Cité de la Poussière Rouge
Auteur
- Qiu Xiaolong (Écrivain)
Classement en biblio - 8 lecteurs
extrait
Le poème était difficile à composer, et il peinait sur un refrain, Longue, longue vie au président Mao, longue vie, essayant de faire rimer "vie" avec "conflit" et "sévi", mais un autre n'était pas d'accord et assurait que ces mots ne respectaient pas assez la structure du poème. C'était un problème épineux. Il fut surpris que Jianyin le soutienne en affirmant que les rimes n'avaient aucune importance en soi. C'était une aide aussi providentielle qu'un chariot de charbon en hiver.
Afficher en entierCommentaires récents
Je me suis bien ennuyée pendant cette lecture. Certaines nouvelles étaient plus intéressantes que d'autres mais dans l'ensemble j'ai dû me forcer pour lire jusqu'au bout (heureusement que le livre est court). Je pense que c'est surtout le sujet qui ne m'a absolument pas intéressée, en l'occurrence une succession d'anecdotes sur divers habitants d'un quartier populaire de Shangaï.
Il faut reconnaître que le recueil forme un ensemble unifié, les différentes nouvelles étant liées par le lieu unique, des personnages récurrents et le fameux bulletin d'information qui intervient au début de chacune. Quant à la plume, elle est fluide et pas désagréable, et dépeint à la perfection la vie quotidienne de cette communauté ouvrière chinoise au fil des transformations politiques du pays entre 1949 et 2005. Je n'ai simplement pas accroché au sujet, peut-être que les romans policiers de l'auteur me plairont davantage.
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Date de sortie
Cité de la Poussière Rouge
- France : 2008-08-25 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Shanghai, cité de la Poussière Rouge. Dans cet ensemble de maisons traditionnelles, les habitants aiment se réunir dans l'une des allées pour leur "conversation du soir". De la prise de pouvoir du Parti communiste en 1949 jusqu'à la période actuelle du "socialisme à la chinoise ", en passant par la Révolution culturelle, chacun tisse son récit. Travail, précarité, ambition et amour se déclinent selon la grammaire socialiste, car rien n'échappe à l'idéologie. Avec ces nouvelles, Qiu Xiaolong pose un regard pénétrant et lucide sur la Chine contemporaine. Certaines d'entre elles ont été publiées dans Le Monde durant l'été 2008.
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