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"-Je vous présente votre fils, madame Grey, souffle-t-il d'une voix enrouée.
-Notre fils... il est magnifique.
-C'est vrai, dit Christian en posant un baisers sous une boucle de cheveux sombres sur le front de notre beau petit garçon.
Théodore Raymond Grey s'en fout: il dort. Je n'ai jamais rien vu de plus beau, si beau que je me mets à pleurer.
-Merci, Ana, chuchote Christian.
Lui aussi, il a les larmes aux yeux. "
Afficher en entier"Christian est pâle. Il y a de la sueur sur son front. Il a peur. N'aie pas peur, Christian. N'aie pas peur.
-Je t'aime, lui dis -je.
-Ah, Ana, sanglote -t-il, je t'aime aussi, tellement. "
Afficher en entier"- Je ferais n'importe quoi pour te protéger, pour protéger ma famille, pour protéger le petit, murmure-t-il en écartant les doigts sur mon ventre. "
Afficher en entier"-Je t'aime inconditionnellement, Christian, dis-je en me blotissant contre lui.
-Je sais, chuchote-t-il, et je sens qu'il sourit timidement. "
Afficher en entier"-Le Petit Pois va t'aimer aussi. Tu seras le centre de son univers. Les enfants aiment leurs parents inconditionnellement, Christian, c'est comme ça qu'ils arrivent dans le monde: programmés pour aimer. Tous les bébés... Même toi. Pense à ce livre pour enfants que tu aimais bien quand tu étais petit.
Tu voulais quand même ta maman, tu l'aimais.
Il plissé le front, retire sa main, la serre en poing et l'appuie contre son menton.
-Non, chuchote-t-il.
Mes larmes coulent librement, maintenant.
-Si, tu l'aimais, évidemment que tu l'aimais. Ça n'est pas optionnel. C'est pour ça que tu souffres autant.
Il me dévisage, dévasté.
-Mais c'est aussi pour ça que tu es capable de m'aimer. Pardonne-lui. Elle luttait contre ses démons, c'était une mauvaise mère, mais tu l'aimais.
Il me fixe toujours sans rire dire, hanté par des souvenir sur que je ne peux même pas envisager de comprendre. "
Afficher en entier"-Ce qui me manque, c'est de ne pas pouvoir tout contrôler, surtout quand ma femme prend sur elle de risquer sa vie... Mais c'est comme ça que j'ai su.
-Sur quoi?
-Que tu m'aimais.
Je fronce les sourcils.
-Comment ça ?
-Parce que tu as risque ta vie... pour ma soeur... pour ma famille... pour moi..Je fronce les sourcils de plus belle. Il passe le doigt de mon front à la racine de mon nez.
-Quand tu fronces les sourcils, ça fait un "v", là, murmure-t-il. C'est très doux à embrasser. Je suis méchant avec toi... et pourtant, tu es toujours là.
-Pourquoi ça t'étonne ? Je t'ai dit mille fois que je ne te quitterais jamais."
Afficher en entier"Il me laisse pleurer contre sa poitrine en embrassant mes cheveux de temps en temps et en me berçant doucement. Sentir sa peau contre la mienne, les poils de sa poitrine sur ma joue... Cet homme que j'aime, cet homme magnifique qui ne cesse de douter de lui - même, cet homme que j'ai failli perdre par mon imprudence... Je lui suis reconnaissante d'être là, toujours là... Malgré tout ce qui s'est passé. "
Afficher en entier"-Tu as peur. Je comprends.
Il me regarde fixement, les yeux écarquillés; il a perdu son air juvénile. Je poursuis:
-Moi aussi, j'ai peur. C'est normal.
-Quelle sorte de père je ferais?
Sa voix est éraillée, presque inaudible. Je retiens un sanglot:
-Ah, Christian... Un père qui fait de son mieux. On ne peut pas faire plus que ça.
-Ana, je ne sais pas si je peux...
-Évidemment, que tu peux: tu es affectueux, drôle, fort, tu sais établir des limites. Notre enfant ne manquera de rien.
Tétanisé, il semble dubitatif. Je poursuis:
-Je suis d'accord: idéalement, il aurait mieux valu attendre, avoir plus de temps rien que tous les deux. Mais on sera trois, on grandira tous ensemble , et ton enfant t'aimera inconditionnellement, comme moi.
Les larmes me montent aux yeux.
-Ah, Ana, souffle Christian d'une voix angoissée. J'ai cru que je t'avais perdue...Et puis en te voyant par terre, pâle, froide, inconsciente, j'ai pensé que mes pires craintes se réalisaient. Et maintenant, tu es là, courageuse, forte... Et tu me redonnes espoir. Tu m'aimes encore, après tout ce que j'ai fait.
-Oui, je t'aime, Christian. Désespérément. Je t'aimerais toujours.
Prenant doucement mais tête entre ses mains, il essuie mes larmes avec ses pouces. Il me regarde dans les yeux, gris sur bleu : j'y lis sa peur, mais aussi son émerveillement et son amour.
-Moi, aussi, je t'aime, murmure-t-il.
Il m'embrasse gentiment, tendrement, comme un homme qui adore sa femme."
Afficher en entier"Je me retrouve dans ses bras. Qu'est-ce qu'ils m'ont manqué, ces bras-là. .. Il s'arrête pour enfouir son nez dans mes cheveux.
-Vous m'avez manqué, madame Grey, chuchote-t-il."
Afficher en entier"-Prends tout, Anastasia.
-Christian...
Je suis au bord de flancher, de tout lui raconter- Jack, Mia, la rançon. Fais-Moi confiance, s'il te plaît !
Je le supplie en silence.
-Je t'aimerais toujours.
Sa voix se brise. Il raccroche.
-Christian ! Non... Je t'aime, moi aussi.
Tous les tourments que nous nous sommes infligés durant ces derniers jours deviennent insignifiants. J'ai promis de ne jamais le quitter. Je ne te quitte pas. Je sauvé ta soeur. Je m'affale dans mon siège en sanglotant dans mes mains."
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