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Commentaires de livres faits par claire-obscure

Extraits de livres par claire-obscure

Commentaires de livres appréciés par claire-obscure

Extraits de livres appréciés par claire-obscure

date : 21-04
"IDÉE DE CE LIVRE

L'enseignement moral et civique donné aux élèves dans les écoles, les lycées et les établissements divers, est en général assez rudimentaire. Il se trouve heureusement complété par les leçons de la famille, et aussi par les lectures, par les observations et réflexions des jeunes gens lorsque l'âge et la maturité d'esprit leur viennent.

Ceux que les besoins de la vie n'absorbent pas trop tôt, qui ont le loisir de prolonger leurs études jusqu'à la virilité et que l'atmosphère familiale enveloppe longtemps, reçoivent d'elle, de ce qu'ils voient et entendent au foyer, une forte et durable empreinte.

Les livres peuvent avoir, de même, dans la formation morale des jeunes hommes, une sérieuse influence.

J'ai personnellement gardé la mémoire de lectures, faites entre seize et vingt ans, qui ont eu une action réelle, sinon décisive, sur la direction de ma vie, sur la fixation des règles précises adoptées par moi alors, et restées mon invariable guide, au cours des trente années maintenant écoulées.
.
PRÉFACE
.
Ce souvenir, celui plus récent des entretiens que j'ai eus avec mes fils, des préceptes dont ils étaient entremêlés ou qui en découlaient naturellement, m'ont donné l'idée d'écrire un livre pour la jeunesse.

Je l'entreprends aujourd'hui.

Ce ne doit pas être un nouveau traité de morale et de civisme, mais simplement le résumé du langage tenu par les pères à leurs enfants, sous mille formes, à tout instant, au hasard des conversations familiales.

Ce sera le livre de mes fils, le livre des jeunes gens qui arrivent à l'âge d'homme et que la vie appelle.

Quel accueil feront-ils à ces pages, aux paroles sérieuses, aux sévères conseils qu'elles renferment ?

Je souhaite qu'ils éprouvent à les lire le sentiment profond de celui qui écrit pour les convaincre, qui les aime et qui espère en eux qu'ils y trouvent la répétition des enseignements de leurs parents et de leurs maîtres, et comme un faible écho de la grande voix de la Patrie disant ce qu'elle attend de leur intelligence, de leur caractère et de leur courage.

Je souhaite qu'ils se forment une idée élevée de l'homme du vingtième siècle, du bon Français, du citoyen de notre République, et que, les yeux fixés sur ce modèle, ils s'attachent à l'imiter, à réaliser en eux-mêmes les qualités et les vertus qu'ils auront mises en lui. "
.
Source : Numérisation BNF/Gallica/Domaine public.
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D’une émission…
.
Sur le plateau d’« On n’est pas couché », en ce 24 avril 2010, Jean-Luc Mélenchon ne mâche pas ses mots. Le débat porte sur la récente décision du NPA de présenter une femme voilée aux élections régionales, à quoi l’invité du fameux talk-show avait déjà réagi sur une autre chaîne en déclarant :
« Lorsqu’on veut être élu, il faut pouvoir représenter tout le monde, c’est donc une erreur de se présenter à une élection en affichant une appartenance religieuse qui rend impossible cette représentation du souverain dans son ensemble. »
Mais ce soir-là, il hausse encore le ton. À toutes les personnalités de gauche, d’Olivier Besancenot à Benoît Hamon, qui dénoncent la stigmatisation d’Ilham Moussaïd, la candidate du parti trotskiste, il rétorque que « ces gens se stigmatisent eux-mêmes ».
Tout comme en 1989 avec l’affaire des collégiennes voilées de Creil, la gauche se sépare en deux camps sur la question de la laïcité.
.
Vingt ans plus tard, Mélenchon choisit de nouveau le bon côté. Et enfonce le clou d’une tirade bien sentie, confondant dans la même diatribe la question du voile et celle de la burqa, entre lesquelles il n’établit aucune distinction :
« Est-ce un traitement dégradant, oui ou non ? Si c’est un traitement dégradant, alors c’est interdit.
Ici, c’est la République.
Je considère que c’est un traitement dégradant et une provocation de certains milieux intégristes contre la République. »
Ne se trouverait-il qu’une femme voilée dans tout le pays, ce serait encore une de trop, insiste-t-il, on ne saurait montrer trop de fermeté « pour empêcher une absurdité, qu’une femme considère qu’elle est un enjeu, un gibier, qu’un homme ne peut la regarder qu’avec un œil de prédateur. C’est une idée obscène ».
.
Je monte alors au filet pour une relance en lui demandant quel message il souhaite adresser aux femmes qui déclarent porter la burqua de leur plein gré.
Réponse immédiate et sans détour :
« En République française, les hommes et les femmes sont égaux, j’ai le droit de te regarder dans les yeux. On va vivre ensemble, on ne se trimballera pas ces fantômes qui se promènent dans la rue. »

