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Chroniques de l'Après-Monde



Description ajoutée par lninwonderland 2014-10-15T13:12:22+02:00

Résumé

Depuis que sa famille et ses amis ont été décimés par un virus mortel, la jeune Casca mène une existence solitaire dans la station souterraine qui l’a vue naître. Son quotidien est rythmé par les réparations des machines qui la maintiennent en vie. Mais une fillette ne peut entretenir seule un immense abri prévu pour accueillir des centaines d’habitants. Les unes après les autres, les machines finissent par tomber en panne. Le jour où le système de survie lâche à son tour, Casca n’a plus le choix : elle doit abandonner la station…

Le problème, c’est qu’en surface le monde n’est plus qu’un désert aride depuis que les pluies de bombes nucléaires ont rasé les villes et irradié les sols. Du moins, c’est ce qu’on a toujours raconté à Casca qui va découvrir, à son grand étonnement, que l’Homme est capable de s’adapter, d’évoluer… mais surtout de régresser.

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Classement en biblio - 26 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par evaman10 2015-02-26T15:16:53+01:00

Chapitre 1

Vous dire mon nom me parait bien futile, car, depuis le temps que j’erre dans les landes désolées et ravagées de ce que les autochtones appellent l’Après-Monde, on m’a désignée de bien des façons différentes. La Marcheuse, l’Étrangère, l’Ombre Furtive et l’Errante sont quelques-uns des sobriquets dont on m’a affublée au fil des ans et des villes. Néanmoins, puisque la politesse est l’une des rares choses que ma mère ait pu me transmettre avant de disparaître, il convient de vous apprendre mon nom. À ma naissance, mes parents m’avaient baptisée Casca. Je n’avais pas douze ans quand ils sont morts, tout comme le reste de ma famille, mes amis et la totalité des gens de mon entourage.

À cette époque, d’aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours vécu dans ce labyrinthe de couloirs et de pièces étroites, ce dédale souterrain censé me protéger de je ne savais quel danger invisible et j’avais tellement arpenté ses corridors bétonnés, remplis de tubulures métalliques, éclairés par une multitude de guirlandes clignotantes, que j’avais l’impression que cet enchevêtrement de niveaux superposés était devenu une extension de moi-même. Je pouvais l’entendre respirer à travers les tuyaux du système d’aération, je savais quand il grondait de colère, et je comprenais même ses envies de plus en plus pressantes de se reposer.

Cette maison souterraine, enfouie des dizaines de mètres sous la surface du monde foulé autrefois par les hommes, s’appelait l’abri 101-42-1, et c’était le seul endroit que je connaissais. C’était mon chez-moi. Petite, j’aurais tout donné pour m’en extraire afin de partir à l’aventure. Je me sentais l’âme d’une exploratrice.

Stupide rêve de fillette ignorante.

Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait à l’extérieur. Pour tout vous dire, j’étais née à l’intérieur de l’abri, à l’instar de mon père, ma mère, mes grands-parents et leurs ancêtres avant eux. Eux non plus n’avaient jamais vu la lumière du soleil. À ce qu’on racontait, elle n’avait rien à voir avec l’éclairage froidement artificiel de nos corridors. Je rêvais de la voir, un jour. Plût à Dieu qu’il n’en fût jamais ainsi.

Ma vie d’alors se résumait à apprendre quantité de choses que je considérais comme inutiles – comme je me trompais ! – en compagnie d’autres enfants. Notre école se limitait à une unique pièce carrée de dix mètres sur dix, remplie d’une vingtaine de bancs disposés en rangs d’oignons face à un tableau tactile, lui-même connecté à la tablette individuelle que possédait chacun des élèves par le biais du réseau informatique. Notre professeur s’appelait Herbet Varrick. Monsieur Varrick était malingre, petit, chauve et se tenait légèrement vouté. Sa longue veste bleue trop grande pour lui, du même bleu que celui des travailleurs manuels, était éliminée aux endroits où elle touchait le sol. L’homme n’était pas agréable à regarder, mais il compensait son physique disgracieux par un intellect hors du commun et un dévouement de tous les instants. Je me souviens que lorsqu’il parlait, nous l’écoutions avec respect – et une pointe de crainte, il me faut l’avouer. C’est lui qui m’a appris les bases de ce que je sais aujourd’hui, et si je suis devenue telle que je suis c’est à lui que je le dois ; cet homme trop frêle pour se servir de ses mains a façonné mon esprit durant des années, lorsque j’avais de quatre à onze ans pour être précise. Et même après sa mort il aura continué à m’instruire, via les innombrables antiquités qu’il avait entassées dans sa chambre et qu’il appelait des livres.

