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Extrait

Extrait ajouté par Caroline 2014-08-31T12:52:22+02:00

"Ce pataud est-il assez ridicule ! Toutefois, pour vexer la grande Anaïs, je le regarde avec complaisance et je cambre ma taille en faisant battre mes cils.

– Monsieur, qui vous amène si tôt chez nous ? Ces demoiselles sont encore dans leurs appartements.

– Justement, je ne sais pas bien ce que je viens dire, sinon que le fiancé de mademoiselle Aimée n'a pas dîné hier soir avé nous ; des gens affirment l'avoir rencontré l'air souffrant, en tout cas, il n'est pas encore rentré ; je le crois en mauvaise passe, et je voudrais avertir mademoiselle Lanthenay de l'état maladif de son fiancé.

« L'état maladif de son fiancé… » Il s'exprime bien ce Marseillais ! Il devrait s'établir « annonceur de morts et d'accidents graves ». Allons, la crise approche. Mais moi, qui songeais, hier, à mettre en garde la coupable Aimée, je ne veux plus maintenant qu'il aille la prévenir. Tant pis pour elle ! Je me sens méchante et avide d'émotions, ce matin, et je m'arrange de façon à retenir Antonin près de moi. Bien simple ; il suffit d'ouvrir des yeux naïfs et de pencher la tête pour que mes cheveux tombent librement le long de ma figure. Il mord tout de suite à l'hameçon.

– Monsieur, dites-moi un peu si c'est vrai que vous faites des vers charmants ? Je l'ai entendu dire en ville.

C'est un mensonge, bien entendu. Mais j'inventerais n'importe quoi pour l'empêcher de monter chez les institutrices. Il rougit et bégaie, éperdu de joie et de surprise :

– Qui a pu vous dire ?… Mais non, mais je ne mérite pas, certes. C'est singulier, je ne croyais pas en avoir parlé à qui que ce soit !

– Vous voyez, la renommée trahit votre modestie ! (je vais parler comme lui, tout à l'heure). Serait-il indiscret de vous demander…

– Je vous en prie, Mademoiselle… vous me voyez confus… Je ne pourrais vous faire lire que de pauvres vers amoureux… mais chastes ! (il bafouille). Je n'aurais jamais, naturellement… osé me permettre…"

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