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Clarissa



Description ajoutée par Paraffine 2019-12-13T15:04:33+01:00

Résumé

"Le monde entre 1902 et le début de la Seconde Guerre mondiale, vu à travers les yeux d’une femme" : ainsi Stefan Zweig résumait-il le thème de ce roman, entrepris dans les derniers temps de sa vie et retrouvé dans ses archives.

Clarissa, fille d'un militaire autrichien, est née en 1894. À l'aube du premier conflit mondial, elle rencontre à Lucerne, en Suisse, un jeune socialiste français, Léonard, qui n'est pas sans évoquer Romain Rolland. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant.

Dans l'Europe déchirée, en proie à l'hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu'une décision personnelle : un destin et un symbole.

Une œuvre testamentaire où le grand écrivain autrichien résume, de façon poignante, son idéal humaniste et son désespoir.

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Classement en biblio - 66 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par amelefebvre 2020-06-06T16:20:18+02:00

La guerre est un crime et une bêtise.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par lucie-16415 2024-06-24T18:41:37+02:00
Argent

« Ah, et le plus terrible, c'est cette froideur qui augmente, cette distance qui se creuse de plus en plus. On se sent rejeté, abandonné ;

il n'y a rien de plus affreux sur terre ; je ne le supporte pas, je ne le supporte pas. Cela vous anéantit. »

« On sent à peine votre présence, et vous-même ne la sentez peut-être pas assez. »

Clarissa est une jeune femme placée en pensionnat par son père, un officier. La Première Guerre mondiale se rapproche en même temps que Clarissa grandit. Lors d’un séminaire, elle rencontre Léonard, un homme dont elle tombe éperdument amoureuse. La guerre éclate et les sépare. Et alors qu’elle travaille en tant qu’infirmière à l’hôpital, Clarissa apprend qu’elle attend un enfant en plein conflit mondial.

Une fois de plus, Stefan Zweig excelle dans l’expression des émotions et des sentiments. Malgré le fait qu’il s’agisse d’une œuvre du XXe siècle, de nombreux raisonnements ont résonné en moi (cf. Les citations en début de chronique.) Je vous l’accorde : il y a quelques petites choses (pensée sexiste, notamment) qui font grincer des dents mais il ne faut pas oublier que c’est une œuvre à remettre dans le contexte de son temps.

J’ai adoré le personnage de Clarissa : une femme très forte. Sa grossesse est un point central du livre : la future maman se questionne énormément au sujet de l’avenir de son enfant ainsi que du sien ; cela la mène à faire des choix parfois difficiles. Ce que je n’ai pas aimé, cependant, c’est le côté moralisateur qu’a eu son professeur envers elle lorsqu’elle s’est confiée à propos de sa maternité.

Le récit est focalisé sur Clarissa mais nous rencontrons d’autres personnages :

• Son père est un homme froid. D’abord touchant par sa maladresse face à ses enfants, il devient ensuite peu aimable. Un homme égocentrique qui s’enferme en lui-même.

• Édouard, le frère de Clarissa, est peu mis en avant. Toutefois, j’ai aimé la complicité qui l’unit à sa sœur.

• Que dire de Léonard ? Je ne l’ai pas aimé. Je l’ai trouvé suffisant, hautin envers Clarissa. Même s’il nous est dépeint sous le jour d’un homme intelligent et intéressant, je l’ai trouvé agaçant. (J’ai aussi eu un peu de mal avec les vingt qnd d’écart entre lui et Clarissa même si elle est majeure lors de leur rencontre.)

• Mon personnage préféré est Marion, une femme qui, même si on la voit très peu, a su me marquer par sa vision de la vie : je me suis beaucoup reconnue en elle avec son désir d’être aimée et sa peur de l’abandon.

• Arrive Gottfried Brancoric. Tout comme le père de Clarissa, ce jeune soldat traumatisé par les combats m’a touchée. Sa détresse est dépeinte avec justesse. Toutefois, plus on avance, plus on décèle un côté manipulateur. De plus, il empreinte une voie risquée de manière insouciante, quitte à mettre en danger les personnes qui l’entourent.

• Je termine avec le professeur Silberstein, un vieil homme grincheux dont la vision va à l’encontre de la plupart de ses confrères. Il s’agit du mentor de Clarissa. Ses réflexions m’ont souvent frappée par leur justesse (sauf le moment moralisteur par rapport à la grossesse de Clarissa et ses questionnements à ce propos.). Un monsieur intéressant, en somme.

Comme je le disais plus haut, la maternité est un sujet phare de ce court récit. J’ai trouvé Zweig en avance sur son temps de par ses réflexions sur l’avortement. Même si on se rend compte que l’option ne sera pas envisageable pour son personnage, le simple fait d’en parler sans le diaboliser témoigne de la pensée novatrice de l’auteur (même si effectivement, sans diaboliser l’acte, Clarissa ressent tout de même de la culpabilité — ce que je ressentirais aussi à titre personnel.)

