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City on fire



Description ajoutée par x-Key 2015-12-21T19:27:38+01:00

Résumé

Un roman ambitieux, magistral, d'une incroyable intensité. Un véritable tour de force.

31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu'à l'autre bout de la ville, dans le Lower East Side, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là, dans Hell's Kitchen, Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d'invitation. Et s'il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette soeur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Pourquoi ne pas saisir l'occasion d'en apprendre plus sur lui, l'ancien leader du groupe punk Ex Post Facto ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s'écroule dans la neige.

Qu'est-ce qui peut bien relier ces personnages à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser et de s'entremêler jusqu'au blackout du 13 juillet 1977. Une immense coupure de courant plonge alors New York dans le noir. Leurs vies en seront bouleversées à jamais...

City on Fire est une ode à New York, un roman flamboyant et inoubliable sur l'amour, la trahison et le pardon, sur l'art, la vérité et le rock, et sur cette interrogation : qu'est-ce qui rend la vie digne d'être vécue ?

(Source : Plon)

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Classement en biblio - 87 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Ludo-1 2018-07-29T14:52:55+02:00

« Curieusement, cependant, la possibilité de satisfaire son moindre désir – la profusion qu’offre à profusion la ville aujourd’hui – tend à vous rappeler que ce dont vous avez réellement faim, c’est précisément ce que vous ne trouverez jamais là-bas.

En ce qui me concerne, ce dont j’ai faim depuis mon arrivée il y a six mois, c’est de ressentir les choses dans ma tête d’une certaine façon. Sur le moment, je n’aurais pas été capable de verbaliser cette sensation, mais maintenant je pense pouvoir dire qu’il s’agit peut-être de croire que tout, à tout instant, peut encore changer. »

Extrait de 

City on fire

Risk Hallberg,Garth

Ce contenu est peut-être protégé par des droits d’auteur.

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Commentaires les plus appréciés

Bronze

Puisque tout le monde en parle, il fallait que j’aille voir ce que ça donnait. Et voilà 1000 pages à lire, ça fait lourd dans le sac !

L’histoire c’est New York 1977, du nouvel an 1976 au black out total de juillet. C’est l’histoire d’une ville et des gens qui l’habitent, tous liés les uns aux autres.

C’est l’histoire de Mercer un jeune professeur qui aimerait devenir écrivain. De William, son compagnon, descendant d’une grande famille avec qui il a rompu tous les liens, ex-musicien d’un groupe de punk, accro à l’héroïne. De Sam, qui est amie avec les musiciens, mais qui est retrouvée gravement blessée lors de la nuit du nouvel an. De Charlie, amoureux de Sam, qui prend pour ainsi dire sa place dans le groupe des post-humaniste. De Regan, la sœur de William, qui gère difficilement sa vie de famille, de Keith son mari, qui est aussi l’amant de Sam.

Et de pleins d’autres ! les personnages se croisent et se dévoilent au fur et à mesure du roman, jusqu’à ce que la fresque soit complète.

Bon, peut-être que je l’ai lu trop vite, mais contrairement à tous les avis que je vois, je n’ai pas franchement aimé, ni réussi à rentrer totalement dedans. Pour moi le roman est vraiment trop long et les rebondissements se perdent parfois dans le fouillis de détails. Les pages qui séparent les parties, avec les lettres, tapuscrits, ‘zine, étaient une bonne idée, mais de la même manière, parfois trop longues (par exemple, le ‘zine de Sam n’a aucun intérêt et vu qu’elle ne parle que d’elle, je ne trouve pas réaliste qu’elle l’ait publié et distribué ainsi…). De même entre les chapitres, on se perd parfois pour savoir de quel personnage on parle. Et si le nom est dit tout de suite, il rencontre souvent un autre personnage, le dialogue s’instaure, mais on ne sait pas de qui il s’agit non plus avant plusieurs lignes. J’ai trouvé que c’était dommage, car cet effet de style, de surprise, pourrait être intéressant de temps en temps, mais non à chaque fois où on se lasse et on décroche par moment le temps de raccorder les wagons !