Quand je n’étais pas à l’école, je passais le plus clair de mon temps à m’amuser avec les autres enfants. Les activités récréatives dans cette forteresse souterraine étaient, vous vous en doutez, fortement limitées. De fait, nous jouions souvent à cache-cache ou aux jeux de dés, mais ce que nous préférions était de loin les jeux de rôle. En effet, puisque nous ne pouvions pas voir le monde extérieur et que nous n’en connaissions que les informations contenues dans la banque de données, nous avions décidé de le recréer en interne. La salle de jeux fut ainsi repeinte par nos soins – je me chargeai moi-même, honneur suprême, de la représentation du soleil – tandis que les costumes furent confectionnés par nos mères. Souvent, nous nous amusions à reproduire des scènes de la vie quotidienne de nos ancêtres, comme faire les courses au supermarché ou s’occuper du jardin, mais parfois, nous nous montrions plus ambitieux en réduisant à l’échelle d’une pièce les derniers instants de la vie à la surface. Nous nous répartissions alors en deux groupes : l’Alliance Totale de l’Atlantique Nord, soit l’ATAN, et la Coalition Afro-Russe Asiatique, aussi appelée CARA. Il n’y avait ni gentils, ni méchants et puisque de toute façon, au final, tout le monde avait perdu, personne ne rechignait à appartenir à un camp ou à l’autre. Ensuite, nous jouions à la guerre, comme tous les enfants de notre âge. Au début, nous nous tapions dessus à l’aide d’objets en mousse et en mimant des armes à feu, mais petit à petit, à mesure que les lacunes dans nos connaissances se voyaient comblées et que nous grandissions, nous avons ajouté des éléments géostratégiques jusqu’à finir par ne plus nous battre que via des groupes de pions sur une carte du monde. Nous avions, en quelque sorte, créé un jeu de société.

À côté de ces divertissements puérils, j’accompagnais également, une fois par semaine, mes parents à leur travail : mon père dans la salle des machines, afin qu’il m’apprenne les rudiments de la mécanique, et ma mère dans son laboratoire de chimie. Cette dernière, à l’instar de la plupart de ses confrères, faisait des recherches sur un vaccin et essayait à chaque fois de me convaincre du caractère vital de ses expériences. Je la revois encore me dire Casca, un jour, je sauverai peut-être le monde. Il y avait un tel feu dans ses yeux, une telle passion. Mais moi, à la vérité, je n’aimais pas ces séances ; je ne comprenais rien au tableau de Mendeleïev et encore moins à la composition chimique des substances multicolores qui tapissaient les murs du labo. Par contre, j’attendais toujours avec impatience les cours particuliers de mon père. Technicien dans la salle des machines, il s’occupait de réparer les défaillances dues à l’âge antédiluvien des installations : fuites du système de refroidissement, trous dans les canalisations d’eau, ainsi que toute une série de rénovations mineures. J’adorais le voir se glisser sous les tuyaux, outils à la main, et transpirer pour le bien-être de ses camarades. Cela me parlait beaucoup plus, me semblait infiniment plus utile que les petites fioles de Maman. Je me trompais, bien sûr, mais vous savez comment sont les enfants à cet âge, certaines réalités leur échappent et je ne faisais pas exception à la règle.

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Commentaire le plus apprécié

Lu aussi

Geoffrey Claustriaux est un auteur très prometteur que j'ai découvert il n'y a pas longtemps lors du Fesiv'arts.be. Quand j'ai vu ses trois ouvrages présentés sur le stand, je me suis directement tournée vers celui-ci. La quatrième de couverture m'a intriguée. Elle m'a donné envie de savoir comment l'auteur imaginait notre monde après avoir été ravagé par les bombes atomiques. Ce qui a fait que j'ai de suite acheté ce livre.

Et je n'ai pas été déçue. Ce livre est un petit peu écrit comme un journal intime. L'héroïne, Casca, nous raconte tout ce qu'elle a traversé depuis qu'une épidémie a tué sa famille et ses amis. Je l'ai vue grandir et évoluer comme si j'avais moi aussi vécu cette aventure.