Page 11.
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"D’où je parle

Tout le monde a fait cette expérience au moins une fois dans sa vie. Bien calé dans un siège du TGV, vous éprouvez la sensation que le train s’est ébranlé, mais un autre s’éloigne sur la voie d’à côté – le vôtre n’a pas bougé. Illusion du mouvement, vous êtes resté à quai.

Il se trouve que je vis quotidiennement cette scène, comme dans une version française du film Un jour sans fin. À tout instant, on vient m’expliquer que mon wagon fonce à toute blinde vers des terres nouvelles, vers la droite, voire l’extrême droite, ou plutôt le fascisme, pourquoi pas le nazisme ?
Je jette un coup d’œil par la fenêtre, la gare familière est pourtant toujours là. Je laisse courir mon regard sur mes compagnons de voyage immobile, tous demeurés à leur place, des représentants de la gauche républicaine, laïque, sociale et antitotalitaire. Illusion du mouvement, nous n’avons pas bougé.
Un autre convoi s’est éloigné sur la voie d’à côté, celui du gauchisme, surchargé de passagers plus ou moins clandestins venus des rangs du socialisme de gouvernement. Il a longtemps roulé sur une voie de garage, il a fini par dérailler.
C’est le LFI-Express, conduit par Jean-Luc Mélenchon.
Sa pratique commerciale est inventive, audacieuse même. Elle consiste à substituer une clientèle d’usagers à une autre, les immigrés d’aujourd’hui aux prolétaires d’autrefois, les damnés d’une autre terre aux damnés de notre terre, les minorités à la majorité.
Un jour, les freins ont lâché. Il ne s’est plus agi de défendre les musulmans, mais de soutenir les islamistes en manifestant à leurs côtés, en déclarant que le but des procès du 13 novembre était « de réconcilier la France avec les terroristes », en estimant que Samuel Paty avait mal fait son travail d’enseignant.
.
Il ne s’est plus agi de réclamer que la justice ait la main moins lourde, mais d’encourager les émeutiers à piller et brûler.
Il ne s’est plus agi de dénoncer les excès des forces de l’ordre, mais de répéter que « la police tue », tandis que les habitants des cités soumis à la tyrannie des trafiquants tombent sous les balles perdues des règlements de comptes.
Il ne s’est plus agi de ne pas désespérer Billancourt, mais de célébrer toutes les dictatures, du Venezuela à Cuba, en passant par la Russie poutinienne.
.
LFI est devenu le Transperceneige, le train inventé par Jacques Lob et Jean-Marc Rochette et condamné à tourner sans fin à grande vitesse autour de la Terre.
En écrasant ce qu’il trouve sur son passage, à commencer par toutes les valeurs fondamentales de la gauche.
La République dont il a désormais quitté l’arc à force de discours séditieux et de complaisances envers le séparatisme. La laïcité, jetée aux orties par la fenêtre du compartiment au profit de l’islamisme – bien la peine de mettre les curés à la porte pour l’ouvrir toute grande aux imams.
La cause des femmes, dont on prétendait hier libérer les corps et dont on veut à présent dissimuler les cheveux sous un voile – « une volonté d’embellissement », apprend-on, sans doute la même qui motivait le port du corset au siècle dernier.
Jusqu’à la protection des plus faibles, puisque les victimes de la guerre entre dealers succombent dans les quartiers populaires plutôt que dans le 16e arrondissement parisien.
Cette gauche indigne ne s’adresse plus qu’au cercle restreint des islamo-gauchistes. Cette gauche égarée pave le chemin de l’extrême droite vers le pouvoir au nom du moindre mal qu’elle représente désormais pour nombre d’électeurs – aux yeux desquels la « bordelisation » ne saurait servir de pensée politique.
.
Les passagers du train immobile tirent à tour de rôle la sonnette d’alarme, sans ignorer que le peloton d’exécution prend toujours pour cible le messager.
Ils n’en continuent pas moins de dénoncer la gauche totalitaire, sectaire, disposée à toutes les compromissions en échange de quelques bulletins de vote.
Le contrôleur passe, vérifie les billets aux noms d’Albert Camus, Victor Serge, Boris Souvarine, George Orwell, Simon Leys, Victor Kravchenko, Arthur Koestler, Alexandre Soljenitsyne et quelques autres, embarqués plus récemment, Alain Finkielkraut, Jacques Julliard ou l’indispensable Michel Onfray.
