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Extrait ajouté par Folize 2014-08-21T10:13:28+02:00

Je ne l’entendis pas venir. Soudain je le sentis derrière moi, lui et ses mains sur ma taille. Cela me fit perdre un peu mon souffle, de le sentir si imposant, si fort dans mon dos. Ne savait-il pas l’effet qu’il me faisait ?

Mais sa voix contre mon oreille n’était pas le murmure sexy d’un amant. C’était la voix décontractée dont il se servait toujours.

— Qu’est-ce tu fais ?

Il se pencha un peu plus vers moi et tendit la main pour attraper une des bouteilles.

— Qui a commandé des bières glacées ?

Je ne voyais pas son visage, mais je savais qu’il haussait un sourcil.

— Je, euh, je ne suis pas sûr.

Je balbutiais comme un idiot, essayant de penser au football ou au VTT, n’importe quoi pour me distraire de combien il était près de moi. Il reposa la bière et son poids dans mon dos disparut un peu, mais il remit une main sur ma taille. L’autre glissa sur mon ventre et mon souffle se bloqua.

— Hé.

Il avait l’air un peu inquiet maintenant.

— Ça ne va pas ? Tu trembles.

Je ris nerveusement.

— Sans rire ?

— Sans rire. Qu’est-ce qui ne va pas ?

Je pris une grande inspiration et dit.

— Matt, tu ne le réalises peut-être pas, mais tu m’envoies des signaux assez confus, là. Je ne suis pas sûr de savoir comment tu veux que je réagisse.

— Que veux-tu dire ?

Et, sans blague, il y avait une réelle incompréhension dans sa voix. Mais il ne bougea toujours pas.

— Je parle de ça, Matt. De ta façon de me toucher.

— Oh.

Je savais, sans avoir à le regarder, qu’il rougissait.

— Tu veux que j’arrête ?

— Non, je ne veux justement pas que tu arrêtes. Mais, je pense que tu devrais.

— Quoi ? Pourquoi ?

Perdu. Puis soudain, il comprit.

— Oh !

Mais il ne bougea pas. Une seconde s’écoula, puis il passa la main un peu plus haut sur mon torse. Sa présence dans mon dos se fit plus intense et quand il parla au creux de mon oreille, sa voix était basse, rauque :

— Est-ce que je t’excite ?

— Putain, oui, tu m’excites !

C’était un peu cru, mais je fus soulagé de l’avoir dit.

— C’est ça que tu veux ?

Il se figea une minute, son souffle un peu tremblant contre mon oreille.

— Je ne sais vraiment pas.

Une autre inspiration fragile et il détacha les mains de moi, je le sentis faire un pas en arrière.

— Je suis désolé. Je ne me rendais pas compte.

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Extrait ajouté par LadyB 2017-06-07T16:26:58+02:00

Soudain, il se retourna et enfonça son poing dans le mur.

- Tu te sens mieux, maintenant ? demandais-je

- Non !

Il s'appuya contre le mur la tête dans les mains. Il avait du sang sur la peinture. J'allais devoir réparer le placo. Enfin, il prit la parole.

- J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis des semaines.

On aurai dit qu'il allait fondre en larme à tout moment.

- Putain, je suis tellement crevé. Et paumé. Une partie de moi veut t'embrasser et l'autre veut juste te casser la gueule.

Je du admettre que je me sentis un peu alarmer.

- Est-ce que j'ai mon mot à dire ? Parce que je préfère l'une des deux options sans aucune hésitation.

Il ne ris pas.

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Extrait ajouté par Linkdramas 2014-08-01T21:29:30+02:00

Sa tête était pratiquement sur mes genoux. Ça n’avait pas l’air de le déranger mais ça me paraissait incroyablement intime. Soudain, mon cœur s’emballa et ma bouche devint sèche. Je ne pouvais détourner mes yeux de lui. À cet instant, rien d’autre n’existait. Je n’avais jamais vu une beauté aussi brute que la sienne. Sa mâchoire était solide et carrée et une barbe sombre d’au moins une journée couvrait ses joues. Ses lèvres étaient lisses et pleines. Il ne portait jamais de lunettes de soleil et il avait de fines rides autour des yeux, légèrement plus pâle que sa peau bronzée. Ses cils n’étaient pas longs, mais ils étaient bien noirs et épais.

J’aurais pu l’observer toute la nuit. J’étais conscient de cet étrange sentiment qui semblait envahir mon être tout entier. Il était écrasant, presque douloureux, mais cependant pas désagréable. Sans doute devais-je rayonner à cause de lui. Ce courant qui me traversait, rendait ma peau fiévreuse. Il le sentait sûrement, là où sa tête touchait ma cuisse. Comment pouvait-il être si près de moi, me toucher et ne pas réaliser ce que je ressentais pour lui ? J’avais toujours su qu’il m’attirait. J’avais toujours aimé passer du temps avec lui. Mais je réalisai en cet instant, qu’à un moment au cours de ces dernières semaines, c’était devenu quelque chose de plus.