Une héroïne qui veut partir à l'aventure, qui est très curieuse et caractérielle mais aussi sentimentale. J'ai partagé chacun de ses sentiments. Autant la haine, que la compassion, la vengeance ou l'amour et l'amitié.

Une histoire divisée en deux parties. La première ou l'héroïne n'est encore qu'une enfant, qui vit avec ses parents et ses amis, dans l'abris dans lequel elle a grandit. On y découvre son quotidien, comment ils vivent. Ainsi que la liberté à laquelle l'héroïne rêve. Suivit de l'épidémie dont elle est la seule survivante et où elle doit apprendre à se débrouiller seule. La deuxième partie où elle doit remonter à la surface de la terre, où elle croyait que personne ne vivait à cause des radiations. Mais elle découvre que tout ce qu'on lui a dit depuis son enfance n'est pas vrai. L'air de la terre n'est pas radioactif et les humains peuvent donc vivre à la surface. Elle décide donc de partir à la recherche d'autres humains. Et elle tombe sur plusieurs ville, certaines avec des pratiques étranges ou venues d'un autre temps et d'autres tout a fait normales. Une fois on voit l'évolution que les humains peuvent avoir mais aussi les régressions qui les renvoient à l'état d'animaux sauvages. Voici une histoire riche en rebondissements et pleine de suspens. Où la survie prime sur le reste.

Mais ce n'est pas que ça. C'est aussi un livre qui m'a amené à me poser des questions. Autant sur l'homme, que sur le monde. Sur les sentiments que l'on peut avoir, la manipulation, ce que l'on fait aux autres mais aussi à notre planète. Des questions sur notre vie et toute l'humanité. Je me suis demandée ce que j'aurais fait si je m'étais retrouvée à la place de l'héroïne.

Un style d'écriture autant percutant que fluide et très agréable à lire. Une histoire qui pourrait être vraie. Des questions que l'on se pose tout au long de l'histoire. Ainsi que beaucoup de rebondissements et d'émotions différentes font de ce livre un ouvrage divertissant et intelligent.

Un énorme coup de coeur pour moi (et c'est une première dans ce genre de livre). Je vous le recommande donc chaudement. Pour ma part, je vais m'empresser de découvrir les autres livres de cet auteur que je mettrai au même rang que les grands auteurs de best-sellers.

http://chroniques-etoilees.blogspot.be/2014/12/chroniques-de-lapres-monde-geoffrey.html

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Commentaires récents

Bronze

Malgré un début de livre très prenant et une apocalypse très intéressante, l'univers post-apocalyptique en lui même manque de finalité, de logique, d'originalité et de subtilité. Les meilleurs idées sont des reprises d'œuvres (telles que Fallout, Mad Max, Fallout, la Machine à explorer le temps, Fallout, etc) et de l'Histoire humaine. Ce qui est bien dommage, puisque l'univers post-apocalyptique permet aux auteurs de remodeler notre monde en jouant de leurs imaginations (tel que l'a fait Bernard SIMONAY dans le Phénix). Ce n'est pas un mauvais roman mais c'est loin d'être le meilleur dans le genre post-apocalyptique.

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Argent

Très bon roman.

Même si le début nous laisse penser à un roman inspiré du jeu Fallout, l'écriture et la qualité des personnages (enfin, surtout de Casca, l’héroïne) nous fait oublier le jeu vidéo pour nous plonger dans l'univers et les aventures.

La style à la première personne racontant son histoire en hésitant pas à ajouter des remarques sur le futur de l'histoire, faisant monter la tension, est ce qui rend le roman vraiment addictif.

Bravo monsieur Claustriaux, j'ai décidé de rentrer dans votre littérature via ce roman, et je n'ai pas été déçu.

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Or

Ma chronique complète : https://ombrebones.wordpress.com/2018/01/08/les-chroniques-de-lapres-monde-geoffrey-claustriaux/

Plus qu’un roman, les Chroniques de l’Après-Monde est une critique de notre société et de nos mœurs. Si tout s’est effondré, c’est à cause d’Internet, des abus de pouvoir, de l’hyper protectionnisme des états, des egos surdimensionnés de quelques puissants. Et si elle rencontre effectivement des peuples dégénérés (selon nos critères sociaux), des barbares, des cannibales, des bandits ou des arnaqueurs, elle croise aussi des personnes au grand cœur qui n’hésitent pas à l’aider. Rien n’est manichéen, dans ce périple. Et cela nous force à réfléchir sur notre actualité, sur nos actes, sur notre vision parfois trop pessimiste de l’être humain. Les messages forts sont présents tout au long du récit, à travers les anecdotes de l’héroïsme, sans toutefois nous écraser. Casca n’a rien d’une moralisatrice. Elle est terriblement humaine, dans chacun de ses actes, depuis sa naïveté à son cynisme, puis à sa reprise d’espoir.

