Clochemerle
Auteur
- Gabriel Chevallier (Écrivain)
Série
Clochemerle (3 livres)
Classement en biblio - 31 lecteurs
extrait
Car la vanité d'Ernest Tafardel était de se croire un profond penseur, sorte de philosophe campagnard, ascétique et incompris. Tout ce que disait l'instituteur avait un tour pédagogique et sentencieux, ponctué fréquemment par le geste que l'imagerie populaire prêtait autrefois aux membres du corps enseignant : celui de l'index vertical, au-dessus du poing fermé et tenu à la hauteur du visage. Lorsqu'il affirmait, Ernest Tafardel appuyait son index à son nez, avec une force qui en déviait la pointe. Rien d'étonnant donc, qu'après trente ans d'un métier qui exige constamment l'affirmation, son nez fût un peu tordu à gauche.
Afficher en entierCommentaires récents
Étonnamment, et après réflexion j'ai bien aimé ce roman, même si j'ai eu un peu de mal à comprendre l'histoire au départ 🙂.
Je pense que ce livre se moque des campagnes des politiques puisqu'il s'agit dans livre satirique (un satire est un ouvrage dans lequel l'auteur attaque les ridicules, les vices de ses contemporains - critique railleuse. Définition du dictionnaire), tout part de l'idée du maire qui veut remonter sa côte de popularité auprès des villageois afin de devenir préfet.
J'ai bien aimé les personnages mais je ne me suis pas particulièrement attaché à eux et le point de départ plutôt improbable de cette histoire-là presque drôle. J'ai passé un bon moment 🙂👍📖.
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Plein d'humour, ce livre est une peinture de la société paysanne français du début XXème siècle très réaliste.
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Date de sortie
Clochemerle
- France : 2004-10-26 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
Résumé
Tout a commencé quand Barthélemy Piéchut, maire de Clochemerle-en-Beaujolais, dévoila à Ernest Tafardel, l’instituteur, son projet :
– Je veux faire construire un urinoir, Tafardel.
– Un urinoir ? s’écria l’instituteur, tout saisi, tant la chose aussitôt lui parut d’importance.
Le maire se méprit sur le sens de l’exclamation :
– Enfin, dit-il, une pissotière !
Cette vespasienne, destinée, bien plus peut-être, à confondre Mme la baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse, le notaire Girodot et les suppôts de la réaction, qu’à procurer un grand soulagement à la gent virile de Clochemerle, sera édifiée tout près de l’église où Justine Putet, aride demoiselle, exerce une surveillance étroite…
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