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Liste des extraits

« — Maintenant, écoute-moi bien, Nihal. Ce dragon est différent des autres, souviens-t'en à chaque fois que tu l'approches. Son chevalier est mort, il n'a plus confiance dans les hommes.»

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« Cher Ido,

Pardonne-moi de m'en aller ainsi. Je ne t'ai pas dit au revoir parce que je savais que tu ne me laisserais pas partir tout de suite, et peut-être aussi parce que j'étais sûre que si je te revoyais je risquais de changer d'avis.

Je m'en vais et je laisse derrière moi mes larmes et ma douleur, dont j'ai décidé de me débarrasser une bonne fois pour toutes.

Je ne sais pas si je reviendrais, ni si je saurai vivre loin du champs de bataille.

La seule chose que je sais, c'est que je veux enfin essayer de comprendre qui je suis.

Merci de tout ce que tu as fait pour moi. T'avoir eu comme maître a été un honneur. Tu es le meilleur guerrier que j'aie jamais connu, tu es la personne qui m'a ouvert les yeux Adieu. »

Ta seule élève

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... C'est le pays le plus petit et le plus perdu du Monde Emergé.

Situé à 'Ouest, il est bordé d'un côté par le grand fleuve Saar, et de l'autre par la Grande Terre, envahie par les troupes ennemies. Il n'a pas un point d'où l'on ne puisse voir l'immense tour de la Forteresse, la demeure du Tyran. Elle domine telle une obscure menace la vie de tous les habitants de la région, leur rappelant sans cesse qu'il n'y a pas un lieu que le Tyran ne puisse atteindre.

Le royaume cependant est encore en partie libre.

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- Tu as peur ?

- Non.

- Ce n'est pas bien. Tout le monde a peur avant de se battre. Moi aussi. Et c'est normal.

- Tu ne donnes pas vraiment l'impression d'avoir peur...

- J'ai peur, je ne suis pas terrorisé. La peur me révèle la dimension de ce que je suis sur le point d'accomplir. Elle est mon amie, parce qu'elle me fait comprendre ce que je dois faire pendant la bataille, m'évite de prendre des risques inutiles, et me permet de rester lucide.

(...)

- Ah oui ? Ce n'est pas la peur qui fait fuir les soldats devant l'ennemi ?

- Aussi, Nihal, aussi. La peur est une amie dangereuse : tu dois apprendre à la contrôler tout en écoutant ce qu'elle te dit. Si tu y parviens, elle t'aidera à accomplir ton devoir ; et si tu la laisses te dominer, elle te conduira à la tombe.

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Nihal dégagea son bras. Le sang lui battait aux tempes. Elle ne prit pas le temps de réfléchir. Elle agit instinctivement, comme au combat : elle dégaina son épée.

Une longue marque rouge balafra la joue de Sennar.

Pendant un instant, ce fut comme si le temps s'était arrêté. Le sang lui-même ne coula pas tout de suite, il sembla se figer quelques secondes, puis une seule goutte tomba sur le sol.

Pour la première fois depuis qu'elle avait commencé à combattre, Nihal laissa échapper son épée. Elle venait de blesser Sennar, qui l'avait aidée, protégée, soignée à d'innombrables reprises. Sennar, la seule personne qui lui restait au monde, qui la comprenait, son unique ami.

- Sennar... Je...

Le magicien sourit d'un air désabusé :

- Ça va. Je pars avec un souvenir de toi qui ne m'abandonnera pas.

Il effleura la blessure du bout des doigts :

- Reviens à la vie, Nihal. Fais-le pour toi. Ou peut-être pour Fen que tu aimes tant, même s'il n'est plus.

Sennar s'en alla sans se retourner, les joues baignées de larmes. Il n'avait pas pleuré depuis la mort de son père.

(Nihal et Sennar, extrait du chapitre 20 : Un coup de tête)

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- Pas d'étude aujourd'hui ? demanda la jeune fille, qui avait appris à sentir sa présence.

- Non.

Sennar lui tendit un parchemin :

- Regarde ce que j'ai trouvé ! Cela faisait un moment que je le cherchais.

C'était une page froissée et à moitié brûlée, sur laquelle était dessinée une ville. De hauts édifices étaient dominés par une immense tour blanche. Dans les rues se détachaient les cheveux bleus d'une foule de demi-elfes, occupés à leur tâches quotidiennes.

Sous le dessin, une écriture aux caractères élaborés indiquait : "Ville de Seferdi, Terre des Jours."

- C'est beau, ,n'est-ce pas ? Voilà le seul témoignage sur ton peuple que j'ai pu dénicher à la bibliothèque. J'ai cru que cela te ferait plaisir de le voir. Nihal ne répondit pas. Elle regardait encore et encore la feuille abîmée par le temps. Ses yeux se remplirent de larmes.

Quand Sennar s'en aperçut, il fut très peiné :

- Je suis un imbécile ! Excuse-moi, je ne pensais pas que cela te ferait souffrir...

Pour toute réponse, Nihal serra le vieux parchemins contre sa poitrine et lui sourit à travers ses larmes.

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Quand elle protestait, Laio répondait simplement :

« Nous avons tous un destin. Pour certains, il coïncide avec ce dont ils ont toujours rêvé, et pour d'autres non.

C'est comme ça, on n'y peut rien. »

Lorsque Laio retournait dans sa chambre après leurs discussions, Nihal se demandait souvent quel était le sien, de destin..

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Sennar !

Nihal jeta son épée et se précipita sur lui en pleurant. Elle tambourina sa poitrine de oups de poing, mais lorsqu’elle sentit ses deux bras protecteurs la serrer contre lui, elle l’enlaça de toutes ses forces et sanglota sans retenue, oubliant qu’il s’agissait en principe de son pire ennemi.