Pour moi, ce roman est clairement une réussite sur tous les points. Il est addictif (je l’ai lu en deux jours seulement !), bien écrit, engagé sans être lourd, et nous permet de suivre une héroïne à laquelle il est facile de s’identifier. Comme je lis très peu de post-apocalyptique (jamais en fait) je ne sais pas s’il contient des clichés ou des maladresses liés au genre littéraire concerné. Ce dont je suis sûre, en revanche, c’est que nous devrions tous prendre la peine de lire les Chroniques de l’Après-Monde et de réfléchir aux thématiques qu’aborde le roman, qui me paraissent plus importantes que jamais dans notre monde actuel.

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Bronze

Retrouvez toutes mes chroniques sur mon blog : http://www.lesfantasydamanda.wordpress.com

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--- Un récit effrayant de réalisme ---

Je crois que c’est la plus grande qualité de ce one-shot. Par moments, j’avais l’impression de découvrir l’avenir de notre monde, de voir la bêtise de l’homme le mener jusqu’à sa presque destruction. Sur ce point, je dis donc bravo à l’auteur, car il a réussi à me faire froid dans le dos, tant j’ai cru à ce qu’il racontait. Durant ma lecture, j’ai vu des millions – des milliards ! – de morts et, malgré cela, un espoir de sauver l’humanité de ses propres erreurs.

Je n’ai qu’un seul reproche à ce sujet : il me paraît utopique d’affirmer qu’après autant d’années, les différents groupes ayant survécu parlent tous la même langue et se comprennent sans difficultés…

--- Une forme inhabituelle ---

Chroniques de l’Après-Monde s’apparente à la fois à un journal intime et à un livre d’histoire. C’est original, c’est certain et, au premier abord, j’ai été séduite par cette nouveauté. Seulement voilà : raconter l’action au passé, eh bien, ça enlève tout le suspense, ça dénature les rebondissements – on sait déjà que Casca va survivre à tout ce qui lui arrive, puisqu’elle a écrit ses mémoires. Ce choix peu conventionnel est donc à double-tranchant mais je salue tout de même l’audace de Geoffrey Claustriaux.

Quoi qu’il en soit, je me suis heurtée à une barrière infranchissable qui m’a empêchée de vivre pleinement les choses. D’ailleurs, à force d’emmagasiner des informations sur ce qu’est devenu ce nouveau monde, j’ai commencé à m’ennuyer… mais pas très longtemps !

--- Un tournant plus sanglant ---

Alors que ce roman perdait peu à peu de son attrait à mes yeux, il s’est soudainement transformé en une sorte de… Ah, j’allais dire Hunger Games, mais ce n’est pas encore ça. Enfin bref, vous m’avez compris !

Or, ce rebondissement m’a permis de me replonger dans l’histoire avec davantage d’entrain. Ouf !

--- Mais où l’auteur nous emmène-t-il donc ? ---

Cette question n’a pas cessé de me trotter dans la tête jusqu’aux trois quarts du livre. Certes, au début, Casca avait un but bien défini : survivre. Mais une fois sortie de l’abri, tout a changé. Geoffrey Claustriaux a alors fait le choix de nous raconter des parties de sa vie, mais celles-ci paraissaient parfois prises au hasard. Bref, je ne savais pas où il voulait en venir.

Enfin, après bien des pages, le récit prend une tournure plus intéressante, me permettant de m’attacher vraiment à Casca, de mieux comprendre ses émotions. Il faut dire qu’entre son désir d’indépendance et ses multiples voyages, ses aventures ne sont pas de tout repos !

--- Ce petit quelque chose qui m’a manqué ---

Si j’ai apprécié la fin – les révélations sont très intéressantes ! -, j’aurais aimé que l’auteur approfondisse son histoire. Il s’est en effet concentré sur le cadre, plutôt réaliste, dans lequel elle s’inscrit, mais cela ne suffit pas à la rendre totalement attrayante et ce, en dépit d’un talent certain pour narrer les péripéties de son personnage principal.

