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Cinq rue Ramsès Elfeut



Description ajoutée par mjamois 2018-04-27T16:11:45+02:00

Résumé

De nos jours, dans la cave d’un service d’une officine quelque peu tordue de la République, un obscur archiviste met la main sur une malle portant la mention énigmatique : « archives charcutières – 1932 1939, ne pas ouvrir avant l’an 2000 ».

A l’intérieur de celle-ci, il découvre cinq livrets qu’il déchiffre les uns après les autres.

Signé d’un mystérieux Jim Amorcas, ils relatent les tribulations à travers le monde de Couic, jeune commis charcutier.

Avec son mentor, le professeur Tutu, entomologiste distingué, savant de renommée internationale, Couic se trouve entrainé dans une singulière sarabande d’aventures aux quatre coins de la planète.

Personnages historiques et imaginaires se croisent et se mêlent dans la confusion la plus totale.

L’histoire, des années 30, la vraie, n’est-elle pas tout à fait celle que l’on connaît ?

Les aventures de Couic nous offriraient-elles un nouveau décryptage du monde ?

Attention ! #loufoque, #humour, #aventures.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par mjamois 2018-04-27T16:10:53+02:00

Extrait de la tranche (l’épisode) Le Papillon du pharaon

Chapitre 5 - Complications en vol.

C’est la première fois que Couic voyage en avion, l’œil rivé au hublot, il regarde, bouche bée, la campagne anglaise qui défile sous l’appareil. Le décollage a été parfait et sitôt en l’air, une charmante hôtesse teutonne avec des nattes blondes, en robe de cuir et chemisier blanc brodé aux couleurs de la compagnie, surgit de derrière un rideau pour s’occuper des passagers.

– Ach ! ich bin Frida Oum Papa et c’est le commandant Hermann Göring qui pilote ce Junker 52 à destination du Tanganyika !

– Verstanden ?

– Yawohl ! braillent en chœur les Masaïs.

– Ah ! tiens, un as de la Grande Guerre pour piloter cet aéroplane, voilà une excellente nouvelle ! s’exclame le professeur, entre anciens combattants, on se comprend toujours !

Yawolh ! krieg gross malheur, soupire Frida qui a entendu l’entomologiste distingué.

– La plantureuse Germaine se penche sur Fricandeau et le caresse

– Ach ! le choli petit chien !

– Ouah, ouah ! aboie aussitôt Fricandeau en allemand tout en remuant frénétiquement la queue.

– Ach ! Très intelligent, choli petit chien ! s’extasie l’opulente teutonne.

– Le pilote passe la tête par le rideau qui sépare la cabine du poste de pilotage et clame : Frida, schnell ! Laisse le clébard et occupe-toi de la bouffe, c’est l’heure.

– Yawolh, her commandant ! glousse Frida qui file vers le recoin de l’avion où se trouve la cuisine.

Elle réapparait bientôt avec une grosse marmite de choucroute fumante.

– À cette vue, les Masaïs poussent des cris gutturaux et tapent des pieds. Voilà cinq fois qu’ils bouffent de la choucroute depuis Outokumpu et ils commencent à en avoir ras le pagne du chou.

– Vasistas ? braille Göring en passant la tête par le rideau, c’est pas fini ce bordel ?

– Ach, commandant, minaude Frida, ce sont les Massaïs qui ne veulent plus de choucroute…

– De quoi, de quoi ?

– Le chef, un individu de grande taille avec de magnifiques colliers de perles multicolores autour du cou, désigne avec insistance l’arrière de son pagne et gonfle ses joues en faisant pschutt, pschutt avec ses lèvres.

– Le professeur intervient : commandant je crois que le chef souhaite vous informer que la choucroute provoque des flatulences sur ses lui et ses congénères.

– Ach scheiße ! hurle Göring, les gaz, voilà ce qui a détraqué la gaviolle de mon moteur gauche !

– Frida ! semoule et riz au lait pour tout le monde !

– Ah non, je proteste, gémit le professeur, moi, la choucroute j’aime bien ça et Roselyne, enfin, Madame Tutu, ne m’en cuisine jamais.

