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« Et je te préviens, la prochaine fois que tu m’appelles au milieu de la nuit alors que personne ne meure, je t’étrangle avec tes intestins et je te pends à un arbre, façon déco de Noël, compris ? »
Afficher en entier— Mais pourquoi ?
— Parce que Dylan est amoureux de toi depuis la première fois qu’il t’a vu, que tu es le seul à ne pas l’avoir remarqué et que tout le monde était désolé pour lui.
— Depuis la première fois qu’il m’a vu, répète Sean avec incrédulité. C’est pas de l’amour ça ! C’est du désir !
— Mauvais choix de mot, grimace l’alpha. Depuis la première fois qu’il t’a senti, ça te convient mieux ?
— C’est encore pire ! crie Sean. Il ne me connaît pas ! Pas vraiment ! Il aime mon odeur !
— Putain, mais c’est pas possible d’être aussi con ! explose Zach. T’es dans une meute depuis que tu es gamin et tu ne sais toujours pas l’importance que l’odeur a pour nous ?! Ton odeur, c’est pas juste tes émotions ou ce que tu es en train de faire. C’est pas juste si tu es en train de suer parce que tu viens de courir vingt kilomètres, par exemple. Ton odeur, c’est aussi tous les endroits où tu as été, les gens qui ont compté, les choses que tu as aimées. Tu portes encore l’odeur de ta mère et elle est morte depuis des années. Ton odeur hurle qui tu es à qui sait l’interpréter correctement. Tu sens la loyauté, la curiosité, la protection que tu montres envers ceux qui comptent pour toi. Tout est dans ton odeur. Alors ouais, OK, Dylan ne sait peut-être pas quelle est ta couleur préférée ou quel film tu peux regarder cinquante fois de suite sans te lasser, mais il te connaît.
Sean en reste bouche bée. Pourquoi ne savait-il pas ça ? Pourquoi personne ne lui a jamais dit ? Pourquoi ne l’a-t-il jamais découvert lors de ses nombreuses recherches ?
Afficher en entier« Il est hors de question qu’il se laisse distraire par tout… tout… par lui ! Même si une petite voix dans sa tête murmure une litanie de « Tombe ! Tombe ! Mais allez !!! Tombe, bordel ! », concentrée sur la serviette comme si sa seule force psychique pouvait la faire glisser. »
Afficher en entier« À ce stade, il devrait se sentir coupable ou au moins un peu honteux de profiter ainsi de Sean comme il le fait, mais non. Il est juste impatient et légèrement nerveux. Et si Sean n’aime pas ? Et s’il ne veut plus revenir ? Et si…
Mais comme le disait Lydia Hamilton, paix à son âme, avec des si, on transformerait des loups-garous en caniches. Avec des barrettes roses. »
Afficher en entierD’un regard, Dylan englobe la vision qui s’offre à lui. Sean est allongé, nu sur le lit, les jambes tendues et les poings serrés le long de ses flancs. Le bandeau couvre ses yeux et une partie de son nez, sa bouche est entrouverte sur sa respiration un peu trop rapide, sa cage thoracique se soulevant en rythme. Le doux bruit de ses battements de cœur qui accélèrent quand ses oreilles lui confirment qu’il a bien entendu quelqu’un entrer dans la chambre, alors que la porte se referme avec un claquement étouffé, ajoute encore à l’excitation de Dylan.
Ce dernier se dit qu’il doit y avoir une place spéciale en enfer pour les gens comme lui. La plus proche des flammes. Mais s’il doit brûler pour l’éternité pour profiter de cette vision de Sean, le loup l’accepte avec joie.
Afficher en entier« Je ne dirai pas un mot et je ne te toucherai pas. Quand tu auras joui, tu attendras d’avoir à nouveau entendu la porte et, à ce moment-là, tu pourras enlever le bandeau. Tu auras le droit de parler et d’exprimer ton plaisir ou ta gêne.
Tu pourras même me parler en m’appelant Monsieur et en me vouvoyant. Et désormais, pour moi, tu seras Bambi. Il y a une photo de toi dans ton dossier et après l’avoir vue, surtout tes yeux, je trouve que ce surnom te convient à la perfection.
Quelle couleur après avoir lu ça ? »
Sean a dû attendre quelques minutes que sa respiration reprenne un rythme normal et que ses mains arrêtent de trembler pour pouvoir répondre. Et alors qu’il se relit, il se retrouve dans le même état que le matin même. Il ne va jamais tenir les trente minutes requises s’il continue comme ça.
« SM Batman
Vert. Totalement et complètement vert, Monsieur.
Comment je saurai que ça vous a plu ? Bambi. »
Sean peut avouer deux choses. D’abord, qu’il est toujours aussi vert. Peut-être même vert pomme, genre Granny Smith. Ensuite que son surnom lui plaît, même si ça gâche légèrement son enfance. Il est certain de ne plus jamais pouvoir regarder le dessin animé sans immédiatement penser au loup.
La réponse est venue incroyablement vite. À peine quelques minutes plus tard, comme si DWolf attendait devant son ordinateur.
« DWolf
Tu le sauras. À ce soir, Bambi. »
Bien sûr que le mail lui a fait de l’effet, de même que la réponse. Et savoir qu’en plus il ne pourra pas entendre la voix du loup augmente encore l’excitation et la nervosité qu’il ressent. Le surnom ajoute une intimité qu’il ne pensait pas ressentir. Lui, Sean Matthews, va se branler devant un homme pour la première fois ce soir. Un homme qu’il ne connaît pas, qu’il n’a jamais vu et qu’il ne verra pas. C’est juste incroyablement érotique et en même temps, complètement dingue.
Afficher en entier— T’as passé une annonce dans le journal pour prévenir que tu es bi, avoue ? ricane le loup.
— Même pas ! Sérieux, comment ils savent ?
— Probablement parce que tu fais des fellations à tout ce qui te tombe sous la main depuis deux jours ? propose Amanda qui vient de les rejoindre.
— C’est tellement sale quand tu le dis comme ça, grimace Sean.
Afficher en entier« Ça ne l’empêche pas d’être mal à l’aise au possible, mais quelque chose lui dit que s’il essaye de prendre sa veste sur la banquette arrière, Chloé va lui arracher les bras pour lui taper dessus avec. Rien que l’idée lui colle des sueurs froides. »
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