Le wagon ne bouge toujours pas. Personne ne parle, tout le monde sourit. L’avenir nous appartient."
.
Introduction, p8.
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Comment les gens choisissent-ils leurs derniers mots ? Se rendent-ils seulement compte de leur gravité ? Ces mots doivent-ils d'ailleurs être emplis de sagesse ?
P. 26 format de poche. Premier chapitre "Fin".
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Suite 3 prologue :
Dans l’attente de leur procès devant la cour d’assises de Paris, les douze accusés sont en liberté provisoire en raison de leur âge avancé et de leurs soucis de santé. Seuls Aomar et Yunice, chopés par l’ADN, ont reconnu a minima les faits. Les dix autres, qui seront jugés pour
vol à main armée avec séquestration, ou complicité, et association de malfaiteurs, réfutent en bloc les accusations. Parmi ces suspects qui n’ont « rien à voir avec cette affaire », des récidivistes, un bistrotier
du Marais, un agent d’accueil de VIP, un chauffeur VTC, une mamie à chats encanaillée et un receleur gitan. Vous me direz, cela fait une belle brochette d’innocents dans le box, dix sur douze, mais face au jury populaire, de faibles faisceaux d’indices peuvent jouer en leurfaveur, comme de lourds casiers judiciaires peuvent les plomber. Allez
savoir… Ces habitués de la machine pénale comptent sur le bénéfice du doute pour s’en sortir. Tant qu’ils ne seront pas condamnés ou acquittés définitivement, tous sont présumés innocents. Même les deux récidivistes qui ont signé leur crime de leur empreinte génétique, puis se sont mis à table et ont déballé des aveux circonstanciés, ne sont pas considérés comme coupables à ce stade.
Pour servir ce récit, rien de mieux que le langage fleuri des bandits, l’argot des voyous et le jargon des flics, la jactance des malfrats* et le baragouin des condés*, les mots des manouches et le franglais des victimes, un livre polyglotte et métissé à l’image des protagonistes de cette comédie humaine.
À Paris, le 29 octobre 2023
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Suite 2 prologue :
Ces cinq fripouilles incarnent la vieille garde du banditisme français : braqueurs de banques dans les années 1970-1980, passés au trafic de stups puis aux casses de bijoux et saucissonnages de particuliers.
Dépassés par le retentissement mondial démesuré de leur « exploit », mais également par les techniques modernes de la police judiciaire (PJ), ces truands d’une autre époque n’ont pas mesuré l’importance de l’ADN dans les enquêtes de la Brigade de répression du banditisme (BRB), ni
celle des investigations sur les téléphones mobiles géolocalisables et des caméras de vidéosurveillance dans Paris. Certes gantés de latex, deux voleurs ont malgré tout laissé sur les lieux du vol à main armée leurs empreintes génétiques qui les ont confondus. Puis leurs portables
de guerre* dédiés à ce gros coup et leurs trajets filmés ont permis de les suivre à la trace et de remonter jusqu’à eux, en janvier 2017.
Les réseaux sociaux, magazines people et médias internationaux ont explosé avec « ce casse du siècle » à cause de la victime number one elle-même, prise à son propre piège du buzz permanent et tapageur, mais aussi de la bande de seniors qui a profité de ses publicités et
imprudences. Croyant que « le monde était un endroit sûr », la vedette stratosphérisée créchait dans un appart’hôtel non sécurisé et payait un seul bodyguard pour la protéger. Traumatisée par l’agression, Kim Kardashian a compris que la renommée ne rend pas invincible et que
ses vrais trésors sont ailleurs.
Mais n’allez pas croire que ces braqueurs sont des héros à la Robin des bois qui volent les riches pour donner aux pauvres. Un mythe !
Yunice Abbas, le mécano du Raincy et guetteur à l’accueil de l’hôtel, m’avoue sincèrement qu’ils ne redistribuent rien du tout. Les échanges compliqués des diamants et de l’or à Anvers leur ayant rapporté un minable pactole, les galériens continuent à tirer le diable par la queue.
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Suite 1 prologue :