Bref, je n’ai pas été éblouie, ni même séduite, je suis déçue de ne pas avoir pu l’apprécier à sa juste valeur…

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Bronze

L'expérience m'a appris à ne pas m'emballer pour les livres encensés, que ce soit par les lecteurs ou par la presse. Trop en attendre est définitivement le meilleur moyen d'être déçu ! Autant dire que même si le pitch me faisait envie, je me suis beaucoup méfiée du "premier roman le plus cher de tous les temps", annoncé comme génial absolument partout. Et puis on ne va pas se mentir, c'est quand même un sacré pavé, 1000 pages en grand format, si on n'accroche pas, ça tournera vite à la séance de torture...

J'ai donc commencé cette lecture sans attente particulière, et surement pas en me disant que j'allais lire un chef d'œuvre absolument parfait sur tous les points. Et j'ai définitivement bien fait d'aborder le livre de la sorte, puisqu'il contient indéniablement des défauts, et SURTOUT pas mal d'exagérations de la part des critiques de presse. Néanmoins, puisque je ne m'attendais pas à un livre parfait, ces défauts ne m'ont pas déçu outre mesure et n'ont globalement pas entaché mon plaisir de lecture, le livre contenant également de gros points positifs.

Disons le clairement, l'histoire est tout à fait quelconque. Je ne la qualifierais pas de "mauvaise", c'est un peu fort tout de même. Mais "déjà vue", "pas originale", et "sans réelle saveur", je n'hésiterais pas à le dire. Quelqu'un se prend une balle dans la tête, il y a une enquête, on suit un peu les policiers, un peu la famille de la victime, un peu les amis de la victime, un peu les témoins, un peu le journaliste qui se mêle de tout ça, à la fin tout se rejoint et voila. Voila.

De plus, comme le souligne par exemple Simonie0 dans son commentaire, les éléments censés être originaux ne le sont pas. Waouh, on parle quand même de musique rock et d'un couple homosexuel ! Le top de l'irrévérencieux, aujourd'hui, il n'y a pas à dire... Je trouve aussi cette intrigue finalement très courte par rapport au nombre de pages. On pourrait la résumer en quelques phrases seulement. De ce point de vu là, la révélation ou l'éblouissement que certains médias nous promettaient est vraiment très très loin.

Par contre, là où ce livre tire son épingle du jeu, c'est dans sa forme et dans le traitement qu'il fait de son idée de départ. Il n'y a strictement aucun point commun entre ce livre et un autre polar américain contemporain, à la Harlan Coben ou à la Douglas Kennedy, par exemple. On ne joue sur aucun code du polar ou du thriller. Je n'ai pas ressentis d'exaltation à la lecture type "il faut à tout pris que je sache qui est le tueur !!!". Et pourtant il y a indéniablement une ambiance dans ce roman. Mais pas une ambiance de polar. J'aurais même tendance à dire que, finalement, l'enquête, on s'en fout complètement. Ce n'est pas ce qui fait le sel de se livre, ce n'est pas là que se situe son intérêt.

Le crime, c'est juste la bonne excuse, le point de départ qui justifie qu'on plonge dans la ville de New-York, autant que dans la vie de tous ces personnages. Et ce qui est passionnant, c'est de les découvrir, découvrir leur personnalité, leur vie, leurs problèmes, les liens qu'ils ont les uns avec les autres, etc... J'ai tout simplement adoré ce point, sur lequel le livre est indéniablement très travaillé, très soigné et très réfléchit.

L'auteur s'est vraiment appliqué, on sent qu'il connait chacun de ses personnages, même les secondaires, sur le bout des doigts et qu'absolument rien n'est improvisé. Il savait dès le départ exactement où il voulait nous emmener, et il fait ça d'une main de maître. On commence d'une façon assez simple, et puis finalement, à chaque nouvelle partie du livre, on ajoute des personnages et des informations qui viennent compliquer le tableau. Des infos sur leur passé et motivation, sur le contexte historique ou économique, sur la ville de New-York, presque un personnage du livre elle-aussi, etc.