-Allez, allez, ne pleure plus ! A présent, je suis la. Tous est fini.

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Elle était une arme entre les mains des morts.

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Sennar se dirigea vers l'écurie. Il longea l'allée centrale en la cherchant des yeux. Et puis, il la vit.

Penchée sur son dragon, elle était en train de lui donner à manger. Le magicien s'arrêta pour la regarder, ému. Il lui sembla que pendant leur séparation elle était devenue encore plus belle.

Il s'approcha :

- Nihal ?

La jeune fille tourna la tête et chassa une mèche de cheveux de son front. Elle ne se leva même pas :

- Salut, Sennar ! Qu'est-ce que tu viens faire dans cette partie du monde ?

- Quel accueil !...murmura Sennar, déçu.

Il avait imaginé qu'elle se jetterait à son couet qu'elle lui dirait comme elle était content de le voir. Mais Nihal n'était plus habituée à ce genre de démonstrations d'affection. Elle continua aà nourrir le dragon, qui scrutait le magicien avec méfiance de ses grands yeux écarlates.

Plus tard, ils se promenèrent à travers le campement. Nihal raconta à Sennar ses progrès avec Oarf et la façon dont elle avait réussi à le monter, en taisant toutefois la réaction de son maître. Elle était en colère contre Ido. Ils ne se parlaient plus depuis des jours, et l'entraînement était toujours suspendu.

Sennar écoutait, étrangement taciturne. Toutes les tentatives de Nihal pour le faire parler échouaient.

- Oh, mais qu'est-ce qu'il y a, à la fin, Sennar ? explosa la jeune fille. Quelque chose ne va pas ?

- Ça te fais vraiment plaisir que je sois venu ?

- Bien sûr que ça me fait plaisir ! Pourquoi tu me demandes ça ?

- Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vus et... Je ne sais pas, Nihal, j'ai l'impression que tu n'as plus besoin de moi.

Le ton du magicien était amer. La demi- elfe s'arrêta :

- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.

- je veux dire que tu n'as plus besoin de personne. Tu as trouvé moyen de vivre sans dépendre de qui que ce soit, et je ne sais pas si ça me plaît. Ou, plutôt, je suis sûr que ça ne me plaît pas du tout.

Nihal le regarda froidement :

- Pardonne-moi, ce que je fais de ma vie me regarde !

- Ta vie ne regarde pas que toi, figure-toi ! répliqua Sennar. Elle regarde aussi Soana et moi, et tous ceux qui te veulent du bien. Je ne te reconnais plus, Nihal.

Ces paroles firent à la jeune guerrière l'effet d'une gifle. Elle sentit la colère monter.

- Je peux savoir ce qui te prend ? cria-t-elle. Qu'est-ce que tu racontes, bon sang ? Et qu'est-ce que vous avez tous contre moi ces temps-ci ? " Tu ne dois pas haïr ", " Tu ne dois pas faire ça ", " Tu n'es plus la même " ! C'est tout ce que vous savez me dire. Tu es dans ma tête, peut-être ? Tu sais ce que je pense, cd que je ressens ? S'il te plaît, tais-toi, et ne parle pas de ce que tu ignores !

Un silence s'installa entre les deux jeunes gens. Enfin, Sennar baissa les yeux et annonça :

- Je dois partir. Je ne sais pas quand je reviendrai.

Nihal resta interdite.

- Et où vas-tu, cette fois ? lâcha-t-elle à voix basse.

- Je vais demander du renfort au Monde Submergé.

Il fallut un peu de temps à Nihal pour comprendre ce que le mage venait de dire.

- Tu es en train de parler du continent perdu ?

- Oui.

- Et pourquoi toi ?

- C'était mon idée.

- Je comprends.

Elle donna un coup de pied dans une pierre.

- Bien. Fais comme tu le sens, conclut-elle avant de retourner à grands pas vers l'écurie.

Combien de fois avait-elle déjà vécu cette scène ? À des milliers d'occasions, lui semblait-il. Apparemment, son destin était de voir d'éloigner tous ceux qu'elle aimait.

Sennar la rejoignit. Il la tira par le bras et l'obligea à se retourner.

- Pourquoi tu ne dis pas ce que tu penses, pour une fois ? hurla-t-il. Pourquoi tu ne te mets pas en colère, pourquoi tu ne cries pas ? Fais quelque chose, nom d'un chien ! Dis-moi que tu ne veux pas que je m'en aille ! Prouve moi que tu es encore une personne, et pas juste une épée !

Nihal dégagea son bras. Le sang lui battait aux tempes. Elle ne prit pas le temps de réfléchir. Elle agit instinctivement, comme au combat : elle dégaina son épée.

Une longue marque rouge balafra la joue de Sennar.

Pendant un instant, ce fut comme si le temps s'était arrêté. Le sang lui-même ne coula pas tout de suit, il sembla se figer quelques secondes, puis une seule goutte tomba sur le sol.

Pour la première fois depuis qu'elle avait commencé à combattre, Nihal laissa échapper son épée. Elle venait de blesser Sennar, qui l'avait aidée, protégée, soignée à d'innombrables reprises. Sennar, la seule personne qui lui restait au monde, qui la comprenait, son unique ami.

- Sennar... Je...

Le magicien sourit d'un air désabusé :

- Ça va. Je pars avec un souvenir de toi qui ne m'abandonnera pas.

Il effleura la blessure du bout des doigts :

- Reviens à la vie, Nihal. Fais-le pour toi. Ou peut-être pour Fen que tu aimes tant, même s'il n'est plus.

Sénat s'en alla sans se retourner, les joues baignées de larmes. Il n'avait pas pleuré depuis la mort de son père.

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