Ce fut donc une lecture un peu mitigée, ce one-shot présentant autant de points positifs que négatifs.

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Or

De tous les livres de cet auteur, celui-ci est mon préféré ! J'ai apprécié le suspense et la manière de raconter cette histoire. On sent aussi que l'auteur affine sa plume et les décors sont nettement moins dépouillés que dans la saga "les royaumes éphémères" : plus facile d'entrer dans un univers décrit en profondeur. J'adorerais lire une suite mais ce n'est malheureusement pas prévu.

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Or

Rien que du plaisir dans ce récit post apocalyptique ! Très belle écriture ! J'en redemande !!

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Or

Une dystopie étonnante et différente de ce que j'ai pu lire jusqu’à maintenant. Ce roman est écrit sous la forme d'un journal intime et donc à la première personne, on suit Casca, ses pensées, ses idées, ses peurs... On la découvre, on apprend à la connaitre lorsqu'elle vit en vase clos dans sa station, on l'admire même, après tout ce n'est qu'une enfant lorsqu’elle se retrouve seule. Et puis son monde s’étend, elle découvre l’extérieur, rencontre d'autre humains. Et elle s'aperçoit que malgré la catastrophe, les humains ne sont pas plus solidaire contrairement à ce qui se passe dans son abri. elle découvre l'horreur du fanatisme, se retrouve prisonnière d'une ville qui ne dépareillerait pas en Rome antique, elle apprend à se battre, à survivre. Ce que je trouve génial dans ce roman, c'est que j'ai vraiment eu l'impression que c’était elle qui racontait. avec des mots simples elle raconte sa vie, nous emmène avec elle. Je suis passer par toute les émotions, la tristesse, la peur, l'horreur, la rage... l'auteur à parfaitement réussi à me faire ressentir les sentiments de Casca. Je me suis retrouvée dans une dystopie à la fois sombre, pleine d'espoir, d'angoisse et surtout affreusement réaliste... une véritable aventure que j'ai eu énormément de mal à lâché, et qu'une fois fermée je me suis retrouvée avec le coeur battant et complètement chamboulée, je me suis dit "ah quand même, et le pire c'est que ça pourrait arriver". Un véritable coup de cœur pour moi.

http://lecercledelivres.blogspot.fr/2015/09/chroniques-de-lapres-monde-geoffrey.html

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Or

Chroniques de l'Après-Mondes est le roman qui m'a fait découvrir le genre post-apocalyptique. Et j'ai adoré. C'est clair, net et efficace. Le héros est parfois un anti-héros qui se salit, qui fait des choses déplorables pour rester en vie, et qui parfois prend des chemins qui n'auraient pas été les nôtres. Mais qu'importe, l'histoire est prenante et je l'ai dévoré en quelques jours à peine, malgré mon manque de temps à accorder à la lecture. Pour ce livre, je l'ai pris, et ne l'ai pas regretté. Un livre à découvrir pour les amateurs du genre, mais aussi pour ceux qui désirent s'essayer à ce type de littérature.

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La jeune Casca, 12 ans, dite également « la Marcheuse », « l'Etrangère », « L'ombre furtive » ou « l'Errante » a passé toute son enfance dans les dédales d'un abri souterrain en compagnie de sa mère, scientifique, et de son père, mécanicien. Vivant en vase clos, elle a toujours rêvé de pouvoir profiter de la lumière du soleil et de se rouler dans l'herbe verte des prairies de la surface. Mais depuis déjà plusieurs générations, les survivants d'une guerre terrible entre l'ATAN (puissances de l'Ouest) et la CARA (forces de l'Est et du Sud), doivent rester sous terre pour échapper aux dangers de la radioactivité et des autres pollutions qui contaminent la terre. Une nuit, sa mère, appelée en urgence, disparaît et son père meurt victime d'un virus inconnu. Casca se retrouve seule et unique survivante dans une station bien trop grande pour elle. Peu à peu, les machines permettant la survie tombent en panne les unes après les autres. Une dizaine d'années plus tard, Casca n'a plus d'autre alternative que de quitter les lieux et de partir chercher sa mère dans le vaste monde...

