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Chroniques du pays des mères



Description ajoutée par x-Key 2012-01-22T22:59:08+01:00

Résumé

♦ Au Pays des Mères, quelque part sur une Terre dévastée du futur en train de se remettre lentement, les hommes sont très rares. Seules les Captes des Familles ­ les Mères ­ font leur enfantes avec les Mâles. Les autres femmes doivent utiliser une forme hasardeuse d'insémination artificielle.

Lisbeï et Tula ne s'en soucient pas trop : filles de la Mère de Béthély, elles grandissent ensemble, soeurs et amies. Mais Lisbeï se révèle stérile ; ne pouvant être la Mère comme elle en avait rêvé, elle doit quitter Béthély, et Tula.

Devenue « exploratrice », elle accomplira un autre de ses rêves : découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères. Mais certains rêves sont difficiles à vivre...

Chroniques du Pays des Mères : le livre le plus adulé d'Élisabeth Vonarburg !

♦ Prix Boréal, roman, 1993

♦ Aurora (anciennement Casper), roman français, 1993

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Classement en biblio - 82 lecteurs

extrait

La petite main de Tula lâche la tunique de la gardienne à laquelle elle était agrippée et les petites jambes de Tula la portent en titubant tout droit à travers la salle vers Lisbeï, et la petite bouche rose s’ouvre dans un sourire mouillé. Lisbeï s’est déjà avancée aussi sans s’en rendre compte et elle serre contre elle le corps chaud – parfumé, lumineux ? Pas vraiment, mais c’est tout cela pourtant, comme avec les autres mosta mais exactement le contraire : être tout près de quelqu’une et sentir sa présence à l’intérieur ou à l’extérieur de son propre corps, difficile de faire la différence, comme une chaleur, ou une lumière, ou une odeur. Mais, avec Tula, être bien, se sentir… à sa place, et que l’autre est à sa place aussi et le sait.

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Commentaires récents

Or

Je reviens aujourd’hui sur l’une de mes lectures les plus marquantes de mon mois de Mars : *Chroniques du Pays des Mères* d’Élisabeth Vonarburg, que j’ai découvert grâce à la LC du bookclub Patreon d’Alex Bouquine en Prada.

Si j’avoue que ce roman m’intimidait beaucoup au premier abord (à cause de sa longueur, de sa densité et d’un possible manque d’accessibilité), il a vite été clair, une fois lancée, que je n’allais pas perdre mon temps avec cette lecture.

*Chroniques du Pays des Mères* nous présente donc une société (née des millénaires après la notre) régie par les femmes. L’humanité fait face à un gros déficit de naissances de bébés de sexe masculins - alors, pour préserver la race, chaque femme fertile doit donner naissance à un maximum d’enfants suite à une série d’inséminations artificielles. Nous découvrons tout ça à travers les yeux de Lisbeï, notre héroïne, que nous allons suivre tout au long de sa vie - alors qu’elle-même va s’interroger sur le monde dans lequel elle vit et tenter d’en percer les mystères.

—La découverte d’une autrice qui a du style—

La grande force de ce roman repose sans aucun doute sur le style d’Élisabeth Vonarburg. L’autrice nous offre un récit maîtrisé de bout en bout. Son récit est d’une douceur pernicieuse, là où Lisbeï (avec ses yeux d’enfants d’abord) ne se rend pas compte de la violence et de la dimension malsaine de la société dans laquelle elle vit - avec un fonctionnement qui rappelle celui de *La Servante Écarlate* dans les couleurs de vêtements comme reflet du rang social de celleux qui les portent.

Mais si le fond regorge d’une richesse infinie, la forme n’est clairement pas en reste, et est tout à fait fascinante pour l’étudiante en lettres que j’ai été. Et tout ça grâce à l’utilisation du féminin générique dans l’écriture - qui est très déstabilisante au début, mais à laquelle je me suis très vite habituée (au point qu’elle a parfois débordé dans ma façon de m’exprimer au quotidien !) et qui montre bien à quel point le français n’est pas une langue neutre. C’est un véritable tour de force stylistique de la part de l’autrice et, rien que pour faire cette expérience, tout le monde devrait se pencher un minimum sur les *Chroniques du Pays des Mères*.