Mis bout à bout, ça créé finalement un roman tentaculaire et vertigineux... Et fascinant puisqu'il parle autant des personnages en eux-mêmes, qu'il fait un portrait plus global, voire une critique, d'une certaine Amérique. Je trouve également certains personnages particulièrement touchants et attachants, notamment Charlie et Sam, pour ma part.

Finalement ce livre n'est pas un polar, mais une fresque historique et familiale extrêmement ambitieuse. Après, de là à faire comme certains journalistes, et à comparer l'auteur-au-nom-imprononçable à Balzac, Proust ou Zola... Faut peut-être pas pousser mémé dans les orties ! "La Comédie humaine", c'est quand même 90 bouquins et 2000 personnages. Alors il est bien mignon Hallberg avec son seul bon roman, mais ça reste qu'un seul roman. C'est donc deux entités littéraires qu'on ne peut PAS DU TOUT appréhender de la même façon. Pis, si ça se trouve, son second roman sera nullissime, on n'en sait rien. Ça me semble donc définitivement prématuré, exagéré et surtout faux, de faire ce type de comparaisons.

J'ai trouvé le style d'écriture sympa, assez simple et actuel, fluide malgré les longues descriptions. S'il y a quelques longueurs, je n'ai pas pour autant ressenti de lourdeurs. C'est un roman que j'ai pris plaisir à lire, j'ai vraiment pu m'y plonger pendant plusieurs heures d'affilée sans avoir envie de le reposer ou de faire une pause.

Par contre, l'intrigue est très, très, très dense, avec beaucoup d'informations à retenir. Le nombre de pages est assez énorme pour un grand format, même en s'y mettant sérieusement, on a le sentiment de faire du surplace. C'est frustrant. Personnellement, j'ai dû le lire en trois fois. J'ai ressentis le besoin de faire des pauses. De le poser dans un coin pendant quelques mois, de digérer les informations et de lire d'autres choses avant de m'y remettre. Après, si l'intrigue était plus palpitante, j'aurais probablement ressenti une addictivité plus grande...

Je suis un peu partagée par le découpage de l'ouvrage en plusieurs "livres". Pour moi, on aurait du pousser le concept jusqu'au bout et sortir plusieurs tomes. Ça aurait probablement été plus agréable à lire. Plus motivant d'une certaine façon, 5 livres de 200 pages ça passe mieux que 1 de 1000, je trouve. Puis, en plus, le découpage est bien fait ! Il n'est pas artificiel, on comprend qu'on mette une coupure à cet endroit là et pas à un autre. On finit toujours sur une info un peu "choc" qui créée une rupture et fait monter la tension... Et nous donne envie de lire le livre suivant.

Faut aussi dire que chaque "livre" peut présenter des rythmes et ambiances tout à fait différents. Par exemple, le livre 1 traite du nouvel an 1976 : 150 pages pour parler d'une seule journée, donc rythme assez lent. Le livre 2 fait un bond dans le passé et nous raconte la période 1961-1976, là aussi en environ 150 pages, donc forcément le rythme s'accélère, il y a des ellipses, etc... A chaque fois qu'on commence une nouvelle partie du livre, ça nécessite un petit moment d'adaptation, qui peut être un peu désagréable.

Les "interludes" entre les livres m'ont, par contre, semblé assez inutiles et même lourdingues. Le travail d'édition qui y est fait est intéressant (illustration, effet "lettre écrite à la main", etc...) mais il n'y a pas vraiment de contenu. On ne nous y dévoile rarement des éléments importants dans ces passages, ou alors il y a une info fondamentale, mais elle se limite à une seule petite phrase, noyée au milieu du blabla, qui aurait pu être intégrée d'une autre façon à l'histoire.

