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Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée. Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis la chute des murs qui séparaient les hommes des faës. Pour moi, un bon faë est un faë mort. Seulement, les faës Seelie sont moins dangereux que les Unselie. Ils ne nous abattent pas à vue . Ils préfèrent nous garder pour... le sexe.
Au fait, je m'apelle MacKayla Lane, Mac pour les intimes. Je suis une sidhe-seer.
La bonne nouvelle : nous sommes nombreux.
La mauvaise : nous sommes le dernier rempart contre le chaos.
Afficher en entier— Respirez lentement et profondément, mademoiselle Lane. Vous allez vous y faire, ce n'est qu'une question de concentration.
J'ouvris la bouche et pris une grande bouffée d'air, sans le moindre résultat.
— Je vous ai dit de respirer, dit Barrons. Pas d'imiter un poisson hors de l'eau.
Afficher en entier- Qu'êtes-vous ? demandai-je sans préambule.
Le regard qu'il m'adressa était pure innocence.
- Je ne vous suis pas.
- Vous avez sauté d'une hauteur de dix mètres, dans cet entrepôt. Vous auriez dû vous briser une jambe, voire les deux. Alors, je répète : qu'êtes-vous ?
Il esquissa un geste évasif.
- Un type avec une corde ?
Afficher en entierIl me plaqua contre le mur et m'y maintaint, une main serrée autour de mon coup, tandis que son regard noir parcourait mon visage, ma gorge, mes seins qui se soulevaient au ryhtme de ma respiration haletante- dans la mesure où l'on peut qualifier de respiration mes tentatives frénétiques pour inhaler le peu d'air qu'il m'autorisait à prendre.
Si j'avais disposé d'assez d'oxygène poue cela, j'aurais éclaté d'un rire désabusé. Que voulait-il? Certainement pas me séduire, j'en aurais mis ma main au feu. Il n'était pas mon genre, et je n'étais pas le sien. Au passage, je me demandais bien quel type de femme pouvait faire fantasmer un homme aussi frois et dédaigneux...
Afficher en entierSon visage avait encore changé. A présent, ses traits étaient fermées, ses mâchoires serrées, son regard vide. En un instant, il avait perdu toute sa séduction. Quant à moi, j'étais atterrée. Les femmes n'étaient donc que des choses à ses yeux ? J'avais l'impression de n'être qu'un objet jetable par-dessus le marché. Je frémis de dégoût. Cet homme était bien du genre à se débarrasser de ses conquêtes comme d'un mouchoir en papier ou d'un préservatif usagé. Je l'imaginais lançant une malheureuse par la fenêtre de sa voiture ou de son jet privé.
Aline avait-elle fréquenté ce monde-là ?
Afficher en entierQu'il fût bon ou mauvais, qu'il eût raison ou tort, il était un phare dans ma nuit.
Afficher en entier-Parfois, il faut tirer un trait définitif sur son passé pour se donner un avenir, reprit-il, comme s'il avait lu dans mes pensées. Ce n'est jamais facile, mais c'est ce qui fait la différence entre ceux qui s'en sortent et les autres, les victimes. Vous devez lâcher ce qui s'en va pour survivre à ce qui arrive…
Afficher en entier- Qu'avez-vous fait avec V'lane en Faery? demanda Barrons d'un ton trop désinvolte pour êre honnête.
Afficher en entier- Pourquoi ne m'avez-vous pas dit que vous aviez rencontré V'lane , mademoiselle Lane ? me demanda-t-il d'un ton suave.
Je sursautai.
- Comment le savez-vous ?
- Il me l'a dit.
- Vous le connaissez ? demandai-je, indignée.
- Je connais tout, mademoiselle Lane.
- Vraiment ? Dans ce cas, qui est le Haut Seigneur ?
Pas un faë, j'en était certaine, mais il ne m'avait pas semblé tout à fait humain non plus.
- Votre ex-futur-beau-frère, répondit Barrons, imperturbable. Ce qui devrait m'inciter à me méfier de vous, soit dit en passant.
Afficher en entierIl était vêtu avec l'élégance sans ostentation de ceux qui n'ont rien à prouver.
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