouet, pour nous occuper l'esprit, nous conte l'histoire de cette sainte connue dans la région pour ses miracles.

- Les seigneurs, de retour de leurs combats, avaient pris l'habitude de déposer leur branc près de l'autel en signe de gratitude, à l'égard de sainte Catherine, car ils avaient été épargnés de la mort. Les vauriens ont trouvé là de quoi s'équiper à bon compte. C'est aussi ce qui fait que ces bois les attirent.

-C'est une profanation!, s'écrient les femmes.

- Vous croyez peut-être que ces malotrus s'en préoccupent. Ils s'en moquent bien. Ils sont pour la plupart sans foi, ni loi.

- Mais pourquoi y viennent encore ? Il ne doit plus y en avoir depuis.

- Parce qu'ils ne le savent pas. Ils pensent que d'autres en ont remis.

Nous apercevons, la lumière d'une clairière au milieu de cette forêt qui semble n'en plus finir.

Nous trouvons un enclos de charbonnier. Nous sommes fatigués, assommés de soleil, sales de sueur et de poussière. La nuit n'est plus loin maintenant, Drouet décide d'y faire halte malgré les risques. Nous n'avons pas le choix...

En contrebas du chemin, la rivière fait miroiter ses eaux limpides allant d'un vert d'émeraude à un bleu turquoise. Dans le silence de cette journée qui se meurt, mes yeux suivent, un moment, le courant de l'eau. Je me souviens, quand plus jeune, les soirs d'été, à l'heure où la nature s'endort, je regardais les premières étoiles s'allumer dans le ciel.

Soudain, sans que personne ne s'en soit aperçu, six personnes arrivent à notre hauteur. Habillés comme la plupart des pèlerins, ils nous abordent.....

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Commentaire video

Vidéo ajoutée par Meynieljoel 2017-11-12T18:14:11+01:00

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Commentaires récents

Argent

Un livre intéressant et très pédagogique, qui nous donne un bon aperçu de cette période du Moyen Âge, on y apprend beaucoup et on consolide ce que l'on savait déjà. Je rejoins Isallya pour le côté romancé, c'est plus un livre historique qu'un véritable roman, l'intrigue est simple et les personnages se résument à des "silhouettes" qui ne sont là que pour narrer l'histoire, on a du mal à s'y intéresser et à s'y attacher. Et que dire des erreurs syntaxiques ou d'édition qui gâchent un peu le plaisir de la lecture. Malgré tout, un bon moment de découverte et très instructif.

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Argent

Merci à Joël Meyniel de m’avoir fait découvrir son livre.

C’est une lecture très enrichissante, qui m’a fait voir le Moyen Âge sous un angle différent. Cela a beau être ma période historique préférée, je n’avais dans les faits que des bases majoritairement événementielles par l’intermédiaire de mes cours à la fac. Grâce à ce livre, j’ai pu m’aventurer dans des domaines beaucoup plus variés, chaque étape du pèlerinage étant un prétexte pour décrire de manière plus ou moins détaillée un point précis de la vie quotidienne au Moyen Âge -qu’il s’agisse des inévitables tournois, des moyens inventifs pour punir quelqu’un, ou mieux encore de la cuisine ; sans compter la description des principales villes traversées par Joaven, le héros. Une immersion par ailleurs favorisée par l’emploi de mots d’époque, parfois assez difficiles à comprendre quand une note de bas de page ne les éclaircit pas. C’est d’autant plus le cas lorsque c’est une personne de basse classe sociale qui s’exprime -avec leur tendance à mâcher la moitié des mots, la compréhension peut devenir laborieuse pour toute réaliste qu’elle soit.

De fait, j’ai considéré ce roman avant tout comme un livre purement historique, c’est-à-dire destiné surtout à nous en apprendre plus sur le Moyen Âge, que comme un livre qui utilise un contexte historique précis au service d’une histoire : l’intrigue est en effet très simple, assez répétitive, et a donc moins de valeur en soi que les informations apportées par l’auteur. La fin est toutefois assez surprenante, je regrette simplement Spoiler(cliquez pour révéler)qu’elle reprenne quasiment mot pour mot la plupart des paragraphes du prologue. L’impression de déjà-vu est assez désagréable.

