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Galimore m'a invitée à dîner.
Non, mieux valait pas. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait. Ni l'appétit. Mais voilà, impossible de cerner ce type : il était égoïste, exaspérant et d'une moralité douteuse, et, en même temps, il pouvait être un bon atout dans une bataille. Ses actes le prouvaient.
Le fait est que je le trouvais extrêmement hot.
Pitié, Brennan!
J'ai prétexté un crâne qui m'attendait au MCME.
- À presque six heures du soir?
- C'est la nuit que je suis la meilleure.
Idiote!
- Toute seule! ai-je ajouté avant que Galimore n'ait le temps de plonger dans la brèche.
Afficher en entierHawkins s'est accroupi. En y mettant toutes nos forces, nous avons réussi à redresser le tambour.
À l'intérieur, une masse sombre.
Je me suis penchée. Au milieu de ce noir, une tache pâle en suspension, semblait-il. Difficile de bien voir dans ces ténèbres d'avant l'orage qui effaçaient tous les détails.
J'étais en train de sortir ma torche quand un éclair à strié le ciel.
Dans la brillance subite, une main humaine est apparue. Puis s'est fondue dans le noir.
Afficher en entierQuand je repense à cette semaine de courses, la première chose qui me vient à l'esprit, c'est la pluie. Des trombes d'eau, tous les jours ou presque. D'accord, on était au printemps, mais quand même. Des orages pareils, on n'avait jamais vu ça.
En fin de compte, c'est l'été qui m'aura sauvé la vie. Un été incarné par la dulcinée de mon ex-mari, puisqu'elle porte ce doux nom de saison : Summer.
Je sais. Ça fait bizarre.
Voici comment les choses se sont passées.
Afficher en entierInutile de dire que c’est l’objectif de tous les projets de développement du quartier. Pour l’heure, le MCME tient bon. Pas de relocalisation en vue. Pour moi, c’est génial : à dix minutes de chez moi en voiture.
À huit heures cinq, je me garais sur le petit tentacule qui fait office de stationnement devant l’entrée du MCME, j’attrapais mon sac et je me dirigeais vers les doubles portes en verre du bâtiment. Sur le trottoir d’en face, côté College Street, une demi-douzaine d’hommes poireautaient, assis par terre ou appuyés contre le mur bordant un grand terrain vague. Tous affublés de cet amas incongru de chiffons pouilleux qui est l’uniforme des sans-abri.
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