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Permets-moi d’ajouter que certains de ces livres étaient le produit de cette invention miraculeuse qu’était la presse à imprimer. Quoique fort surpris de leur aspect, je leur préférai comme bien des érudits d’alors la beauté des vieux volumes écrits à la main. Ironiquement, la presse à imprimer existait depuis longtemps que les gens se vantaient toujours de posséder une bibliothèque manuscrite.

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Il voyagea plusieurs jours et nuits d’hiver sans soleil, mais il ne lui fallut pas longtemps pour entendre l’appel d’un frère. Un buveur de sang plus âgé que lui, dans une cité qu’il avait connue des siècles auparavant.

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N’était-il pas à présent pour moi un réconfort plus grand encore que je ne l’avais rêvé ? Il ne me quittait plus, même lorsque son humeur s’assombrissait. Il demeurait à mon côté, même lorsque ses yeux ternes me donnaient à croire que les couleurs éblouissantes de mes tableaux ne l’intéressaient pas.

Oui, après le voyage en Russie, il resta longtemps fort silencieux. Mais je savais que cela passerait, et cela passa en effet.

Quelques mois suffirent à lui faire perdre sa morose indifférence. Il redevint mon compagnon bien-aimé, assidu aux bals et aux festins que j’honorais de ma présence, se remit à composer de petits poèmes célébrant Bianca, à discuter avec elle divers tableaux de ma main.

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Au cours des semaines suivantes, j’emplis le sanctuaire alpin de nouvelles richesses : lampes et encensoirs d’or, beaux tapis des marchés de Venise, brillantes soieries de Chine. Les couturières florentines confectionnèrent de nouvelles tenues pour les Parents immortels que je vêtis ensuite avec soin, les débarrassant de loques bonnes à brûler depuis bien longtemps.

Tout en m’occupant d’eux, je leur parlais sans arrêt, sur un ton consolateur, des miracles observés dans le monde en pleine évolution.

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Ah, Botticelli. Comment expliquer son talent ? Ses personnages, quoique parfaits, étaient toujours légèrement étirés, y compris les visages à l’air somnolent, voire un peu triste – il était difficile de se prononcer. Les sujets d’un même tableau semblaient tous perdus dans un rêve commun.

Quant aux peintures dont il usait – dont usaient tant de peintres florentins –, elles étaient très supérieures à celles dont nous avions disposé durant l’Antiquité romaine. Il mêlait un simple jaune d’œuf aux pigments broyés pour fabriquer les couleurs puis couvrait la toile d’un glaçage ou d’un vernis afin de lui conférer un brillant et une résistance insurpassables. En d’autres termes, ses œuvres avaient un éclat pour moi miraculeux.

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Avec une violente palpitation, je compris que je ne pouvais boire davantage. Je m’écartai. Les minuscules blessures se contractèrent, s’évanouirent. J’y pressai les lèvres en un très long baiser.

Ensuite, à genoux, je remerciai Akasha de tout mon cœur. Je ne doutais pas qu’elle m’eût protégé durant mon sommeil, et j’étais tout aussi sûr qu’elle m’avait réveillé. Jamais Avicus et Maël n’y fussent parvenus sans son intervention divine. Elle m’appartenait plus sûrement que lorsque nous avions quitté l’Égypte. Ma reine.

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« Ma vie de mortelle n’a guère d’importance, mais je vais vous la relater en quelques mots. J’appartenais à une bonne famille grecque, arrivée avec la première vague des colons qui déménagèrent d’Athènes afin de faire d’Alexandrie la grande ville qu’Alexandre imaginait en la fondant, trois cents ans avant la naissance du Christ.

« Je fus éduquée comme l’étaient les filles dans ce genre de maisonnée, très protégées, ne quittant jamais la demeure paternelle. On m’apprit cependant à lire et à écrire, parce que mon père me voulait capable de lui donner des nouvelles après mon mariage et pensait que je pourrais ainsi réciter plus tard de la poésie à mes enfants.

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Des torches brûlaient le long des murs tandis qu’au centre de la pièce, sur une couche dorée aux coussins de soie pourpre, reposait une superbe buveuse de sang. Ses épaisses boucles noires ressemblaient à celles de ses envoyés, quoiqu’elles fussent plus longues et semées de perles ; sa robe damassée et sa sous-robe de soie étaient des tissus les plus fins que j’eusse vus jusque-là à Constantinople.

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— Je suis au paradis, maître. Venise, dans toute sa beauté, n’a-t-elle pas été pour moi un simple prélude au Sang ? »

Comme je l’avais déjà fait des centaines de fois, je lui donnai mon baiser secret ; après l’avoir reçu, il s’écarta de moi, souriant. « C’est tellement différent, maintenant, dit-il.

— Doux ou amer ? m’enquis-je.

— Oh, doux, très doux, parce que vous avez exaucé mes vœux les plus chers. Vous ne me tirez pas derrière vous sans pitié, attaché à une laisse de sang. »

Je l’écrasai dans mon étreinte.

« Amadeo, mon amour », murmurai-je.

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Je le lâchai. Il contemplait la peinture. Une fois encore, je l’obligeai à presser les lèvres contre ma gorge.

« Bois. »

Le conseil était inutile Amadeo se cramponnait à moi. Il connaissait le sang aussi bien que je le connaissais, lui.

Combien de fois nous livrâmes-nous à l’échange ? Je ne sais. Je sais juste que, ne l’ayant jamais pratiqué aussi complètement depuis la nuit lointaine du bosquet druidique, je me méfiais de tout et fis de mon protégé le novice le plus fort possible.

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