—Chroniques du Pays des Mères et sa modernité effrayante—

Comme tu l’auras peut-être compris, ce roman n’est donc pas un livre d’action. Parce que si Lisbeï part bel et bien explorer le monde qui est le sien, cette action est aussi une manière de découvrir de nouveaux éléments qui nourrissent sans cesse ses réflexions. On commence ainsi le récit par toute une partie autour de l’interrogation omniprésente (mais pas étouffante) autour du fonctionnement de la reproduction ou du corps des femmes en général, les relations sororales mais aussi en tant que mère et fille… Et on dérive lentement vers le cœur du sujet, qui met petit à petit en avant l’oppression (même si involontaire) de cette société qui pousse son peuple dans des extrémités et met leur santé en danger en traitant les femmes comme des génisses et les hommes comme des distributeurs automatiques - mais aussi l’évolution de la place des hommes dans le récit, qui résonne avec notre société actuelle dans un effet miroir assez révélateur.

Parce que oui, ce texte publié pour la première fois en 1992 (bon sang, je n’étais même pas née !) est résolument moderne et aurait définitivement pu être écrit hier tellement il résonne avec notre actualité. Au point que c’est assez effrayant quand on y pense.

—Une spiritualité envahissante—

Maintenant, même si *Chroniques du Pays des Mères* fut une lecture éminemment riche (franchement, j’ai l’impression d’avoir à peine effleuré la surface de ce qu’elle nous raconte - et on pourrait facilement en faire un sujet de thèse) et qui me marquera pendant encore très longtemps, ce fut tout de même loin d’être un coup de cœur. Et cela à cause de toute la dimension religieuse et spirituelle de cette histoire, qui prend énormément de place.

C’est un aspect très développé et qui part selon moi dans des circonvolutions bien trop alambiquées, au point de me perdre à plusieurs reprises par un manque cruel d’aspects concrets. On retrouve notamment cet amas de questionnements dans la deuxième partie et le milieu de la troisième, cette dernière constituant le grand creux du roman - l’histoire mouline alors pas mal dans la semoule, si bien que j’ai parfois eu du mal à revenir à ma lecture. Cet aspect “mystique” constitue donc pour moi le point faible de *Chroniques du Pays des Mères*, où l’autrice est pourtant capable de nous offrir plein de surprises et de développements super intéressants. Parce que oui, le récit m’a emmené dans des endroits où je ne l’attendais pas, et de nombreux moments m’ont touchée en plein cœur et ont mis mes émotions à rudes épreuves.

Franchement, j’ai l’impression de t’en parler atrocement mal et de ne pas réussir à retransmettre tout ce qu’est ce roman… Alors je crois que je vais me contenter de dire que j’ai refermé *Chroniques du Pays des Mères* avec la sensation d’avoir vécu un tournant, et pour tout te dire : je me suis même sentie un peu orpheline après avoir passé 15 jours en sa compagnie. Et ça, c’est assurément le signe que l’on a fait la rencontre d’un grand roman !

—En bref—

En bref, *Chroniques du Pays des Mères* d’Élisabeth Vonarburg fut une lecture extrêmement marquante, incroyablement riche et résolument moderne (au point que c’en est assez effrayant). L’autrice fait montre d’une maîtrise folle dans son écriture et nous offre ainsi un texte qui résonne avec notre société actuelle dans un effet miroir assez révélateur. Je regrette simplement la trop grande place qui est donnée à la thématique spirituelle, qui m’a parfois perdue… Mais cela ne retire rien au fait que ce roman est désormais une pierre angulaire de ma vie de lectrice, et qu’il devrait être connu d’un public beaucoup plus large !

https://desrevesdanslamarge.com/chroniques-du-pays-des-meres-elisabeth-vonarburg/

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Or

Un très bon livre, vraiment original (ça fait du bien de lire quelque chose de différent !). On suit Lisbeï durant toute sa vie dans le Pays des Mères, un matriarcat où les bébés sont beaucoup plus souvent des filles que des garçons, comment elles survivent, leur religion, les changements que cela a amené dans la société, et c'est vraiment intéressant et prenant !

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Argent

Une lecture intéressante qui se penche sur des problématiques complexes au travers d'un récit de fiction. L'inversion des positions, ait faite de façon intelligente, et illustre parfaitement des questions contemporaines.

Toutefois, j'ai trouvé difficile de m'attacher aux personnages, et la présence d'un inceste banalisé m'a plus que mise mal à l'aise.