Cette incroyable aventure démarre par un « tuyau en or » tombé dans l’oreille d’un papy à l’affût de toutes les opportunités – les enfiles*, comme on dit dans le métier : cette very important person (VIP) du showbiz et de la mode porte toujours ses véritables bijoux très onéreux, les exhibe même façon selfies sur Internet, et elle précise sur les réseaux sociaux les endroits où elle se trouve. L’occasion fait le larron, c’est l’embellie pour ces zigues* qui rêvent du Loto. Et qui décident de bosser sur ce plan alléchant. À l’issue de quatre mois de repérages et de préparatifs, l’équipe passe à l’action. D’habitude dans le milieu, les archers* ou épées* de leur trempe n’ont pas besoin de « se mettre en façade », ils se contentent d’organiser le
coup puis dépêchent des exécutants plus jeunes, afin de toucher à l’arrivée un paquet de biffetons*. Il n’empêche. Ces vieux-là, d’un cran à toute épreuve, vont monter eux-mêmes au braco* pour rafler bagouses*, diamants, tocantes*, anneaux et breloques de la dame étalés sur le Web.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, les cinq filous* armés, en tenue commando de police, s’introduisent dans son hôtel de luxe, le No Address, puis deux cagoulés s’immiscent dans la suite privée de la donzelle, la capturent et la ligotent pour lui dérober ses bijoux. Mais
avec leur « cible », l’organisateur supposé, Aomar Aït Khedache, alias Omar le Vieux, et son acolyte ne sortent que deux mots en anglais, ring et money, puis repartent à vélo en gilet jaune fluo avec 10 millions de dollars en bagues, colliers, bracelets et boucles d’oreilles dans leurs
sacoches. Les Pieds nickelés viennent de réussir le casse du XXIe siècle.
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Prologue
Le télescopage entre des braqueurs parisiens à l’ancienne et la Queen américaine des réseaux sociaux, la bicyclette contre le jet
privé, le patiné face au bling-bling, les rades* à voyous à l’opposé des showrooms de la mode, le flingue et la ruse pour « la ring » à 4 millions de dollars, le saucissonnage* 1 au cœur de Paname de la
richissime businesswoman par des voleurs dans la dèche et sans retraite,
cette histoire tragi-comique a tout de suite titillé mes papilles de fait-
diversière et grattouillé ma « plume mi-flicardière, mi-voyouse », dixit Nicolas Demorand sur France Inter.
.
Alors, me voilà lancée sur la piste de ces « artistes » has been âgés
de 60 à 72 ans qui se sont attaqués à « la femme d’une célébrité, un
rappeur américain », Kimberly Kardashian, venue à la Fashion Week à Paris, sans même connaître son nom ni son statut d’influenceuse
planétaire.
C’est le choc des cultures entre ces gangsters pépères tout
droit sortis de films des sixties genre Les Tontons flingueurs ou Touchez
pas au grisbi et la plus grande star de la téléréalité américaine aux
formes généreuses qui a tout misé sur son apparence, la girl la plus
matérialiste et extravagante du monde.
Rencontre explosive entre ces deux univers antagonistes : le milieu de mômes aux racines algériennes
parqués dans les grands ensembles de la Seine-Saint-Denis qui ont pris
leur revanche, face à la fille d’un avocat arménien de Los Angeles
née avec une cuillère en argent dans la bouche et devenue 42e fortune
mondiale grâce à ses lignes de lingerie et de cosmétiques.
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Les trois premières pages du chapitre 1 sont lisibles dans le dossier "Couverture".
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Les modes opératoires répertoriés sont proportionnellement les suivant :
- 30% des femmes sont tuées par arme blanche
- 28% par armes à feu
- 18% sont étouffées
- 10% sont battues à mort
- 3% sont brûlées vives
Les autres femmes tuées ont été généralement noyées, défenestrées ou torturées à mort.
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Extraits : 4 premières pages du livre en anglais, disponibles dans rubrique couvertures.
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Extraits disponibles sur le site du Parc National des Calanques :
https://www.calanques-parcnational.fr/fr/lepave-du-grand-saint-antoine
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date : 16-03
Épilogue de La Peste :


