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Commentaires de livres faits par Clo97

Extraits de livres par Clo97

Commentaires de livres appréciés par Clo97

Extraits de livres appréciés par Clo97

date : 02-12-2012
A dix-huit ans, j'estimais que j'avais expérimenté tout ce qui, grosso modo, constitue une vie ordinairement remplie, de l'amour au travail, de l'idéal à l'ambition, de la déception à l'ennui. J'avais connu, sous forme d'échantillons puérils, certes, mais significatifs, les joies et les désillusions de l'existence, qui me donnaient un aperçu que je jugeais suffisant. Je pensais que la vie, telle qu'elle s'impose grossièrement, ne me réservait plus aucune surprise "surprenante" qui aurait pu valoir d'espérer. Je décidai de vivre résigné, sans aucune prétention, et de me préparer à ce qui devait advenir.
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Ma douce Lena,
je sais que j'ai été un peu brusque en tentant de prendre ta vie en main. Et toi, tu sais surement que, même si c'est maladroit, ça partait d'une bonne intention.
Tu n'as pas le temps Lenny. Voilà le conseil le plus amer et le plus douloureux que je puisse te donner: si tu ne prends pas ce que tu veux maintenant, tu ne l'auras jamais.
Je sais que tu as toujours détesté les choix binaires, blanc ou noir, oui ou non, A ou B. Tu optes chaque fois pour la réponse C, la troisième voie, qui trop souvent ne mène nulle part. Là, je te demande de choisir entre A et B.
Pour être honnête je t'avoue que je préfère l'option A. J'ai l'impression que je comprends Kostos. Je ne crois pas qu'il t'ait oubliée. Il est comme toi, il attend. Il reste en retrait de peur de t'effrayer s'il fait un pas vers toi. Et si c'est lui qui fait le premier pas, il aurait toujours un doute. Il faut que tu fasses la moitié chemin. Personne ne t'aime et ne te connaît mieux que nous, les filles de septembre, mais dans le genre, Kostos m'impressionne.
Si tu choisit l'option B, je promets de te laisser tranquille, de ne pas t'ennuyer avec d'autres lettres ou requêtes? Et je laisserai Kostos en paix aussi. (A vrai dire, je n'ai pas vraiment le choix.) Je ne serai ni déçue ni triste, où que je sois, sois-en sûre. Parce que tu auras choisi ta voie, sans reporter la décision à plus tard, et c'est ce que je veux.
Tu t'imagines peut-être que tu auras droit à ton quota de bonheur total en repoussant toujours l’échéance, mais ça ne marche pas comme ça. Il faut de la pratique pour être pleinement heureux. C'est en vivant qu'on vit plus fort. Et en attendant qu'on attend plus encore. Chaque jour passé seule te renferme un peu plus sur toi-même. Chaque fois que tu repousses le moment de vivre ta vie, tu es de moins en moins capable de la vivre. Désolée de te faire la leçon, mon amie, mais mon corps me lâche et j'ai la tête à pontifier aujourd'hui.
(J'avoue caresser l'espoir secret que tu ouvriras cette lettre avant la date fatidique.)
Vis pour moi Lena, car je n'en suis plus capable et Dieu sait si je le regrette.
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Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
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Lenny,
Voici le jean magique garni d'un peu e terre antique, ainsi qu'une photo de moi en compagnie de mon nouveau petit ami, Hector. Pas très vif, me diras-tu. mais il a l’expérience de l'âge!
Bisous de ton ami Bee (et un gros baiser édenté d'Hector)
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
A l'instant même où elle fit la connaissance de Brian McBrian, Tibby comprit qu'elles ne s'étaient pas trompées et qu'elles allaient assister à un véritable festival. C'était le prototypes même du loser, maigrichon et ramollo, avec la peau d'un blanc bleuté, comme du lait écrémé. Pour compléter le tableau, il avait des sourcils qui se rejoignent, des cheveux gras couleur crotte de chien, des bagues dentaires verdâtres et il parlait en envoyant un déluge de postillons. Tibby devait reconnaître que Bailey avait déniché un sacré spécimen.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 05-01-2012
Le monde, la nature et l'ample beauté de tout, de toutes les belles choses ensemble. Alors, je en pense pas à toute la détresse, mais à la beauté qui subsiste encore. C'est là que réside pour une grande part la différence entre maman et moi. Le conseil qu'elle donne est :"Pense à toute la détresse du monde et estime-toi heureuse de ne pas la connaître." Mon conseil à moi, c'est :"Sors, va dans les champs, dans la nature et au soleil, sors et essaie de retrouver le bonheur en toi et autour de toi et sois heureuse!"
A mon avis la phrase de Maman ne tient pas debout, car que doit-on faire quand on connaît soi-même la détresse? On est perdu. En revanche, je trouve que dans n’importe quel chagrin, il subsiste quelque chose de beau, si on le regarde, on est frappé par la présence d'une joie de plus en plus forte et l'on retrouve soi-même son équilibre. Et qui est heureux rendra heureux les autres aussi, qui a courage et confiance ne se laissera jamais sombrer dans la détresse.
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date : 07-06-2011
Tout à son ouvrage, il me montra du doigt une feuille de papier suspendue par un brin de raphia à la basse branche du figuier: je reconnus l’écriture et l’orthographe de mon cher Lili.

