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— Ne me dites pas ça, je suis déçu, lui lança Vahanian. Vous êtes tellement sûre d’avoir raison que je pensais que vous teniez toutes vos vérités de la Dame en personne.

Pour seule réponse, une tasse en terre cuite vola à travers la porte et frôla la tête du mercenaire de si près que celui-ci dut s’accroupir.

— Vous savez vraiment vous y prendre avec les femmes, remarqua Tris d’un ton moqueur.

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Il regarda de nouveau dehors, s'efforçant de calmer son cœur battant. Les vivants, il pouvait les maîtriser, mais les morts, c'était un tout autre problème.

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-Alors vous avez trouvé un professeur. Soyer prêt à l'aube. Manquez un seul jour, et la transaction est annulée.

Tris hocha la tête, et son estomac se serra.

-Marché conclu.

-Maintenant, laissez-moi dormir un peu, d'accord ?

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Sotérius sourit en ouvrant son sac. Deux énormes et lourds rouleaux de corde tombèrent au sol. Comme le capitaine de la garde préparait le tout. Tris reconnut deux harnais d'escalade constitués de sangles et de boucles de cuir. Sotérius se contorsionna pour enfiler l'un d'entre eux et lui tendit l'autre.

-Vous voulez bien me donner un coup de main ? demanda-t-il.

-Et maintenant ? s'enquit Carrovet, sceptique. Les hommes ne sont pas censés marcher sur les murs comme des mouches.

-Au pays de mon père, tout le monde descend contre les parois de cette manière, expliqua Sotérius.

-Tout le monde ? le taquina Tris.

-Bon d'accord, seulement les gens des montagnes, et parce que les pentes sont tellement raides, que, sinon, ils ne pourraient aller nulle part. Mais les montagnards sont très nombreux, chez nous, et il y a beaucoup de falaises, donc presque tout le monde, oui ! répliqua Sotérius. Aidez-moi à fixer ça avant que nous nous fassions prendre. Si je dois encore me faire remonter les bretelles par Zachar, je veux que ce soit mérité !

-Tu as de bien curieux passe-temps, murmura Carrovet en serrant la corde autour de son piton.

-De la part d'un adulte qui gagne sa vie en fabriquant des fantômes avec de la fumée, je prends ça pour un compliment, rétorqua Sotérius.

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-Vous êtes très malin, pour un portier, répondit Vahanian. Oh ! Pardon! Vous êtes très malin, pour une porte.

-Merci pour le compliment, ricana Cam. J'ai peut-être de l'avenir, là-dedans.

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-La sorcière est morte.

-Et qu'avez-vous appris?

-Que les magiciennes de la Consoeurie ne sont pas faites de pierre, répondit le ténébreux sorcier

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Carrovet, le maître barde de Margolan, était assis au milieu d’un public captivé. À en juger par le nombre de convives qui se pressaient autour de lui, son histoire atteignait son apothéose.

Carrovet était penché en avant et faisait le récit d’une aventure du temps du règne de l’arrière-arrière-grand-père de Tris, d’une voix basse qui obligeait le public à se courber vers lui.

— Les assaillants estmarkiens avançaient toujours, se frayant un passage vers le palais. Des hommes vaillants tentaient en vain de les repousser, mais les attaquants avançaient encore. Les portes du palais étaient en vue ! Ils avaient du sang jusqu’aux chevilles et, partout autour d’eux, les mourants gémissaient, suppliant qu’on les achève. (Tout en parlant, Carrovet se pencha sur le côté et alluma négligemment deux chandelles grises.)

» Le roi Hotten se battait de toutes ses forces, alors que les épées s’entrechoquaient et que la bataille faisait rage autour de lui. Par deux fois, des assassins l’encerclèrent. Par deux fois, les dagues atteignirent presque leur cible. (Avec une grâce nonchalante, Carrovet agita son bras et « paf, paf ! » deux lames sorties de nulle part se plantèrent avec un bruit sourd dans les boiseries, derrière les spectateurs du fond. Les enfants crièrent, puis rirent du tour de passe-passe de Carrovet.)

