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Il a oublié son propre nom, n’est plus mû que par la force de sa volonté. Criblé de flèches, entaillé jusqu’à l’os, il tend une main, puis l’autre. La terre même rejette son corps nu. Ses ongles se brisent et saignent. Ses orteils dérapent tandis qu’il cherche une prise sur la paroi de la falaise. Son sang noircit la pierre froide de la Forge.
Pourtant, il ne peut s’arrêter de grimper.
Ses poursuivants, eux, ne s’arrêteront pas.
Il les entend, beaucoup plus bas : les cris délirants des grecklings, créatures au cuir épais, les cliquetis métalliques de leurs maîtres, les ordres sévères de ses anciens geôliers et, pire que tout, montant comme de la vapeur, les douces notes du chant des devins.
Des larmes brûlantes coulent sur ses joues froides.
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