À ce moment… Ouah ! Ouah ! Fricandeau qui n’en rate pas une, aboie furieusement en Swahili ce qui déclenche une tornade de rire chez les Massaïs,

– Ah merde, ils se foutent de ma gueule ! j’en ai marre de l’aviation commerciale, s’écrie Göring. En rentrant à Berlin je vais voir Adolphe et je me remets à la chasse… Tiens, je vais appeler ça Luftwaffe. Ah ! y vont voir, ce qu’ils vont voir !

– Commandant, qu’est-ce que je fais avec la choucroute ? Implore Frida tenant sa marmite à bout de bras.

– Ach ! Frida ! j’ai dit, riz au lait pour tout le monde ! Fous-moi moi ça par la fenêtre.

– Oh ! c’est pô juste, soupire Couic qui en grand professionnel apprécie la charcuterie germanique.

L’avion survole à ce moment le camp militaire de Mourmelon.

L’adjudant Robert Mortecul supervise le parcours hygiénique du combattant de son escouade d’appelés.

– Bande de tir au cul, j’vous en foutrai moi. Aller, an dé, an dé, plus vite, plus vite !

À cet instant précis, la petite troupe est survolée par le Junker germain.

– Chef, chef les Schleus ! braille le caporal Vaporetto en désignant le ciel menaçant.

C’est le moment choisi par la brave Frida pour balancer sa choucroute par-dessus bord. L’adjudant reçoit de plein fouet une saucisse de Francfort dans l’œil.

- Merde, merde ! hurle-t-il.

– Feu, feu à volonté, prévenez le colonel, nous sommes attaqués ! Les bidasses se jettent à plat ventre dans la boue. Le caporal se rue sur la radio et tourne frénétiquement la manivelle du poste pour appeler le chef de corps, le colonel Morchoisne de Rastabouère.

Ce dernier achève de déjeuner avec le sous-préfet et un riche industriel du canton dans son PC, le château des Épinettes Gauffrées.

Son ordonnance vient interrompre les agapes,

– Mon colonel, c’est Mortecul qui demande à vous parler au téléphone.

– Mortecul ? Qu’est-ce qu’il me veut celui-là ?

– Allô, allô ! Ici Mourmelon, côte 313. Position attaquée par aviation ennemie, je répète, bombardement position par forces aériennes charcutières hostiles.

– Nom de dieu, blêmit le colonel c’est la guerre !

– Le sous-préfet et l’industriel s’éclipsent en douce.

– Faites décoller la chasse immédiatement ! hurle le chef de corps dans le téléphone

– Pas possible, mon colonel,

– Comment pas possible ?

– Non, mon colonel, nos trois Dewoitine sont à Toussus le Noble pour un meeting aérien,

– Non, mais ça c’est le pompon ! Alors tirez au canon, nom d’une pipe !

Le Junker est encore bien en vue du terrain de manœuvre. L’adjudant ordonne de pointer une pièce de 75 et le caporal Vaporetto s’active,

– Feu !

Dans l’aéroplane, un coup sourd retentit et une alerte s’allume dans le cockpit.

– Scheiße ! Mais on nous tire dessus !

Le pilote donne une violente inclinaison de manche sur la droite et les passagers se raccrochent aux branches, les Massaïs gueulent comme des putois et Fricandeau aboie comme un forcené.

La pauvre Frida qui est tombée le cul dans sa marmite de riz au lait pousse des hurlements stridents.

Mais Herman Göring est un as de la chasse et il rétablit son avion tant que bien que mal.

Il évalue les dégâts

– Et voilà, c’est encore la gaviolle qui a ramassé, nous allons devoir nous poser pour réparer !

Dans la cabine les passagers ne sont guère rassurés. Frida qui a extrait son imposant postérieur de la gamelle de riz au lait tente de les calmer,

– Allons, ce n’est rien, le commandant a la situation bien en main et notre avion est indestructible : qualité allemande ! Garanti 100 000 kilomètres pièces et main d’œuvre.

– Un murmure réprobateur lui répond.

– Couic et le professeur sont allés rejoindre le pilote dans le poste de commande.

– Puis-je vous aider Monsieur ? interroge Couic, j’ai appris à piloter dans les articles parus dans l’Écho des Charcutiers Coloniaux l’an dernier.