Je termine sur ce qui m’a le moins plus : une certaine quantité d’erreurs syntaxiques et de fautes d’inattention. J’ai vraiment regretté que des virgules soient placées de manière aussi aléatoire et ce, de manière récurrente. De même -mais dans un registre moins terre à terre-, certains dialogues m’ont semblé manqué de vie, notamment celui qui clôt le roman : davantage de verbes de parole précis ou quelques phrases « intercalaires » pour nous renseigner sur les réactions des personnages ne m’auraient pas déplu.

En résumé : malgré des fautes à répétition qui gênent un peu -beaucoup ?- la lecture, j’ai bien apprécié ce roman pour la qualité des informations apportées qui permettent une immersion assez aisée en plein cœur du bas Moyen Âge. On voit vraiment que Joël Meyniel est bien renseigné sur le sujet -en témoigne son parcours professionnel- et veut faire partager ses connaissances au plus grand nombre, ce qui est très appréciable.

Ayant le deuxième tome des aventures de Joaven dans ma PAL, aucun doute que je m’y plongerai avec joie tôt ou tard.

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Diamant

Interview à propos de "Pèlerinage mortel"

Présentez-nous « Pèlerinage mortel » en quelques mots

L’histoire se déroule dans la deuxième moitié du XIVe siècle. La guerre, dite de « Cent Ans » comme on l’appellera plus tard, entre les Français et les Anglais, n’est pas terminée mais, provisoirement, les deux pays sont en paix après le traité de Brétigny, signé en 1360.

Joaven, jeune marchand vinaigrier de Tours, appartient à ce qui se rapproche le plus du modèle idéal du notable pour les citadins. Son activité professionnelle est de celles que l’on considère comme honorables. Il bénéficie d’une aisance supérieure à la moyenne et ne vit pas du travail de ses mains comme la majorité des gens à cette époque. Élevé et éduqué dans cet environnement favorable, il parvient à un âge où, avant de s’engager pour fonder une famille, il ressent le besoin de faire le point sur sa vie.

La ville de Tours, ville de pèlerinage local avec les reliques de saint Martin, se trouve aussi être le point de départ de la « Via Turonensis », la voie de Tours, et d’un autre grand pèlerinage, celui de Compostelle.

C’est donc tout naturellement qu’il décide de partir afin de prendre le recul nécessaire qui l’aidera à mieux préparer son avenir. Ce qu’il ignore, c’est que son passé va le rattraper.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Après avoir écrit plusieurs articles et ouvrages techniques sur l’armement médiéval et sur la vie des archers français et anglais pendant la guerre de « Cent Ans », je voulais aller plus loin et faire vivre mes propres personnages dans le contexte médiéval. J’ai choisi le pèlerinage comme thème de fond, car il s’agit de la plus grande migration humaine de l’histoire et cela depuis le IXe siècle ! Je voulais surtout l’aborder sous des angles nouveaux, à savoir :

L’époque : pendant la période trouble de la guerre de « Cent Ans » et encore plus trouble pendant les trêves, car souvent plus dangereuses ;

Le milieu social du personnage principal : la bourgeoisie, peu souvent évoquée dans les romans sur cette époque. Le plus souvent, les héros sont des chevaliers, des religieux ou des paysans ;

L’esprit : le but du pèlerinage n’est pas exclusivement religieux, d’autres motivations peuvent intervenir ;

Le réalisme historique : faire évoluer les personnages dans un cadre historique authentique pour plus de crédibilité et de réalisme.

Enfin pour que cela soit pas uniquement historique et pédagogique, j’y ai introduit une action policière, ce qui permet à la fois de s’instruire et de procurer au lecteur un sentiment d’évasion et parfois de rêve ; mais aussi de frayeur. C’est un moyen d’enrichir son vocabulaire, car j’utilise de nombreux mots de l’époque, avec traduction, rassurez-vous. C’est aussi un moyen de voyager, faire oublier ce qui entoure le lecteur.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Aux lecteurs de tous les âges, qu’ils soient croyants ou non. À ceux qui veulent découvrir un univers médiéval qui n’est pas tel qu’on le décrit trop souvent et qui les surprendra par sa richesse spirituelle, humaine, poétique, et même culinaire.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?

