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Liste des extraits

Lestat à propos de Louis :

Il avait pleuré ma disparition, je veux bien lui rendre cette justice. Mais il a un tel talent pour jouer les éplorés ! Il porte le chagrin comme d'autres portent du velours ; la tristesse lui va au teint comme la lumière des chandelles ; les larmes lui siéent comme des bijoux.

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La maison-mère du Talamasca, en dehors de Londres, silencieuse dans son immense parc de chênes séculaires, avec ses toits en pente et ses immenses pelouses recouvertes d’une profonde couche de neige immaculée.

Un bel édifice de quatre étages, avec d’innombrables fenêtres à meneaux et ses cheminées qui ne cessent d’envoyer la nuit leur panache tourbillonnant de fumée.

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Par exemple, l’abandon de mon corps puissant était-il vraiment si méprisable ? Cette petite crapule ne pouvait même pas utiliser le corps humain qu’il avait. Il avait joué le parfait gentleman pendant une demi-heure à la table de café, puis il avait tout gâché avec ses gestes maladroits et sans grâce sitôt qu’il s’était levé. Il ne serait jamais capable d’utiliser ma force physique. Il ne parviendrait jamais non plus à contrôler mes pouvoirs télékinésiques, malgré tous les dons psychiques qu’il prétendait avoir. Peut-être se débrouillait-il bien en télépathie, mais quand il s’agissait de mettre en transe ou d’envoûter, je le soupçonnais de ne même pas commencer à utiliser ces dons-là. Je doutais qu’il fût capable d’avancer très vite. En fait, il serait maladroit, lent et inefficace. Sans doute ne serait-il même pas en mesure de voler. Peut-être même se mettrait-il dans un bien mauvais cas.

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Louis ne m’entendit pas arriver par les hautes herbes devant sa petite maison.

Je me glissai dans la pièce, comme une grande ombre fugitive et j’étais déjà installé en face de lui dans ma bergère préférée de velours rouge – voilà longtemps que je l’avais apportée là pour mon propre usage – quand il leva les yeux.

« Ah ! c’est toi ! » dit-il aussitôt, et il referma le livre.

Son visage, très mince et aux traits fins par nature, un visage d’une exquise délicatesse malgré son évidente énergie, était superbement gorgé de sang. Il avait chassé de bonne heure, j’avais manqué cela. Je restai une seconde totalement accablé.

C’était néanmoins un vrai supplice de Tantale que de le voir si animé par la sourde palpitation du sang humain. J’en sentais d’ailleurs l’odeur, ce qui donnait une étrange dimension au fait d’être près de lui. Sa beauté m’a toujours rendu fou. Je crois que je l’idéalise dans mon esprit quand je ne suis pas avec lui ; mais, quand je le revis, je succombe.

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Un moment je songeai à mon bien-aimé Louis. Sans doute était-il dans sa petite maison croulante blottie au cœur de son jardin marécageux de La Nouvelle-Orléans, lisant comme il le faisait toujours à la lueur de la lune, ou bien s’octroyant la flamme frissonnante d’une unique chandelle si d’aventure la nuit était sombre et nuageuse. Mais il était trop tard pour dire adieu à Louis… S’il y avait un être parmi nous qui comprendrait, c’était Louis. C’était du moins ce que je me disais. Le contraire sans doute est plus proche de la vérité…

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C’est cette nécessité précisément qui m’avait amené à créer mes jeunes disciples : Louis de Pointe du Lac, qui, au dix-neuvième siècle, devint mon patient et souvent tendre camarade, puis avec l’aide involontaire de ce dernier, la belle et fatale enfant vampire, Claudia. Durant ces nuits de vagabondages solitaires de la fin du vingtième siècle, Louis était le seul immortel que je voyais assez souvent. Il était le plus humain de nous tous, le moins divin.

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Claudia expia ce crime : elle fut exécutée plus tard par un redoutable rassemblement de buveurs de sang qui prospéraient au cœur même de Paris dans l’abominable Théâtre des Vampires. J’avais enfreint les règles en transformant en buveur de sang une enfant si petite et cette seule raison aurait peut-être suffi à décider les monstres parisiens à se débarrasser d’elle. Mais elle aussi avait violé leurs lois en essayant de détruire son créateur, et ce fut sans doute pour cela qu’ils l’arrachèrent à ses ténèbres habituelles pour l’exposer à l’aveuglante lumière du jour qui eut tôt fait de la réduire en cendres.

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Sauf pour Claudia. Je rêvais de plus en plus souvent d’elle. Laissez-moi vous expliquer : elle avait été détruite plus d’un siècle auparavant, et pourtant je sentais sans cesse sa présence, comme si elle était au coin de la rue.

Ce fut en 1794 que je créai ce succulent petit vampire à partir d’une orpheline mourante, et soixante ans s’écoulèrent avant qu’elle ne se dressât contre moi. « Je vais te mettre pour toujours dans ton cercueil, père. »

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Ne l’oubliez pas, les débuts sont toujours pénibles et la plupart ont un côté artificiel. C’était une époque de rêves et une époque de cauchemars… vraiment ? Quand donc ? Et toutes les familles heureuses ne se ressemblent pas ; même Tolstoï a dû comprendre cela. Je ne peux pas m’en tirer avec un « Au commencement », ou bien « À midi, on m’a jeté à bas du chariot de foin », sinon je le ferais. Je me débrouille en général avec ce que je peux, croyez-moi. Et, comme l’a dit Nabokov par la voix de Humbert Humbert, « On peut toujours compter sur un meurtrier pour avoir un style fleuri ». Est-ce que ça ne pourrait pas vouloir dire « expérimental » ?

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Vers la fin des années 1980, je n’étais plus du tout le jeune et élégant vampire que j’avais été jadis, si attaché à sa classique cape noire et à sa dentelle de Bruges, le vrai gentleman, avec sa canne et ses gants blancs, qui dansait sous les réverbères à gaz.

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