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Argent

J'ai cru comprendre que l'auteure était assez connue au Québec (mais moi je n'avais jamais entendu son nom) ; donc c'était aussi l'occasion de découvrir la littérature québécoise (j'ai de grosses lacunes sur le sujet).

Ce livre est une sorte de dystopie post-apocalyptique sur une Terre du futur où la proportion de garçons à la naissance est devenue très faible et donc il n'y a presque des femmes. Ce qui est intéressant au premier abord c'est que les femmes n'adulent pas les rares hommes qui naissent car ils permettent à l'espèce de perdurer. Non pas du tout. Elles les considèrent presque comme une sous-race, des êtres inférieurs, qui ont été « puni » de manière divine à cause de leur passé guerrier, féroce et injuste (les sociétés patriarcales que nous connaissons tous si bien). L'auteure a fait le choix de pousser cet aspect au point de définir que le féminin était le genre par défaut même dans la parole : par défaut tous les termes sont féminisés, quand il y a un groupe d'hommes et de femmes, les gens disent « elles », etc. Donc ce livre me paraissait intéressant sur les sujets qu'ils promettait d'aborder en renversant les rapports de force et l'organisation de la société vis-à-vis à notre réalité. Et il y a des belles pistes de réflexion dans le livre, bien que je sois un peu déçue que cela n'est pas été un peu plus approfondi (j'y reviendrai).

Sinon, que ce passe-t-il dans ce livre ? J'ai envie de répondre « pas grand-chose » même si c'est totalement faux mais je vous explique pourquoi. le livre est lent, ce qui fait que même lorsqu'il se passe des choses, comme c'est raconté avec une sorte de détachement ou de distance, le dynamisme en pâtit et le rythme est très inégal. Par exemple, j'avais parfois l'impression de lire depuis des heures et puis je regardais mon avancée… et je voyais que j'avais à peine lu 100 pages. Mé qué pasa ?

Aussi l'auteure a créé un univers riche et aime bien nous faire découvrir son monde au compte-goutte, avec sous-entendus, ce qui fait parfois je n'étais pas bien sûre d'avoir compris tout ce qui s'était passé, notamment sur certaines scènes clés, ce qui est assez frustrant !

Au niveau des personnages, on suit principalement Lisbeï, la fille d'une Mère, c'est-à-dire la dirigeante d'une communauté, qui est donc destinée à prendre sa place par la suite et notamment qui aura le droit de se reproduire avec un « mâle » (alors que les autres femmes se contentent d'un don de sperme). Pratiquement, dans cette société où la norme est d'être en couple entre femmes et où les hommes sont des ovnis, c'est plus perçu comme une contrainte qu'autre chose. Je ne vais pas spoiler l'intrigue (même si le résumé en 4ème de couverture s'en charge assez bien, en fait…) mais vous vous doutez bien que ça ne va pas être aussi simple que prévu. Il va y avoir des erreurs de parcours, ce qui va permettre au lecteur de découvrir l'univers imaginé par l'auteure et notamment tout l'aspect religieux, qui a une réelle importance dans le scénario. Lisbeï est un personnage nuancé, avec ses forces et ses faiblesses mais je ne me suis pas tellement attachée à elle (toujours ce détachement dans la plume). Certains personnages secondaires sortent aussi leur épingle du jeu. Il y a notamment l'exploratrice Kélys, une femme très mystérieuse mais très respectée et ayant une place « officieuse » importante au Pays des Mères. J'ai aussi beaucoup aimé Toller et sa soeur jumelle par exemple. A chaque fois l'auteure utilise le statut de ces personnages pour initier une réflexion sur le régime dépeint. Ce qui est dommage, c'est que bien que les piste soient bien lancées, à la fin du récit, la porte est laissée ouverte et (presque) aucune amélioration du système n'est initié. Se rendre compte du problème c'est une première étape mais agir pour améliorer les choses, c'est mieux. Et cette 2ème phase ne se concrétise pas tellement dans le livre, ce qui laisse un gout de promesses non tenues, c'est bête.

La fin , très intéressante pour une autre raison, m'a laissée totalement sur ma faim quant au sujet de l'égalité homme-femme que j'aurais bien aimé y trouver.

En conclusion, une lecture intéressante avec ses pistes de réflexions (mais ca ne restera que des pistes), entre autres sur le poids de la religion et comment elle s'article avec le mythe et la réalité, l'égalité homme/femme ou sur la notion de famille. Par contre, si vous voulez un livre haletant et page turner, passez votre chemin.