Il est difficile de répondre à cette question. Un roman peut-être considéré un peu comme son « enfant ». Quelque part et à ce titre, on lui trouve toutes les qualités. Mais je ne joue pas mon joker. Je vous répondrais en m’appuyant, si vous le voulez bien, sur les observations faites par les meilleurs juges qui soient : les lecteurs.

« C’est un roman qui plonge le lecteur dans l’ambiance médiévale dès les premières lignes. Sa facture apporte, grâce à une méthodique reconstitution bien documentée, appuyée par un vocabulaire pittoresque de l’époque, une bouffé d’air frais qui fait du bien et un réel dépaysement. Un fort ressenti émotionnel vous envahit en accompagnant Joaven et ses compagnons dans leur tumultueux pèlerinage. »

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?

En entreprenant le pèlerinage, le pérégrinant quitte un monde qu’il connaît pour découvrir un monde inconnu et, paradoxalement, il est à la fois seul et accompagné.

Seul, dans sa démarche volontaire pour un motif qui lui tient à cœur et qui ne regarde que lui.

Accompagné, car il tisse de nouveaux liens. Il découvre les autres en même temps qu’il se découvre lui-même, à travers les aléas et les dangers de l’aventure.

La démarche et ses enjeux sont les mêmes de nos jours qu’au Moyen Âge.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Je me sens en « résonance » avec cette époque qui me semble familière. L’être humain, qu’il vive au Moyen Âge ou aujourd’hui, réagit toujours de la même manière.

Donc de grands événements, comme Compostelle ou la guerre de « Cent Ans », ou encore des manifestations de la vie quotidienne, me servent de toile de fond. Je respecte la rigueur historique en évitant les anachronismes et j’y ajoute ma touche romanesque. Mes personnages imaginaires évoluent ainsi dans un contexte historique authentique.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Actuellement, j’ai terminé l’écriture d’un troisième volet de la saga Joaven : L’abbaye du péché en cours de relecture et je prépare le quatrième volet.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

En ce qui concerne le pèlerinage, s’il n’est plus aussi dangereux qu’autrefois, il reste toujours une aventure qui marque la vie à tout jamais. Joaven vous incitera peut-être à entreprendre ce que le Conseil de l’Europe a déclaré en 1987 être le « Premier itinéraire culturel ». Pour ceux qui ont déjà fait le pèlerinage, c’est avec émotion, je pense, que vous le referez en compagnie de Joaven avec sept siècles d’écart.

Suivez les pas de Joaven, le dépaysement est total et garanti et sachez qu’il y a toujours un avant et un après Compostelle.

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Diamant

Le pèlerinage ne semblait pas être une aventure de tout repos au Moyen Âge. Malgré cela, la lecture de ce livre nous apporte, grâce à une méthodique reconstruction, une bouffée d'air frais qui fait du bien.

Sophie P.

Essonne

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Diamant

Roman historique très bien documenté, prenant de bout en bout. Chute inattendue. A lire sans modération.

Zappela Dominique

Essonne

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Diamant

Dans ce roman, on a un fort ressenti de vivre avec Joaven, le personnage principal. Le découpage de l'intrigue est très cinématographique. Dépaysement garanti. Un très agréable moment de lecture.

Annick S.

Paris

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Diamant

Excellent livre qui, au-delà de son intrigue policière, replace la voie de Tours à sa place de Grande voie de Compostelle

Jean-Luc Huchet

Président de l'association des amis de Compostelle.

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Date de sortie

Chroniques criminelles, Tome 1 : Pélerinage mortel

  • France : 2017-09-12 (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Avec Joaven, sur les chemins de compostelle - Français

Les chiffres

lecteurs 3
Commentaires 7
extraits 1
Evaluations 3
Note globale 8 / 10