Je l’aimais.

Ce fut une douloureuse prise de conscience, si douloureuse qu’elle m’en coupa le souffle, de découvrir que j’étais totalement amoureux d’un homme qui ne m’aimerait jamais en retour.

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Extrait ajouté par alwayssarcastic 2018-06-15T23:27:00+02:00

Matt et moi n’avons pas bougé pendant quelques temps après son départ, attendant de voir qui des deux allait parler le premier. Ce fut lui.

- Je ne m’attendais pas à ce que tu aies de la compagnie.

- Manifestement non.

Toutes ces semaines où j’avais espéré le voir, espéré qu’il appelle, espéré qu’il frappe à ma porte comme ce matin-là, et pourtant maintenant qu’il était là, tout ce que je voyais c’était le jugement dans ses yeux. Je me détournai de lui, fis le tour du comptoir de la cuisine et commençai à préparer du café.

- Qu’y a-t-il, Matt ? Es-tu venu ici pour parler ou me dire à quel point tu es dégouté par mon style de vie ? Ou peut-être pour t’assurer que je ne donnais pas des cours à des gamins dans ma chambre ?

- Pas ça. Je voulais te voir. Mais, je ne m’attendais pas…

Il s’interrompit et sembla lutter pour trouver les mots justes, lutter pour garder sa colère sous contrôle.

- Je ne m’attendais pas à lui. Je ne m’attendais pas à te trouver avec quelqu’un d’autre !

- Pourquoi pas, Matt ? Pourquoi est-ce que je ne pourrais pas être avec quelqu’un d’autre ?

- Est-ce que tu l’aimes ?

Cela me surprit, mais je ne lui répondis pas. À la place, je demandai :

- Est-ce que tu aimes Cherie ?

- Non.

Une réponse monotone, franche. J’essayai de m’accrocher à ma colère parce que si je la laissais filer, je ne me sentirais plus que sale et déprimé.

- Non. Je n’aime pas Cole. Tu le sais.

Je le regardai.

- Si les choses se déroulaient comme je le voulais, c’aurait été toi dans mon lit la nuit dernière. Hier et toutes les autres nuits. Mais tu m’as très bien fait comprendre que tu ne voulais rien avoir à faire avec moi.

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Extrait ajouté par Elerina9 2019-11-03T22:30:36+01:00

On franchit le seuil et je fus stupéfait par le vide stérile de son appart’. Le salon minuscule était encombré par un de ces équipements de gym géants qu’on voit à la télé. En plus de ça, il y avait une chaise dépliante miniature en métal, une vieille table en bois – utilisée comme table d’apéritif, en face de l’unique chaise – et une télévision posée sur une caisse. C’était la garçonnière la plus propre que j’avais eu l’occasion de voir.

— Waouh. Sympa. La thématique cellule de prison est très réussie. C’est très Feng Shui.

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Extrait ajouté par Sleepwxlker 2019-01-23T21:19:51+01:00

— Je ne t'aurais jamais pris pour un grand lecteur.

Il resta un long moment silencieux, puis dit doucement :

— Je suis souvent seul. Parfois, c'est difficile de passer le temps.

Ses paroles, le soupçon de fatigue et de résignation dans sa voix touchèrent un point sensible chez moi : elles firent totalement écho à ma propre solitude.

— Je sais exactement ce que tu veux dire.

À cet instant, quelque chose s'est passé entre nous. Nous n'avons rien dit, mais je sais qu'on l'a ressenti tous les deux.

Ce n'était rien d'aussi banal ou romantique que l'impression d'avoir trouvé son âme soeur. C'était tout simplement comprendre qu'une personne nous est semblable. Nous avions tous deux longtemps été seuls et peut-être qu'à présent nous n'avions plus à l'être.

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Extrait ajouté par alwayssarcastic 2018-06-15T23:27:23+02:00

- Donc… Tu es marié ? lui demandai-je

- Oh que non.

- Divorcé ?

- Non plus.

- As failli te marier ?

- Non.

Voilà qui semblait un peu étrange. À notre âge, je me serais presque attendu à une occasion ratée. À moins que…

- Pourquoi pas ?

Il commençait à avoir l’air mal à l’aise et se mit à gratter l’étiquette de sa bouteille de bière.

- Je suppose que je n’ai pas trouvé une fille qui m’en a donné envie.

- Et tu l’as éprouvé pour un homme ?

Ces mots m’échappèrent avant que je puisse les stopper. Et bien sûr, j’avais vraiment envie de savoir.