"Du port obscur montèrent les premières fusées des réjouissances officielles. La ville les salua par une longue et sourde exclamation. Cottard,* Tarrou,* ceux et celle que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés. Le vieux * avait raison, les hommes étaient toujours les mêmes. Mais c'était leur force et leur innocence et c'est ici que, par-dessus toute douleur, Rieux sentait qu'il les rejoignait. Au milieu des cris qui redoublaient de force et de durée, qui se répercutaient longuement jusqu'au pied de la terrasse, à mesure que les gerbes multicolores s'élevaient plus nombreuses dans le ciel, le docteur Rieux décida alors de rédiger le récit qui s'achève ici, pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces pestiférés, pour laisser du moins un souvenir de l'injustice et de la violence qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.

Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir et que, sans doute, devraient accomplir encore, contre la terreur et son arme inlassable, malgré leurs déchirements personnels, tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d'admettre les fléaux, s'efforcent cependant d'être des médecins.

Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée. Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres, que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse."
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Les vidéos des auditions de la commission d'enquête parlementaire sont disponibles sur :
https://www.antoine-armand.fr/a-lassemblee/category/Commission+d'enquête
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L'obligation scolaire que les fondateurs de la IIIe République avaient conçue comme une émancipation de l'enfant est aujourd'hui vécue par lui comme une contrainte insupportable. Il y échappe par l'absentéisme chronique ou par l'évasion mentale. Un tel système est à terme condamné. Demeurera la notion d'un service public gratuit, à la demande. Rien n'interdit d'imaginer alors le retour à des «écoles», sur le modèle du Moyen Age, ou des «lycées» sur celui de l'Antiquité, fondés sur le volontariat.
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Parents, au moins, ne harcelez pas vos enfants. C'est saint Paul en personne qui vous le recommande : «Pères, n'agacez pas vos enfants» (Ephésiens, 6,4). Surtout ne leur demandez jamais ce qu'ils ont fait à l'école. Après tout, ils ont droit à une vie personnelle. Vous êtes leurs parents chéris, pas leurs commissaires politiques.
Pour que l'école soit chère aux élèves, il faut qu'elle redevienne pour les enfants une parenthèse de liberté et d'épanouissement, à l'écart de l'enfer parental.
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Dans le même esprit de respect pour l'égalité, il est prévu de supprimer le travail à la maison, et les devoirs, de crainte que les privilégiés n'en profitent pour accroître leur avance. Mieux vaut une bienheureuse ignorance pour tous qu'un progrès inégal vers le savoir.
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A l'autre bout du spectre, il en va de même pour l'orthographe, elle aussi très discriminatoire. Désormais, on n'enseignera plus que les disciplines où les élèves ont le même niveau de départ. Et qu'importe le niveau d'arrivée !
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Sélection sociale
La culture générale, de l'avis du monde entier, est le dernier fleuron de l'esprit français. Mais, comme les jeunes bourgeois y ont de meilleurs résultats que les jeunes prolos, on a décidé de supprimer la culture générale de quelques-uns de nos concours.
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La plupart des dirigeants de la gauche défendent ardemment l'école publique. Mais, chaque fois qu'ils en ont les moyens, ils placent leurs enfants dans le privé.