– Ach, ça c’est une idée, assieds-toi mon garçon et prends le manche, moi je vais chercher un terrain de secours !

Il se plonge dans le guide Michelin des champs d’aviation et pousse un juron :

– Scheiße ! Il manque presque toutes les pages ! il braille, Frida ! Frida, viens ici ! C’est quoi ce bordel ?

– L’hôtesse se fait toute petite et bredouille, ach commandant, c’est lors de notre dernière escale en Roumanie, il n’y avait plus de papier dans les toilettes de l’aérogare.

– Göring pique une grosse colère

– Et tu étais soi-disant constipée ! Raus ! File t’occuper des passagers !

– Ach ! il reste juste une page, nous allons nous poser à Lourdes !

– Euh, mon cher Hermann, entre anciens combattants, nous nous comprenons n’est-ce pas ?

– Jawohl, grieg gross malheur !

– Pourquoi n’utilisez-vous pas la radio ?

– Ach, je n’ai pas l’habitude de ces machins. Pendant la Grande Guerre, nous n’en avions pas besoin, on se saluait et on se tirait dessus d’un avion à l’autre… C’était le bon temps…

Le professeur tourne les boutons du poste et des crachotis grésillent.

– Ici Florimond Tutu à bord du Junker 52 à destination de Dar Es-Salaam. Aéroport de Lourdes, me recevez-vous ?

Une musique d’orgue retentit au milieu des parasites.

– C’est l’Ave Maria de Gounod reconnait Couic, fin connaisseur et mélomane averti,

– Ici l’aéroport de Lourdes, vous êtes autorisés à vous poser sur la piste six,

– Göring compulse son bouquin, piste six, piste six, mais il n’y en a qu’une !

– Dans le poste, la voix reprend :

– Les pistes du seigneur sont impénétrables !

Mais soudain, l’avion donne des signes de faiblesses, le moteur gauche fume de plus en plus et la carlingue se met à vibrer comme un vieux colonial pris d’une crise de palu.

Dans la cabine des passagers, c’est un peu la panique, pour se donner du courage les Massaïs entonnent des chants guerriers où il question de Zébus morts de soif dans la savane.

– Frida effondrée dans son coin se répète en boucle,

– C’est de ma faute, c’est de ma faute…

– L’article de l’Écho des charcutiers coloniaux préconise de couper le moteur en cas de surchauffe de la gaviolle.

– Colossal ! Göring arrête aussitôt le moteur gauche qui continue néanmoins de fumer comme une locomotive.

– Je coupe également l’arrivée d’essence dit Couic.

- La piste est en vue commandant ! s’écrie le jeune charcutier,

– Ach so ! je reprends le manche ! Hermann Göring passe la tête par le rideau : Frida, fais attacher tout ton monde, on va se poser et ça va secouer le panier à crottes !

Mais le Junker est un fameux coucou, il atterrit comme une fleur sur le terrain d’aviation de la cité mariale et s’immobilise en hoquetant du piston devant les bâtiments de l’aérogare.

Un camion de secours, servi par un pompier et deux enfants de chœur, arrive en trombe et vient immédiatement arroser le moteur qui fait pschittttttttt en dégageant de la vapeur sur le métal brulant.

– C’est de l’eau bénite annonce le professeur, ça marche mieux !

Le directeur de l’aéroport en personne, accompagné de sa secrétaire, sœur Marie Ursule des Trinitaines de l’Enfant musclé, est venu s’assurer de l’état de santé des passagers de l’avion.

Ouah, ouah ! Fricandeau aboie en latin ce qui met en joie la bonne sœur qui crie au miracle.

L’escale est de courte durée, une gaviolle neuve est installée et le Junker redécolle à peine une heure après s’être posé.

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Vidéo ajoutée par mjamois 2018-04-27T16:18:56+02:00

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par ThoraSan 2024-02-21T01:14:20+01:00
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Livre complètement loufoque.

L'histoire et les personnages sortent totalement de l'ordinaire.

J'ai trouvé que de temps en temps le style d'écriture de l'auteur était perturbant.

J'ai apprécié suivre Couic et Tutu dans leurs aventures.

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