- Quoi ? Non !

Il avait l’air inquiet et un peu énervé.

- Bien sûr que non. Comment peux-tu me demander ça ?

L’étincelle d’espoir que Lizzy avait éveillée en moi s’éteignit.

- C’était juste une question, pas de quoi t’inquiéter. Désolé d’avoir abordé le sujet.

- Je ne suis pas gay !

- D’accord.

- Pourquoi ?

On aurait dit un défi.

- Tu l’es ?

- Oui.

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Extrait ajouté par alwayssarcastic 2018-06-15T23:27:12+02:00

Tout ce que je voulais, c’était l’embrasser et j’étais à la fois ennuyé et soulagé de ne pouvoir le faire dans cette position. Je n’aurais pas été capable de m’arrêter sinon. Ma main bougea de sa propre volonté et vint se poser sur sa joue, le bout de mes doigts touchant sa mâchoire. Ses paupières s’ouvrirent lentement et il me contempla, ses prunelles vertes et grises plongées dans les miennes. Je sus alors qu’il le lisait dans mes yeux. C’était impossible qu’il me regarde à cet instant et ne voie pas ce que je ressentais.

Lentement, il leva la main, attrapa mes doigts et les éloigna de sa joue. Il ne me relâcha pas. Il avait la voix grave mais douce quand il demanda:

— Es-tu sûr de ne pas être en train de me faire des avances ?

Je fus tout d’abord incapable de répondre. Ça n’avait certainement pas été mon intention première, mais à ce moment-là, je me dis que je ne supporterais pas de ne pas l’avoir.

— Est-ce que j’aurais une chance ?

Ma voix était à peine plus forte qu’un murmure.

Il hésita une seconde, soit parce qu’il était incertain de la réponse, soit parce je n’allais pas l’aimer, je ne savais pas. Puis, tout aussi doucement, il secoua la tête.

— Non.

Je m’étais attendu à cette réponse, et pourtant, je n’arrivais pas à croire à quel point ça faisait mal. Je ne pouvais plus le regarder. Je dus fermer mes yeux et me rappeler de prendre une inspiration tremblante. J’arrivai à peine à parler à travers la soudaine boule dans ma gorge.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-16T02:20:25+02:00

Pour ma part, je ne me lassais pas de le regarder et je peinais à ne pas jeter mes bras autour de lui et l’enlacer. Ce n’était pas un élan romantique. Bien sûr, j’étais fou de lui, mais nous n’avions pas été ensemble. Nous n’avions été que des amis. Et c’était perdre cette amitié qui m’avait blessé le plus. Le simple fait de le voir franchir ma porte, sans le front orageux de la dernière fois, me donnait l’impression que je respirais pour la première fois depuis des semaines.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-16T02:20:09+02:00

Matt resta là sans rien dire. Il était en uniforme et je ne l’avais jamais vu avec l’air si en colère. Il regardait Cole comme s’il s’agissait d’une sorte d’insecte et qu’il n’arrivait pas à décider s’il voulait le mettre dehors ou juste l’écraser. Mais Cole n’était pas du genre à se laisser intimidé. Au contraire, il utilisait son extravagance comme une sorte de bouclier, une manière de faire un pied de nez aux gens qui le regardaient de haut. Il en jouait à cet instant. Il posa les mains sur ses hanches, se pencha un peu, regardant Matt d’un air charmeur par-dessous sa frange, il battit même un peu des cils.

— Y a-t-il un problème, monsieur l’agent ?

Les joues de Matt s’empourprèrent, mais je ne savais pas si c’était dû à de la colère ou de la gêne. Il était complètement immobile et silencieux. Quand il devint évident qu’il ne répondrait pas, je pris la parole.

— Cole, c’est Matt.

Cole écarquilla légèrement les yeux et se mit aussitôt en mouvement.

— D’accord mon chou, il est apparemment grand temps pour moi de partir. Laisse-moi une minute.

Matt et moi restâmes debout, bras croisés, à nous fixer d’un air circonspect pendant que Cole s’affairait, récupérant sa veste et ses clés. Puis il s’approcha de moi en passant un bras autour de ma taille. Il se pencha pour frotter son nez dans mon cou. Je penchai alors la tête pour lui faciliter l’accès. Matt se raidit. J’étais assez en colère au sujet de l’incident de mes cours particuliers pour me réjouir un peu à l’idée de le mettre mal à l’aise.

— Un véritable plaisir, comme toujours mon chou. Je t’appelle la prochaine fois que je suis dans le coin.

Il le dit délibérément assez fort pour que Matt l’entende, puis chuchota à mon oreille : ‘Choppe-le, Jared’, avant de m’embrasser sur la joue et de se diriger vers la porte.

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