» Mais les défenseurs épuisés n’avaient plus de troupes en réserve, reprit le barde. C’était la veille de la Fête des Disparus – Revenante, comme nous l’appelons – où les esprits circulent ouvertement parmi nous. On dit que, la nuit de Revenante, ces derniers peuvent devenir solides s’ils le désirent, et créer des illusions si réalistes que les mortels sont incapables de comprendre ou ressentir la duperie avant que… (il s’interrompit et, d’un jeu de mains habile, fit apparaître un nuage de fumée accompagné d’un petit « pouf ! » parfaitement synchronisé) tout ce qui était si solide la nuit précédente s’évanouisse avec le matin. Sachant cela, le roi Hotten pria son mage de faire tout son possible pour arrêter l’envahisseur. Le mage lui-même était presque à bout de forces, et il savait que formuler un sort puissant causerait probablement sa mort, mais il rassembla toute l’énergie qu’il avait en lui et appela l’esprit des terres en personne, la Déesse Vengeresse, et les esprits des morts. Et à l’instant où il émit son dernier souffle, le brouillard se mit à changer.

» Une brume commença à s’élever des pierres imprégnées de sang. Tout d’abord, elle resta en suspension au-dessus de la rue, s’enroulant autour des jambes des assaillants, mais elle se fit plus épaisse et atteignit la bride des chevaux. Rapidement, elle se changea en un vent hurlant et, sous le regard terrifié des attaquants, elle dessina des visages et des silhouettes déformés par la tempête. Et c’est cette nuit-là, il y a fort longtemps, que les esprits décidèrent de prendre forme, de se manifester complètement, d’apparaître aussi solides et réels que vous et moi.

Une légère brume s’éleva des chandelles de Carrovet, tourbillonnant au ras du sol du château, s’insinuant au milieu des spectateurs qui sursautèrent dès qu’ils la remarquèrent et dévisagèrent Carrovet avec des yeux exorbités. Comme ils observaient le phénomène, le léger voile de fumée prit l’apparence des personnages de l’histoire, de minces volutes fantomatiques en forme de chevaux cabrés et de spectres flottants.

— Les esprits de Shekerishet se levèrent pour défendre leur cité contre les assaillants, à l’aide de la puissance des morts et de la volonté de tous les braves combattants qui avaient un jour péri pour défendre leur roi et leur royaume. Les plaintes et les cris d’avertissement des fantômes couvrirent le bruit du vent, et le brouillard devint si épais que les attaquants furent séparés les uns des autres. (D’un léger coup du poignet, Carrovet lâcha deux petites billes qui crissèrent et gémirent en percutant le sol de pierre. Ses spectateurs bondirent de leurs sièges, les yeux exorbités de peur.)

» Déconcertés et terrifiés, les assaillants s’enfuirent, reprit Carrovet. (Avec sa robe grise de barde, faiblement éclairée par la flamme vacillante des torches, il ressemblait à un personnage tout droit sorti d’une légende.) Le mur d’esprits les fit reculer sur les lames de l’armée de Margolan qui les attendait. Les gardiens fantômes du palais repoussèrent l’ennemi, poursuivant les agresseurs jusqu’à ce qu’ils se dispersent hors de la ville, raconta-t-il en tendant la main. (Son public poussa un cri d’effroi quand la fumée s’éleva au commandement de Carrovet, prenant la forme d’un squelette guerrier de la taille d’un homme, prêt à sortir son épée du fourreau qui pendait le long de sa jambe décharnée.)

» On dit que les fantômes protègent toujours Shekerishet, poursuivit Carrovet avec un large sourire. On dit que les esprits du palais protègent la ville des envahisseurs et qu’ils ne laisseront personne faire de mal à ses habitants. On dit que le sortilège lancé par le mage du roi Hotten agit toujours, et que tous les sorciers qui l’ont précédé ont affermi sa puissance de leur dernier souffle.

» Ainsi, conclut Carrovet en se rasseyant avec satisfaction, se termine l’histoire de la bataille des Portes de la cour.

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