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- Enfin tu es à moi, me chuchote-t-il en me prenant dans ses bras pour m'embrasser chastement sur la bouche.
Je suis mariée. Je suis Mme Christian Grey. Je suis ivre de bonheur.
- Tu es belle, Ana, ajoute-t-il, le regard débordant d'amour... et de quelque chose de plus sombre, de plus sexuel. Ne laisse personne d'autre que moi te retirer cette robe, compris?
Afficher en entierIl me caresse les cheveux.
- Merci d'être ici, dis-je en embrassant sa poitrine.
- Où voudrais-tu que je sois? Je veux être partout où tu seras, Ana. Le fait de revenir ici, ça me fait penser à tout le chemin qu'on à parcouru. A la première nuit où j'ai dormi avec toi. Quelle nuit! je t'ai regardée pendant des heures. Tu étais... "yar", souffle-t-il.
Je souris contre lui.
- Dors, murmure-t-il, et c'est un ordre.
Je ferme les yeux et je pars aussitôt à la dérive.
Afficher en entier- Madame ?
- J’aimerais aller faire des courses.
- Oui, madame.
Il se lève.
- Je vais prendre le jet-ski.
- Euh…
Il fronce les sourcils en cherchant quoi répondre.
- Je ne veux pas déranger Christian pour ça.
Il étouffe un soupir.
- Madame… euh… je ne crois pas que M. Grey serait d’accord, et j’aimerais bien garder mon travail.
Ah, mais qu’est-ce qu’ils m’emmerdent tous ! J’aurais envie de lever les yeux au ciel, mais au lieu de ça je les plisse en soupirant bruyamment pour exprimer ma frustration mêlée d’indignation à l’idée de ne pas être maitresse de ma propre destinée. Cela dit, je ne tiens pas à ce que Christian se fâche contre Taylor d’un pas assurée, frappe à la porte du bureau et entre sans y être invité.
Christian perla au téléphone, appuyé contre le bureau en acajou. Il lève les yeux.
- Un moment, s’il vous plait, Andrea.
Il me regarde poliment en attendant que je parle. Pourquoi ai-je l’impression d’être dans le bureau du proviseur ? Ce type m’a passé les menottes pas plus tard qu’hier soir. Je refuse de ma laisser intimider par lui. Enfin, c’est mon mari, oui ou merde ? Je redresse et lui décoche un large sourire.
- Je vais faire des courses.
- Très bien. Prends un des jumeaux avec es toi. Et Taylor aussi.
S’il ne me pose même pas de questions, c’est que ce qui se passe à Seattle doit vraiment être grave. Je reste planté là en me demandant si je peux faire quelque chose pour l’aider.
- Autre chose ? demande-t-il.
Manifestement, il est pressé que je parte.
- Tu voudrais que je reste ? lui dis-je.
Il m’adresse son sourire timide.
- Non, bébé, l’équipage pour s’occuper de moi.
- D’accord.
J’ai envie de l’embraser. Et merde, j’en ai le droit, non ? Après tout, c’est mon mari. Je m’avance résolument vers lui et lui plante un baiser sur les lèvres, ce qui le surprend.
- Andrea, je vous rappelle, marmonne-t-il.
Il pose le BlackBerry sur le bureau, m’attire dans ses bras et m’embrasse passionnément. Je suis à bout de souffle lorsqu’il me relâche. Son regard est sombre et avide.
- Tu me déconcentres, la… il faut que je règle ce problème le plus vite possible, pour qu’on puisse reprendre notre lune de miel.
Il fait courir son index sur mon visage et caresse mon menton pour le faire renverser la tête en arrière.
- D’accord, excuse-moi.
- Ne vous excusez pas, madame Grey. J’adore être distrait par vous.
Il m’embrasse au coin des lèvres.
- Va dépenser des sous.
Il me relâche.
- A vos ordres.
Je glousse en sortant du bureau. Ma conscience secoue la tête en pinçant les lèvres. Tu ne luis as pas dit que tu prenais le jet-ski, me reproche-t-elle de sa voix nasillarde. Je ne l’écoute pas… Harpie.
Taylor m’attend patiemment.
- Le haut commandement a donné son feu vert… on peut y aller ?
Je m’efforce d’éliminer tout sarcasme de ma voix. Taylor, lui, ne cache pas son sourire admiratif.
- Après vous, madame.
Taylor m’explique patiemment le maniement de l’engin. Son autorité tranquille et sa gentillesse en font un bon professeur. Nous sommes dans la vedette, qui tangue légèrement sur les eaux calmes du port à côté du Fair Lady. Gaston nous observe derrière ses lunettes noires ; l’un des membres de l’équipage du Fair Lady est aux commandes de la vedette. Une escorte de trois personnes, rien que pour aller faire du shopping. C’est ridicule.
Je zippe mon gilet de sauvetage et souris largement à Taylor, qui tend la main pour m’aider à enfourcher le Jet-Ski.