La fin de « Clarissa » paraît brusque mais se suffit à elle-même. Ce qu’il faut savoir avant de lire ce récit, c’est qu’il s’agit d’un manuscrit inachevé retrouvé après la mort de l’auteur. Même si on aimerait en savoir plus sur l’avenir de Clarissa, cette fin amère ajoute une touche encore plus sombre à l’histoire.

C’est une lecture que je vous conseille.

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Commentaire ajouté par kadeline 2021-11-04T14:30:35+01:00
Or

Dernière ébauche de roman écrite par Stefan Zweig, Clarissa retrace la vie d’une jeune femme au début du 20ème siècle. Une mère décédée, un père militaire peu affectif et à fortes exigences de réussite et un frère qui suit les traces de son père cela forme un cocon familial spécial qui sert de terreau à une prise de liberté à Clarissa. Dans une période où la femme est encore une chose à marier, elle respecte la volonté de son père de rester active en attendant le mariage. Cela va lui permettre de faire des études, de devenir l’assistante d’un éminent psychiatre, d’aller à une conférence à l’étranger et de se porter volontaire pour être infirmière pendant la guerre. Entre récit intimiste où l’on suit l’évolution de Clarissa et témoin de la folie des hommes pendant la 1ère guerre mondiale, ce roman trouve un bon équilibre entre vision générale et particulière. Encore une fois, la finesse de la psychologie des personnages est impressionnante. J’ai aimé suivre les pensées et évolutions de Clarissa tout comme j’ai aimé voir à travers Clarissa les bouleversements apportées par la 1ère guerre mondiale, la vitesse de changement des comportements et l’absurdité de cette guerre. Si Clarissa n’est pas terminée au sens strict, c’est malgré cela une belle réussite.

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Commentaire ajouté par Belle-Helene 2019-03-23T11:29:06+01:00
Argent

J’ai lu cette nouvelle puisque j’aime beaucoup Stefan Zweig. Même si elle ne m’a pas autant convaincue que les autres, j’ai apprécié retrouver la Grande Guerre du point de vue d’une femme à l’arrière.

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Commentaire ajouté par Fanfan54 2018-08-28T21:38:18+02:00
Argent

Mon premier livre de cet auteur et je dois dire que je suis contente de l'avoir découvert.

Je me suis lancée dans cette histoire car j'étais assez curieuse de vivre la vie à cette époque des yeux d'une femme, d'autant plus que cela touchait à la guerre.

J'ai été surprise de découvrir la psychologie de Clarissa, c'est une femme que j'ai beaucoup apprécié pour son tempérament et pour sa façon d'être et de voir les choses. On suit son voyage à travers l'Europe, et on ne peut que découvrir le changement de maturité et d'attitude de Clarissa. Il y a une romance, mais peu invasive: pour moi, elle reste bien dosée et complètement "vraie". A partir du moment où Clarissa est enceinte, le récit est comme plus enrichi, et meilleur qu'au début, car il faut savoir que j'ai trouvé le début très long et un peu ennuyeux... Il y a avait des longueurs, notamment dans les discours de certains personnages qu'elle rencontrait... Ces longueurs deviennent gênantes, car, pour ma part, on ne comprend pas toujours le sens des paroles et où l'auteur veut en venir. En plus, l'écriture, quoique très belle, n'arrange pas les choses, car on a tendance à zapper ces passages du coup...

J'aurais aimé que le livre soit complet, mais malheureusement ce n'est pas le cas, car l'auteur n'a pu l'achever de son vivant.

Malgré tout, cela reste une bonne expérience que de lire un classique avec ces thématiques et ces points de vue de l'époque.

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Commentaire ajouté par nanagibalto 2017-08-18T13:24:14+02:00
Lu aussi

J'ai été un peu déçue par ce roman. Attention, je ne dis pas que c'est un mauvais bouquin. Car ce n'est pas le cas. Le truc, c'est que Stefan Zweig a écrit mon classique préféré, Le joueur d'échecs. L'intrigue était un peu trop plate pour moi, avec de nombreuses longueurs. Le développement de la psychologie de Clarissa reste le point le plus intéressant du roman. On suit son voyage passionnant à travers l'Europe à la fin du roman. Le côté historique n'a malheureusement pas fonctionné pour moi car trop effacé. Cependant, le fait qu'il s'agisse d'un roman non terminé a été une surprise.

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Date de sortie

Clarissa

  • France : 1996-01-01 - Poche (Français)

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2020-12-26T10:37:00+01:00

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