En bref, je n'ai pas l'impression d'avoir super bien vendu ce livre mais pourtant je pense que c'est une bonne découverte dans l'ensemble. Il y a quelques défauts et je trouve clairement que les critiques presses en font des caisses, mais ça n'enlève rien au fait que je trouve ce livre très réussi sous certains aspects. Comme d'autres l'ont dit avant moi, le mieux, c'est encore de se faire sa propre opinion.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par VampireAcademyTeam 2023-01-04T13:27:15+01:00
Lu aussi

Un roman choral qui est vraiment bourré de longueurs et pourtant j'ai réussi à accrocher avec certains personnages, tout comme j'en ai moins aimé d'autres au point de passer assez vite sur leurs histoires, notamment sur les 200 dernières pages qui étaient poussives. Notons également que je me suis fait la réflexion après 1200 pages ''tout ça pour ça ?!" On entend les personnages se plaindre, on suit leur déchéance, leurs espoirs, leurs pensées les plus intimes et obscures et au final j'ai eu l'impression que les pages de conclusion ont été bâclées.

Point positif pour Mercer, pour qui j'ai eu de l'affection, parce qu'il essaye d'être écrivain, parce que c'est un noir homosexuel qui a du mal à trouver sa place. Tout comme son petit-ami, William, qui tente, par tous les moyens, y compris la drogue, d'échapper à sa condition de bourge qu'il exècre. J'ai failli lui dire de ne pas tout gâcher avec Mercer, je me demande même si la fin est heureuse ou déplorable en ce qui les concerne. Pourtant ce sont ces deux personnages que je retiendrai de ce livre. Ni la sœur agaçante, ni le père et les enfants, geignards, ni le journaliste et sa voisine, encore moins la fille de l'artificier italien. Et vraiment pas la bande de post-humanistes, Charlie et tous les autres, qui m'ont déplu pour je ne sais quelle raison.

En somme, pas mécontent de l'avoir lu parce qu'il m'intriguait, mais je ne le garderai pas chez moi.

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Commentaire ajouté par Chantale-7 2021-09-27T18:33:01+02:00
Lu aussi

Une souffrance ce livre. Que c'était lonnnnnnnnnnnnnng!

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Commentaire ajouté par Phiphi73 2018-11-13T12:19:45+01:00
Bronze

Apparemment, nous sommes plusieurs à avoir le même ressenti. Le passage d'une époque à une autre est parfois difficile à suivre, mais malgré ça on a pas envie d'abandonner, même en mettant du temps à se familiariser avec les personnages on veut savoir ce qu'ils finissent par devenir. Ils vivent tous des situation qu'on aimerait pas connaître, et qui paraissent inextricables. En essayant de répondre à cette question, dernière phrase du résumé : "qu'est-ce qui rend la vie digne d'être vécue ?"

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Commentaire ajouté par Nenny88 2017-08-27T15:09:04+02:00
Lu aussi

J'ai acheté ce livre suite à de nombreuses recommandations. Une fois terminé, je ne sais pas quoi en penser réellement. Les premières parties du livre détaillant la vie de chaque personnage sont un trop longues à mon goût, j'ai tenu bon dans le but de commencer à entrevoir comment ces destins différents allaient s’entremêler. Je pensais que l'enquête allait prendre davantage de place, mais elle est plutôt un prétexte. Le véritable sujet de ce livre est le New York des années 70 et toutes ces modifications. J'ai été assez déçue du final, je pense que j'attendais trop de ce livre. Je ne peux tout de même pas dire que je ne l'ai pas aimé car je l'ai fini. J'en retiens plutôt l'analyse historique. Le sociologie et la psychologie des personnages anarchistes s'adressent à un lecteur averti.

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Commentaire ajouté par misssbrown 2017-08-11T22:00:06+02:00
Bronze

Un roman choral, aux multiples personnages et visages, dont les destins croisés vont s'unir, dans un New York, en pleine turgescence, à l'aube d'un cataclysme imminent et d'une ère nouvelle.

Ce livre, au demeurant ambitieux, tant dans sa construction narrative que dans la profondeur psychologique des protagonistes, souffre de démesure et d'excès , ce qui malheureusement nous conduit à subir cette histoire, étant donné la longueur du roman.

L'auteur, n'arrive pas à nous transporter, dans son univers, malgré l'omniprésence de la ville de New York, comme élément central de ce récit, qui reste la partie la plus intéressante de cette oeuvre.