- Fixer la lanière de la clé de contact à votre poignet. Si vous tombez, ça coupera le moteur automatiquement.
- Très bien.
- Prête ?
Je hoche la tête avec enthousiasme.
- Appuyer sur le contact quand vous aurez dérivé à environ un mètre et demi du bateau. Nous vous suivons.
- D’accord.
Il repousse le Jet-Ski. Lorsqu’il me fait signe, j’appuie sur le contact et le moteur s’éveille en rugissant.
- Doucement, madame ! me recommande Taylor.
J’appuie sur l’accélérateur : le scooter fait un bond en avant et cale aussitôt. Merde ! comment se fait-il que, pour Christian, ça semble si facile ? Je fais une deuxième, puis une troisième tentative, et je cale toujours. Merde, merde !
- Doucement sur l’embrayage ! me crie Taylor.
- Ouais, ouais, ouais…
J’essaie encore une fois en pressant très doucement sur le levier, et le Jet-Ski avance avec une secousse – mais cette fois, il ne s’arrête pas. Oui ! Il continue d’avancer. Youpi ! C’est parti ! J’ai envie de hurler tellement je suis excitée. Je m’éloigne tranquillement du yacht en direction du port. Derrière moi, j’entends le vrombissement de la vedette. Quand j’appuie sur l’accélérateur, je Jet-Ski bondis et ricoche sur l’eau. Avec la brise tiède dans les cheveux et l’eau de mer qui gicle dans mon sillage, je me sens libre. Qu’est-ce que je m’éclate ! Pas étonnant que Christian ne me laisse jamais piloter cet engin.
Plutôt que de me diriger vers la rive et d’abréger mon plaisir, je vire de bord pour faire le tour du majestueux Fair Lady. Oh là là … Génal ! Alors que je suis en train de fermer la bouche, je repère Christian sur le pont. Je crois qu’il me fixe, bouche bée, mais je n’en suis pas sure. Courageusement, je lâche le guidon d’une main pour lui adresser des signes enthousiastes. Il finit par me faire un signe à son tour. Je n’arrive pas à déceler son expression, et quelque chose me dit qu’il ne vaut pas mieux pas, alors je me dirige vers le port de plaisance en filant sur l’eau bleue scintillant dans le soleil de fin d’après-midi.
Arrivée au quai, j’attends que la vedette se range devant moi. Taylor a une tête d’enterrement. Gaston, en revanche, a l’air de trouver ca plutôt drôle. Un instant, je me demande si un incident a refroidi les relations franco-américaines, mais, au fond, je devine que le problème, c’est moi. Gaston saute d’un bond hors bu bateau pour l’amarrer tandis que Taylor m’indique d’aligner le scooter à cote de la vedette.
- Couper le contact, madame, dit-il calmement en tendant les mains vers le guidon pour m’aider à monter dans l’embarcation.
J’y parviens en souplesse, surprise de ne pas tomber à l’eau. Taylor à l’air nerveux.
- Madame, ça embête un peu M. Grey que vous piloter le Jet-Ski, me dit-il en rougissant.
Il se tortille presque, tant il est gène : Christian vient sans doute de l’engueuler au téléphone. Ah, mon pauvre mari pathologiquement protecteur, que vais-je donc faire toi ? Je souris sereinement.
- Je vois. Mais M. Grey n’est pas là, et si ça l’ »embête un peu », comme vous dites, je suis sure qu’il aura la courtoisie de m’en parler directement à mon retour.
Taylor cille.
- Très bien, madame.
Il me tend mon sac à main. Tout en grimpant sur le quai, j’entraperçois son sourire réticent, ce qui me donne envie de sourire aussi. J’aime vraiment beaucoup Taylor, mais je n’apprécie pas qu’il me fasse des reproches – il n’est ni mon père ni mon mari.
Je soupire. Christian est furieux. Et pour l’instant, il a assez de soucis comme ça. Qu’est-ce qui m’a pris ? Pendant que j’attends que Taylor me rejoigne sur le quai, j’entends mon BlackBerry entonner Your Love is King de Sade, ma sonnerie personnalisée pour Christian.
- Allo ?
- Allo.
- Je reviens bientôt. Ne te fâche pas.
Je l’entends inspirer bruyamment.
- Euh…
- En tout cas, je me suis bien amusée.
Il soupire.
- Loin de moi l’idée d’abréger vis plaisirs, madame Grey. Mais fais attention. S’il te plait.
Eh ben, voilà autre chose… il me donne la permission de m’amuser !
- Promis. Tu peux que je te rapporte quelque chose ?
- Toi. Saine et sauve.
- Je ferai de mon mieux pour vous obliger, monsieur Grey.
- Je suis ravi de l’entendre, madame Grey.
- Vous satisfaire est notre priorité, dis-je en pouffant de rire.
J’entends à sa voix qu’il sourit.
- J’ai un autre appel. A plus, bébé.