C'est un pur roman de science-fiction post apocalyptique que nous propose Geoffrey Claustriaux avec ses « Chroniques de l'Après-monde ». Nous suivons Casca, la jeune héroïne courageuse, dans une quête qui la mène de ville en ville et presque d'univers en univers. Ainsi par exemple, passe-t-on avec elle d'une ambiance western avec convoi de troupeaux dans le désert à la fureur de jeux du cirque dignes de la Rome la plus décadente. Chaque visite de site donne lieu à une sorte de nouvelle indépendante, ce qui donne une intrigue séquentielle avec un fil rouge des plus ténus, la recherche de la mère. La chute, qu'on se gardera de dévoiler, est assez surprenante et suffisamment ouverte pour permettre sans doute l'écriture d'autres épisodes autour de ce personnage récurrent. Le style de l'auteur est efficace, ramassé et même compact. Il lui suffit de 200 pages pour déployer ce « roadbook » là où la plupart des auteurs auraient besoin du double ! Les descriptions de décor et d'états d'âme sont réduites au minimum ce qui peut plaire aux amateurs de minimalisme et déplaire à ceux qui veulent qu'un auteur explique tout par le menu. Intéressant malgré une intrigue un peu faible. Se lit très vite et s'oubliera tout autant.

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Lu aussi

Geoffrey Claustriaux est un auteur très prometteur que j'ai découvert il n'y a pas longtemps lors du Fesiv'arts.be. Quand j'ai vu ses trois ouvrages présentés sur le stand, je me suis directement tournée vers celui-ci. La quatrième de couverture m'a intriguée. Elle m'a donné envie de savoir comment l'auteur imaginait notre monde après avoir été ravagé par les bombes atomiques. Ce qui a fait que j'ai de suite acheté ce livre.

Et je n'ai pas été déçue. Ce livre est un petit peu écrit comme un journal intime. L'héroïne, Casca, nous raconte tout ce qu'elle a traversé depuis qu'une épidémie a tué sa famille et ses amis. Je l'ai vue grandir et évoluer comme si j'avais moi aussi vécu cette aventure.

Une héroïne qui veut partir à l'aventure, qui est très curieuse et caractérielle mais aussi sentimentale. J'ai partagé chacun de ses sentiments. Autant la haine, que la compassion, la vengeance ou l'amour et l'amitié.

Une histoire divisée en deux parties. La première ou l'héroïne n'est encore qu'une enfant, qui vit avec ses parents et ses amis, dans l'abris dans lequel elle a grandit. On y découvre son quotidien, comment ils vivent. Ainsi que la liberté à laquelle l'héroïne rêve. Suivit de l'épidémie dont elle est la seule survivante et où elle doit apprendre à se débrouiller seule. La deuxième partie où elle doit remonter à la surface de la terre, où elle croyait que personne ne vivait à cause des radiations. Mais elle découvre que tout ce qu'on lui a dit depuis son enfance n'est pas vrai. L'air de la terre n'est pas radioactif et les humains peuvent donc vivre à la surface. Elle décide donc de partir à la recherche d'autres humains. Et elle tombe sur plusieurs ville, certaines avec des pratiques étranges ou venues d'un autre temps et d'autres tout a fait normales. Une fois on voit l'évolution que les humains peuvent avoir mais aussi les régressions qui les renvoient à l'état d'animaux sauvages. Voici une histoire riche en rebondissements et pleine de suspens. Où la survie prime sur le reste.

Mais ce n'est pas que ça. C'est aussi un livre qui m'a amené à me poser des questions. Autant sur l'homme, que sur le monde. Sur les sentiments que l'on peut avoir, la manipulation, ce que l'on fait aux autres mais aussi à notre planète. Des questions sur notre vie et toute l'humanité. Je me suis demandée ce que j'aurais fait si je m'étais retrouvée à la place de l'héroïne.

Un style d'écriture autant percutant que fluide et très agréable à lire. Une histoire qui pourrait être vraie. Des questions que l'on se pose tout au long de l'histoire. Ainsi que beaucoup de rebondissements et d'émotions différentes font de ce livre un ouvrage divertissant et intelligent.

Un énorme coup de coeur pour moi (et c'est une première dans ce genre de livre). Je vous le recommande donc chaudement. Pour ma part, je vais m'empresser de découvrir les autres livres de cet auteur que je mettrai au même rang que les grands auteurs de best-sellers.

http://chroniques-etoilees.blogspot.be/2014/12/chroniques-de-lapres-monde-geoffrey.html

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Date de sortie

Chroniques de l'Après-Monde

  • France : 2014-09-25 - Poche (Français)

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