De descriptions latérales des immeubles, en passant par une vision onirique du ciel de cette ville tentaculaire, Garth Risk Hallberg nous conte un New York incarné, aux réseaux géométriques gigantesques.

En son sein ,les personnages errent, mélancoliques, de nuit comme de jour, en proie à la douleur, et au misérabilisme, dans cette jungle urbaine.

Le temps semble ralenti, par opposition, à l'effervescence de cette ville en perpétuel mouvement.

Au-delà, du style narratif parfois difficile à appréhender, l'auteur nous accule, en ajoutant toujours plus de douleur à la souffrance.

L'introspection permanente de tous ces personnages, leur contemplation nombriliste, la noirceur de leurs âmes, ainsi que le sentiment de récit inachevé, suffisent à me détourner de la véritable intention de l'auteur, reste un sentiment de mégalomanie, demeurant tout au long de cette très, très longue lecture...

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Commentaire ajouté par lilieatbooks 2017-07-17T21:08:15+02:00
Pas apprécié

STOP! je n'ai pas pu aller plus loin que le chapitre 24,à 280 pages il me semble. Trop de personnages trop d'informations retourner sur la page précédente X fois afin de comprendre ce que je lis très peu pour moi.Dommage....j'aurais essayé mais surtout dépensé plus de 20€ dans un bouquin..Bon pas grave il fera un(e) heureux(-se) ;-)

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Commentaire ajouté par angie_811 2017-07-12T16:28:49+02:00
Bronze

Ce livre me tentait beaucoup alors je me suis lancée mais quelle déception.

Une multitude de personnages et descriptions inutiles, du coup on se perd dans les détails... Dans les dialogues, je n'arrivais pas toujours clairement à comprendre qui disait quoi... J'ai trainé des pieds pour le finir mais je ne le recommande pas particulièrement, vu le pavé, il y a plus intéressant à lire...

Pourtant, l'idée de découvrir l'ambiance des années 70 que je n'ai pas connu me tentait et au final, j'ai l'impression qu'à part se droguer les jeunes ne faisaient rien à cette époque, c'est moche :)

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Commentaire ajouté par Vpommes 2017-06-02T13:02:08+02:00
Argent

J'ai aimé ce livre, c'est indéniable. Et pourtant, j'ai mis très longtemps à reussir a me laisser porter par les personnages. Leurs vies, leurs pensées sont précises, c'est à chaque fois une plongée dans leurs existences et surtout dans leurs.souffrances. Quel.personnage est heureux dans ce roman ? Aucun,à mon sens. Ce roman me fait plus l'impression d'une étude de la misère,de la condition humaine qu'une veritable histoire. D'ailleurs ce sont des histoires, qui s'entremelent, toutes, et de facon magistrale. C'est egalement une plongée dans le New York des années 70, et la ville est un personnage à part entière. Mais j'ai trouvé les 400 premieres pages laborieuses, seulement a ce moment là j'ai réussi à prendre du plaisir à retrouver les différents personnages. Charlie reste mon préferé,le plus touchant à mon sens. Le style de l'auteur est parfois lourd. Mais une fois arrivée a la fin, j'ai eu l'impression d'avoir lu plusieurs romans. Même si je reste sur ma faim, peut etre parce qu'on ne sait pas ce que deviennent certains personnages. Un très bon livre en tout cas !

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Commentaire ajouté par pwachevski 2017-04-03T13:14:17+02:00
Bronze

L'expérience m'a appris à ne pas m'emballer pour les livres encensés, que ce soit par les lecteurs ou par la presse. Trop en attendre est définitivement le meilleur moyen d'être déçu ! Autant dire que même si le pitch me faisait envie, je me suis beaucoup méfiée du "premier roman le plus cher de tous les temps", annoncé comme génial absolument partout. Et puis on ne va pas se mentir, c'est quand même un sacré pavé, 1000 pages en grand format, si on n'accroche pas, ça tournera vite à la séance de torture...