ce matin on peut pas aller aux pièges, je suis été avec mon Père pour la Moison au chant de Pastant. Viens. on manje sous les pruniers.viens. te prèse pas. on nié tout le jour. ton ami Lili Ya le mullet Tu pourras monté dessur. viens. ton ami Lili. Cet chant des becfigue de l'an pasé. viens.
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date : 10-05-2011
Un chien le poursuivait en aboyant. Une femme rappela l'animal en patois, ce qui ravit le cycliste. Puis, après Riom-ès-Montagnes, la pluie tomba et il dut s'abriter sous un hêtre. Olivier devenait un cheval qui sent l'écurie. La guerre, loin derrière lui, paraissait irréelle. Les Allemands avaient-ils "pris" la France? Regardant les vallées et les monts, cette idée lui vint que le paysage, le pays, la France n'appartenait à personne, que les champs survivraient à ceux qui croyaient en avoir la possession. Dans sa tête se forma un poème que sa mémoire effaça.
Il reçut le spectacle des genêts, genévriers, de la bruyère, des forêts de pins, des entassements de granit, des landes, des prairies. Le ciel s'apaisa. Un arc-en-ciel dessina sa beauté. La Terre qui est ronde et a quarante mille kilomètres de tour (réminiscence écolière), la Terre est belle, le monde est beau. Seuls certains hommes sont laids lorsque le mal les habite. Et pourtant Olivier savait qu'il aimait les gens. Enfants, il admirait les adultes. Tous lui semblaient détenteurs d'une science secrète. Aujourd'hui, devant tant d'absurdités, de bassesses, il commençait à douter et cela lui faisait mal. Les êtres étaient tombés dans un trou noir. Peut être que lui même... Il grogna: "La connerie, toujours la connerie..."
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date : 28-08-2010
"Hé! l'ami"
Je vis un garçon de mon âge qui me regardait sévèrement.
"Il ne faut pas toucher les pièges des autres, dit-il. Un piège, c'est sacré!
-Je n'allais pas le prendre, dis-je. Je voulais voir l'oiseau."
Il s'approcha: c'était un petit paysan. Il était brun, avec un fin visage provençal, des yeux noirs et de longs cils de fille.
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date : 24-08-2010
_M'man et David il pourra venir?
Que répondre? Les jours passèrent . Au fur et à mesure qu'Olivier reprenait des couleurs, sa mère gagnait en éclat et resplendissait de beauté. Elle inventa un séjour en Normandie, parla du Havre, tenant cela pour un demi-mensonge: n'était-ce pas la première étape du voyage des Zober? Combien cruelle serait la vérité qu'elle lui apprendrait plus tard: il ne reverrait plus David.
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