- A plus, Christian.
Il raccroche. Crise du Jet-Ski évitée, je crois. La voiture attend. Taylor m’ouvre la portière. Je lui adresse un clin d’œil en montant : il secoue la tête, amusé.
Une fois dans la voiture, je compose un mail sur mon BlackBerry.
Afficher en entierPar les interstices du parasol en raphia, je contemple le ciel bleu de la Méditerranée en poussant un soupir de satisfaction. À côté de moi, Christian est allongé sur son transat. Mon mari – mon beau mari sexy, torse nu, vêtu d’un short découpé
dans un jean – lit un essai qui prédit l’effondrement du système bancaire occidental. Ça doit être fascinant : je ne l’ai jamais vu aussi immobile. On dirait un étudiant plutôt que le P-DG de l’une des plus importantes entreprises privées des États-Unis.
Nous en sommes à la dernière escale de notre lune de miel, et nous nous prélassons sur la plage du Beach Plaza Monte Carlo, bien que nous n’habitions pas l’hôtel : nous dormons à bord d’un yacht de luxe, le majestueux Fair Lady, construit en 1928. Christian l’adore – je le soupçonne d’avoir envie de l’acheter.
Ah, les garçons et leurs joujoux…
Tout en écoutant le mix « Christian Grey » sur mon nouvel iPod en somnolant sous le soleil de fin d’après-midi, je repense à sa demande en mariage dans le hangar à bateaux. Il me semble encore sentir le parfum des fleurs des champs…
— On se marie demain ? murmure doucement Christian à mon oreille.
Afficher en entier- Sinon, pour la coupe de cheveux, c'est fichu
Oh !
- Et j'y tiens beaucoup, ajoute-t-il
Son air vulnérable me désarme
- Pourquoi ?
Il me fixe un instant en ouvrant de grands yeux
- Parce que ça me donnera l'impression d'être aimé
Afficher en entierEn fait, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi tu as cette maison.
Il embrasse mes cheveux.
— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
— Tu as le catamaran, d’accord, l’appartement à New York pour les affaires, mais pourquoi une maison ici ? Tu n’avais personne avec qui partager cet endroit.
Christian s’immobilise et se tait quelques secondes.
— Je t’attendais, dit-il enfin d’une voix douce
Afficher en entierJe promets solennellement de sauvegarder et de chérir du plus profond de mon coeur notre union et toi, chuchote t- il à son tour d’une voix rauque. Je promets de t’aimer fidèlement, renonçant à toute autre, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, où que nous conduise la vie. Je te protégerai, te ferai confiance et te respecterai. Je partagerai tes joies et tes peines, et je te réconforterai dans la détresse. Je promets de te chérir et de soutenir tes espoirs et tes rêves et de te garder auprès de moi. Tout ce qui est à moi est à toi. Je te donne ma main, mon coeur, et mon amour aujourd’hui, et aussi longtemps que nous vivrons.
Afficher en entierHe snorts. "Baby, I did a lot of things with Mrs. Robinson. Making out was not one of them." He smirks at me and then narrows his eyes with amused curiosity. "Have you?"
I flush. "Of course." Well kind of . . .
"What! Who with?"
Oh no. I do not want to have this discussion.
"Tell me," he persists.
I gaze down at my knotted fingers. He gently covers my hands with one of his. When I glance up at him, he's smiling at me.
"I want to know. So I can beat whoever it was to a pulp."
I giggle. "Well, the first time . . ."
"The first time! There's more than one fucker?" He growls.
I giggle again. "Why so surprised, Mr. Grey?"
He frowns briefly, runs a hand through his hair, and looks at me as if seeing me in a completely different light. He shrugs. "I just am. I mean—given your lack of experience."
I flush. "I've certainly made up for that since I met you."
Afficher en entier"It's the line of his jaw." I point at the screen. "And the earrings and the shape of his shoulders. He's the right build, too. He must be wearing a wig—or he's cut and dyed his hair."
"Barney, are you getting this?" Christian puts the phone down on his desk and switches to hands-free. "You seem to have studied your ex-boss in some detail, Mrs. Grey," he murmurs, sounding none too pleased. I scowl at him, but I'm saved by Barney.
"Yes, sir. I heard Mrs. Grey. I'm running face recognition software on all the digitized CCTV footage right now. See where else this asshole—I'm sorry ma'am—this man has been within the organization."
Afficher en entier"Would you let me drive this?" I ask, surprised that I say the words out loud.
"Of course," Christian replies, smiling. "What's mine is yours. If you dent it, though, I will take you into the Red Room of Pain." He glances swiftly at me with a malicious grin.
Shit! I gape at him. Is this a joke?
"You're kidding. You'd punish me for denting your car? You love your car more than you love me?" I tease.
"It's close," he says and reaches across to squeeze my knee. "But she doesn't keep me warm at night."
"I'm sure it could be arranged. You could sleep in her," I snap.
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