J'ai donc commencé cette lecture sans attente particulière, et surement pas en me disant que j'allais lire un chef d'œuvre absolument parfait sur tous les points. Et j'ai définitivement bien fait d'aborder le livre de la sorte, puisqu'il contient indéniablement des défauts, et SURTOUT pas mal d'exagérations de la part des critiques de presse. Néanmoins, puisque je ne m'attendais pas à un livre parfait, ces défauts ne m'ont pas déçu outre mesure et n'ont globalement pas entaché mon plaisir de lecture, le livre contenant également de gros points positifs.

Disons le clairement, l'histoire est tout à fait quelconque. Je ne la qualifierais pas de "mauvaise", c'est un peu fort tout de même. Mais "déjà vue", "pas originale", et "sans réelle saveur", je n'hésiterais pas à le dire. Quelqu'un se prend une balle dans la tête, il y a une enquête, on suit un peu les policiers, un peu la famille de la victime, un peu les amis de la victime, un peu les témoins, un peu le journaliste qui se mêle de tout ça, à la fin tout se rejoint et voila. Voila.

De plus, comme le souligne par exemple Simonie0 dans son commentaire, les éléments censés être originaux ne le sont pas. Waouh, on parle quand même de musique rock et d'un couple homosexuel ! Le top de l'irrévérencieux, aujourd'hui, il n'y a pas à dire... Je trouve aussi cette intrigue finalement très courte par rapport au nombre de pages. On pourrait la résumer en quelques phrases seulement. De ce point de vu là, la révélation ou l'éblouissement que certains médias nous promettaient est vraiment très très loin.

Par contre, là où ce livre tire son épingle du jeu, c'est dans sa forme et dans le traitement qu'il fait de son idée de départ. Il n'y a strictement aucun point commun entre ce livre et un autre polar américain contemporain, à la Harlan Coben ou à la Douglas Kennedy, par exemple. On ne joue sur aucun code du polar ou du thriller. Je n'ai pas ressentis d'exaltation à la lecture type "il faut à tout pris que je sache qui est le tueur !!!". Et pourtant il y a indéniablement une ambiance dans ce roman. Mais pas une ambiance de polar. J'aurais même tendance à dire que, finalement, l'enquête, on s'en fout complètement. Ce n'est pas ce qui fait le sel de se livre, ce n'est pas là que se situe son intérêt.

Le crime, c'est juste la bonne excuse, le point de départ qui justifie qu'on plonge dans la ville de New-York, autant que dans la vie de tous ces personnages. Et ce qui est passionnant, c'est de les découvrir, découvrir leur personnalité, leur vie, leurs problèmes, les liens qu'ils ont les uns avec les autres, etc... J'ai tout simplement adoré ce point, sur lequel le livre est indéniablement très travaillé, très soigné et très réfléchit.

L'auteur s'est vraiment appliqué, on sent qu'il connait chacun de ses personnages, même les secondaires, sur le bout des doigts et qu'absolument rien n'est improvisé. Il savait dès le départ exactement où il voulait nous emmener, et il fait ça d'une main de maître. On commence d'une façon assez simple, et puis finalement, à chaque nouvelle partie du livre, on ajoute des personnages et des informations qui viennent compliquer le tableau. Des infos sur leur passé et motivation, sur le contexte historique ou économique, sur la ville de New-York, presque un personnage du livre elle-aussi, etc.

Mis bout à bout, ça créé finalement un roman tentaculaire et vertigineux... Et fascinant puisqu'il parle autant des personnages en eux-mêmes, qu'il fait un portrait plus global, voire une critique, d'une certaine Amérique. Je trouve également certains personnages particulièrement touchants et attachants, notamment Charlie et Sam, pour ma part.