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Commentaire ajouté par Miney 2020-12-13T19:09:01+01:00
Argent

Alors qu’il ne naît presque plus d’hommes depuis des siècles, les femmes se sont réunies en une civilisation matriarcale, le Pays des Mères. Lisbeï a grandi en pensant devenir une Mère un jour, mais tout bascule lorsqu’elle se rend compte que ce rêve est inaccessible… et qu’elle fait une découverte qui marquera le tournant de sa communauté.

Le Pays des Mères est une société extrêmement bien développée, qui en plus de sa complexité initiale possède aussi de nombreuses particularités géographiques. La religion y est également très importante.

Pour autant, cette nation n’est pas présentée comme idéale et on voit l’héroïne, Lisbeï, prendre petit à petit conscience de certaines inégalités ou de traditions allant moins de soi qu’elle ne le croyait étant petite.

Il apparaît vite que la volonté d’éviter de reproduire les erreurs des ères passées en est le socle : ne serait-ce qu’à travers leur nom (le Déclin, les Harems, les Ruches), on devine le cheminement logique de l’humanité depuis la quasi-disparition des hommes à la fin de notre propre civilisation. Un cheminement dont le Pays des Mères n’est pas tout à fait la fin puisqu’à travers les actions des personnages, il continue lui-même d’évoluer.

Ça pourrait être indigeste ou facile de s’y perdre, mais c’est tellement bien amené que malgré le dépaysement, on n’a aucun problème à s’y retrouver. On sent vraiment l’univers vivre et pourquoi on en est arrivé là et ça rend le tout très immersif.

Mais en plus d’être crédible, le monde dépeint l’est surtout pour mener à la réflexion. Chaque détail pousse à se questionner sur notre propre culture, notre rapport au genre, à la famille mais aussi à notre impact sur le monde, la religion, la vie en général… Il y a beaucoup de choses auxquelles je m’attendais dans l’intrigue, comme la féminisation du vocabulaire, la place des hommes dans le pays des mères et ainsi de suite, des tropes presque obligés vu le parti pris du roman. Pourtant, j’ai été étonnée de la direction qu’a pris l’histoire, une enquête à la fois archéologique et théologique. J’ai trouvé intéressant de remonter le fil de la croyance et du temps en quête de vérité sur un mythe fondateur, même si le rythme du récit m’a semblé inégal, entre longueurs et ellipses abruptes.

Malgré le côté très introspectif et le développement de Lisbeï, qu’on voit vraiment évoluer au fil des événements, je n’ai pas vibré avec elle, j’ai toujours senti une certaine distance. Peut-être est-ce parce que chaque sentiment était décortiqué, analysé, et ça manquait de spontanéité à mon goût.

Je me suis également peu attachée aux personnages secondaires, j’avais parfois l’impression que certains étaient davantage là pour appuyer des points de la réflexion de l’autrice qu’en tant que « véritables » personnages. Cela dit, j’ai quand même été touchée par l’arc de Dougall.

J’ai été déstabilisée par la fin. J’imagine qu’il y a beaucoup d’indices qui y mènent mais j’ai loupé la plupart donc je l’ai trouvée tirée par les cheveux. Il faudrait que je relise l’ouvrage un jour pour voir si ça m’apparaît plus clairement.

C’est un roman qui m’a un peu fait penser à La main gauche de la nuit d’Ursula Le Guin par son discours sur le genre via une société imaginaire extrêmement fouillée, et cette impression d’intrigue qui est surtout prétexte à la réflexion.

Je me suis aussi demandé si le code couleur des habitantes du Pays des Mères (rouge pour les personnes fertiles, bleu pour les infertiles) n’était pas un clin d’œil à la Servante écarlate de Margaret Atwood. ^^

Bref, tout ce gros pâté indigeste pour dire que c’est un roman d’anticipation féministe dense et intelligent, qui pousse à voir la relation entre les sexes et notre culture en général sous un autre angle, même si j’ai manqué un peu d’implication émotionnelle. A lire, voire à relire.

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Argent

Au départ le féminin qui l'emporte me dérangeait un peu, mais pourquoi pas, il n'y a pas de raison que ça soit le masculin plus que le féminin (ni le contraire d'ailleurs)

Une réflexion sur le sexisme très fine qui passe avec l'histoire.