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Un grand ministre de l’Éducation, Jean-Pierre Chevènement, avait décidé qu'il fallait mettre 80 % des élèves au niveau du baccalauréat. Faute d'y parvenir, on a mis le baccalauréat au niveau de 80 % des élèves.
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Ici, deux doctrines pédagogiques s'affrontent. Les uns sont pour accorder de bonnes notes à tous les élèves. Les autres pensent qu'il vaudrait mieux supprimer les notes. Et, moi, je pense qu'il serait préférable de supprimer les pédagogues.
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Voir de nombreux extraits dans :
- https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/l-ecole-est-finie-par-jacques-julliard
ou
http://ficemea.org/archives/www.ficemea.org/IMG/pdf/article_2_fi-28052013101836.pdf
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Septuagénaire au moment où elle exerça le pouvoir, Golda Meir aurait pu laisser l’image d’une « grand-mère d’Israël » amène et bienveillante. Ce ne fut point le cas.
Elle n’avait pas le bagage intellectuel d’autres leaders sionistes. Son hébreu n’était pas très châtié et elle ne serait jamais à l’aise avec la philosophie juive ou avec le Talmud.
Toutefois, cette oratrice redoutable, poids lourd de la politique, était dotée d’une détermination et d’une rigueur hors normes témoignant de sa dévotion sans bornes pour Israël.
Sacrifiant sa vie privée à l’action publique, elle fut une forteresse, rugueuse et inexpugnable. Le cours de son existence l’y avait préparée, des pogroms ukrainiens de son enfance à la rudesse des kibboutzim puis à l’âpreté des combats politiques.
Ben Gourion, qui lui-même ne passait pas pour un tendre, dira d’elle qu’elle était « le seul homme de son gouvernement ».
Étudiante à Milwaukee, Golda Meyerson avait tenu tête à ses parents. Déguisée en Bédouine pour parlementer avec le roi Abdallah de Transjordanie, elle lui opposa son inflexibilité d’airain. Plus tard, devenue Golda Meir, elle dama encore le pion au prince de la diplomatie, Henry Kissinger en personne.
Était-ce seulement une question de caractère ? Peut-être, au fond, se percevant plus volontiers comme juive que comme femme, était-elle simplement la mieux placée pour personnifier les tragédies de la diaspora juive et pour en triompher.
À l’en croire, ses premiers souvenirs d’enfance remontaient au temps où sa famille s’était établie à Kiev…
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Des extraits sont disponibles sous :
https://www.google.fr/books/edition/Quand_la_mer_se_retire/NUCaDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0
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[Individualisme et disparition de la personne]


"Quelle sera la société nouvelle ? Je l’ignore. Ses lois me sont inconnues…
Comment les fortunes se nivelleront-elles, comment le salaire se balancera-t-il avec le travail, comment la femme parviendra-t-elle à l’émancipation légale ? Je n’en sais rien.
Jusqu’à présent, la société a procédé par agrégation et par famille ; quel aspect offrira-t-elle lorsqu’elle ne sera plus qu’individuelle, ainsi qu’elle tend à le devenir, ainsi qu’on la voit déjà se former aux États-Unis ? Vraisemblablement l’espèce humaine s’agrandira, mais il est à craindre que l’homme ne diminue, que quelques facultés éminentes du génie ne se perdent, que l’imagination, la poésie, les arts ne se meurent dans les trous d’une société ruche où chaque individu ne sera plus qu’une abeille, une roue dans une machine, un atome dans une matière organisée.
- Fragment retranché de la conclusion des Mémoires.
- Cité par https://www.cairn.info/revue-paysan-et-societe-2018-6-page-49.htm
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