Finalement ce livre n'est pas un polar, mais une fresque historique et familiale extrêmement ambitieuse. Après, de là à faire comme certains journalistes, et à comparer l'auteur-au-nom-imprononçable à Balzac, Proust ou Zola... Faut peut-être pas pousser mémé dans les orties ! "La Comédie humaine", c'est quand même 90 bouquins et 2000 personnages. Alors il est bien mignon Hallberg avec son seul bon roman, mais ça reste qu'un seul roman. C'est donc deux entités littéraires qu'on ne peut PAS DU TOUT appréhender de la même façon. Pis, si ça se trouve, son second roman sera nullissime, on n'en sait rien. Ça me semble donc définitivement prématuré, exagéré et surtout faux, de faire ce type de comparaisons.

J'ai trouvé le style d'écriture sympa, assez simple et actuel, fluide malgré les longues descriptions. S'il y a quelques longueurs, je n'ai pas pour autant ressenti de lourdeurs. C'est un roman que j'ai pris plaisir à lire, j'ai vraiment pu m'y plonger pendant plusieurs heures d'affilée sans avoir envie de le reposer ou de faire une pause.

Par contre, l'intrigue est très, très, très dense, avec beaucoup d'informations à retenir. Le nombre de pages est assez énorme pour un grand format, même en s'y mettant sérieusement, on a le sentiment de faire du surplace. C'est frustrant. Personnellement, j'ai dû le lire en trois fois. J'ai ressentis le besoin de faire des pauses. De le poser dans un coin pendant quelques mois, de digérer les informations et de lire d'autres choses avant de m'y remettre. Après, si l'intrigue était plus palpitante, j'aurais probablement ressenti une addictivité plus grande...

Je suis un peu partagée par le découpage de l'ouvrage en plusieurs "livres". Pour moi, on aurait du pousser le concept jusqu'au bout et sortir plusieurs tomes. Ça aurait probablement été plus agréable à lire. Plus motivant d'une certaine façon, 5 livres de 200 pages ça passe mieux que 1 de 1000, je trouve. Puis, en plus, le découpage est bien fait ! Il n'est pas artificiel, on comprend qu'on mette une coupure à cet endroit là et pas à un autre. On finit toujours sur une info un peu "choc" qui créée une rupture et fait monter la tension... Et nous donne envie de lire le livre suivant.

Faut aussi dire que chaque "livre" peut présenter des rythmes et ambiances tout à fait différents. Par exemple, le livre 1 traite du nouvel an 1976 : 150 pages pour parler d'une seule journée, donc rythme assez lent. Le livre 2 fait un bond dans le passé et nous raconte la période 1961-1976, là aussi en environ 150 pages, donc forcément le rythme s'accélère, il y a des ellipses, etc... A chaque fois qu'on commence une nouvelle partie du livre, ça nécessite un petit moment d'adaptation, qui peut être un peu désagréable.

Les "interludes" entre les livres m'ont, par contre, semblé assez inutiles et même lourdingues. Le travail d'édition qui y est fait est intéressant (illustration, effet "lettre écrite à la main", etc...) mais il n'y a pas vraiment de contenu. On ne nous y dévoile rarement des éléments importants dans ces passages, ou alors il y a une info fondamentale, mais elle se limite à une seule petite phrase, noyée au milieu du blabla, qui aurait pu être intégrée d'une autre façon à l'histoire.

En bref, je n'ai pas l'impression d'avoir super bien vendu ce livre mais pourtant je pense que c'est une bonne découverte dans l'ensemble. Il y a quelques défauts et je trouve clairement que les critiques presses en font des caisses, mais ça n'enlève rien au fait que je trouve ce livre très réussi sous certains aspects. Comme d'autres l'ont dit avant moi, le mieux, c'est encore de se faire sa propre opinion.

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Commentaire ajouté par Kikilola 2016-09-10T07:13:55+02:00
Pas apprécié

J'en avais beaucoup entendu parler en bien. Malheureusement les promesses n'ont pas été tenu. Il y avait tout ce qu'il fallait pour faire un super livre. J'ai trouvé ce roman brouillon et inutilement compliqué, de plus l'auteur n'a pas su gérer le suspens tout au long ( très très long) de ces 1000 pages.

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Dates de sortie

City on fire

  • France : 2016-01-14 (Français)
  • France : 2017-03-29 - Poche (Français)

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Note globale 6.4 / 10

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