Une belle évocation la dépendance affective, de la liberté intérieure, de l'énergie dans les relations, du collectif et du non-verbal..Chroniques du Pays des Mères est un appel au questionnement de nos fondements culturels, à la recherche de vérité et à la connaissance pour déconstruire les modes de pensée. En ce domaine, Élisabeth Vonarburg prône la révolution permanente, non violente et sensible, et au rapprochement dans une recherche de liberté hors des carcans. En démontant méticuleusement le passé et le présent, l’autrice ne laisse plus la possibilité qu’à un seul avenir, celui où chacun se voit accorder l’équité.

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Bronze

L’histoire de ce roman se passe dans plusieurs siècles, sur un territoire qui semble être l’Europe. Depuis le Déclin, la population masculine a drastiquement baissé. Après la période des Harems où les femmes étaient asservies, est venu le temps des Ruches, une véritable révolution féminine tyrannique. A l’époque du Pays des mères, la situation est apaisée mais reste un problème démographique. En effet, les hommes ne représentent que 3% des naissances et les grossesses vont rarement à terme, sans parler des maladies infantiles. La société, hyper majoritairement féminine, à la technologie peu évoluée et disciple d’Elli, est donc organisée autour de ce problème de fertilité.

L’héroïne est Lisbeï, une jeune fille qui aura à cœur d’en savoir plus sur la société et surtout sur les civilisations qui l’ont précédée. Elle bousculera ses contemporaines en remettant en cause leurs croyances et leurs préjugés.

Clairement, c’est le genre de roman qui doit être relu. Il est foisonnant d’informations, de réflexions et de mystères qui ne sont qu’à moitié résolus.

Si j’ai beaucoup aimé la démarche de l’autrice – une société féminine avec le vocabulaire qui va avec, comme le fait de tout féminiser, des noms d’animaux (les animales sont par exemples des chevales, des poussines…) aux accords (au féminin même s’il y a un homme dans le lot) –, j’ai eu un peu plus de mal avec l’histoire qu’elle nous propose.

Ce roman m’a tellement fait réfléchir que j’ai presque eu l’impression de lire un essai, l’histoire passant au second plan. Pourtant, il la part de réflexion par rapport à la part d’action n’est pas si élevée, mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages.

Bref, ce roman ne m’a pas fait vibrer. Ça arrive ! Il n’en reste pas moins un roman passionnant, qui pose des questions intelligentes en remettant en perspective les rapports femmes-hommes et les façons de penser liée à notre société contemporaine.

Je prendrai le temps de le relire dans quelques années, quand il aura bien décanté et que j’aurais peut-être lu d’autres romans dans la même veine.

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Or

Écrit avec élégance et raffinement, sous forme de journal et récit.

Nous suivons donc la vie du personnage principale et sa découverte/vie du monde dans laquelle est née, ses combats, son évolution, ses particularités.

En filigranes l'histoire de la planète, l'évolution des mœurs, des croyances, son histoire, ses maladies

Roman très dense et captivant.

La partie finale est un peu en dessous du reste, mais peut-être est-ce dû à mon attente, mais les 2 dernières pages sont à la fois surprenante et une vérité réussite.

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Diamant

Fabuleuses découvertes: l'auteure, le monde, les personnages, le scénario,... tout y est.

Mon deuxième roman d'Elisabeth Vonarburg et je n'ai qu'une seule envie: en lire encore plus.

Le monde qu'elle a créé est tellement riche et si bien développé et les personnages sont profonds et semblent fascinants.

Avec "Le silence de la cité" en complément pour comprendre l'aspect religieux ?.

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Diamant

Un monde de femmes, dans un lointain avenir. Les hommes sont rares et, pour survivre, l'Humanité a dû trouver d'autres codes de vie...

Une belle écriture, originale!

Ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre, c'est qu'on se trouve complètement immergé dans le monde qu'Elisabeth Vonarburg a créé. Il est totalement crédible et comme nous le découvrons par les yeux d'une enfante, nous y entrons très facilement. Fascinant!

C'est aussi par ce livre que j'ai découvert Elisabeth Vonarburg dont je suis devenue une fan absolue :-)

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Date de sortie

Chroniques du pays des mères

  • France : 1999-12-31 - Poche (Français)

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Note globale 8.41 / 10

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