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- Marats mangent Aléréens.

Tavi avala sa salive.

- Je sais, je sais. Mais s'ils comptaient nous manger, ils ne nous auraient pas donné des couvertures et un endroit où dormir. Si ?

- Peut-être qu'ils aiment manger chaud, répondit Ombre d'un air sombre. Cru.

Tavi le dévisagea quelques secondes.

- Merci pour ton aide, mais ça ira comme ça.

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_ Il n'y a pas de honte à faire une erreur ,Tavi - tant que tu en retires quelque chose. Je pense qu'il serait judicieux de ta part de voir là une leçon sur les priorités. Alors ?

Tavi fronça les sourcils.

_ Alors quoi?

_ Qu'as-tu appris ce matin? précisa Bernard, toujours souriant.

Tavi baissa les yeux avec mauvaise humeur.

_ Que les femmes, ça n'attire que les ennuis.

Bernard éclata d'un rire joyeux. Tavi le regarda avec un sourire enhardi. Les yeux de son oncle brillaient de gaité.

_Hélas, gamin, c'est seulement la moitié de la vérité.

_Et l'autre moitié?

_ C'est qu'on les veux quand même.

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- Je suis ici pour vous remercier, chef Doroga, de ce que vous avez fait pour mon royaume.

- Je ne l'ai pas fait pour ton royaume. Je l'ai fait pour le jeune guerrier. Et je le referais sans hésiter. (Il leva un doigt et en donna un léger coup sur la poitrine de Gaius.) Tu as intérêt à bien le traiter. Sinon, tu auras affaire à moi.

Amara le dévisagea d'un air horrifié, mais Gaius se contenta de pencher la tête, les lèvres tremblantes d'u rire qu'il s'efforçait de retenir. Puis il recula d'un pas et s'inclina devant Doroga, arrachant un murmure à la légion et aux fermiers.

- Je n'y manquerai pas. Dis-moi ce que tu veux en récompense, et si c'est en mon pouvoir, je te l'accorderai.

- J'ai déjà des dettes envers trop de personne, soupira Doroga. C'est fini ?

- Je crois, oui.

- Bien.

Doroga se retourna en poussant un sifflement perçant, et de derrière la colline surgit une jeune Marate maussade montée sur un énorme gargante noir. Doroga s'en approcha, se hissa d'un bon sur le dos de la bête, et fit un signe de tête à Gaius avant de s'en aller.

- Pittoresque, commenta le Premier Duc.

- Je suis désolée, Sire. Je ne savais pas qu'il...

- Oh, non, Curseur. Il n'y a aucun souci. Qui est le suivant ?

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Les morts ne sentent pas la douleur, pensa-t-elle. Seuls les vivants y ont droit.

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- Personne ne pourra nier que tu as du courage, Tavi. Tu me l'as prouvé hier soir.

- Le courage, soupira le garçon. Pour ce que j'en sais, tout ce que ça t'apporte, c'est encore plus de coups que si tu avais fui.

- Parfois c'est important, fit remarquer Amara.

- De prendre des coups ?

- De ne pas fuir.

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Le cours de l’histoire est déterminé non par les batailles, les sièges, les usurpations, mais par les actions individuelles. La ville, l’armée la plus puissante sont, à leur niveau le plus fondamental, un ensemble d’individus. Les décisions de ceux-ci, leurs passions, leurs bêtises et leurs rêves façonnent les années à venir. S’il y a une leçon à retenir de l’histoire, c’est que bien trop souvent, le sort d’armées, de villes, de royaumes entiers repose sur les actions d’une seule personne. En ce terrible instant d’incertitudes, la décision que prendra celle-ci, bonne ou mauvaise, bénéfique ou néfaste, grande ou petite, peut, à son insu, changer la face du monde. Mais l’histoire peut être une vraie petite souillon. Nul ne sait jamais qui est cette personne, où elle se trouve, et quelle décision elle va prendre. C’est presque assez pour me faire croire au Destin.

Extrait des écrits de Gaius Primus, Premier Duc d’Aléra.

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Pirellus tendit son épée vers Aldrick puis la ramena devant ses yeux en un salut gracieux que le mercenaire imita. Puis les deux hommes se mirent en garde d'un air décontracté.

- Aldrick ex Gladius, dit Pirellus. J'ai entendu parler de toi. La Couronne offre une jolie récompense pour ta tête.

- Je ne manquerai pas de regarder les avis de recherche la prochaine fois que je passerai par une ville, répliqua Aldrick. Est-ce que tu veux régler ça tout de suite, ou bien faut-il que je tue encore une petite dizaine de tes légionnaires ?

- Je m'appelle Pirellus de la Lame Noire. Et je suis l'homme qui va mettre fin à ta carrière.

Aldrick haussa les épaules.

- Jamais entendu parler de toi, gamin. Tu n'es pas Araris.

Pirellus se renfrogna et attaqua, un mouvement fluide et flou de muscles et d'acier. Aldrick para le coup dans une pluie d'étincelles argentées, riposta avec ce qui se révèla être une feinte, puis virevolta pour l'attaquer de taille. Pirellus esquiva l'assaut en baissant la tête, mais celui-ci fit jaillir des étincelles de son casque et coupa une partie de sa crête qui atterit, brillante et fumante, sur le sol jonchéde paille.

Les deux hommes se firent de nouveau face et Pirellus sourit.

- Rapide, pour un vieillard. Mais tu m'as manqué.

Aldrick resta muet. Une seconde plus tard, un petit filet de sang se mit à couler doucement d'en dessous du casque de Pirellus, en direction de son oeil.

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Le temps s'arrêta.

Tavi dévisagea la jeune fille, soudain conscient d'elle, de tout son être, comme il ne l'avait jamais été de personne. Il pouvait sentir le grain de sa peau sous ses doigts et éprouva le besoin de soudain poser la main sur sa poitrine, pour percevoir en dessous le battement de son coeur qui reprenait lentement de la vigueur. Il pouvait sentir le sang qui affluait à ses veines, la peur, le regret et le trouble dans son âme était emplie. Ceux-ci se dissipèrent lorsqu'elle le regarda en écarquillant les yeux et Tavi comprit qu'elle avait senti sa présence à lui de la même façon.

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Spoiler(cliquez pour révéler)- Tu parles trop, répliqua Ombre.

Puis avec une pirouette, il se fendit en avant, Spoiler(cliquez pour révéler)enjambant gracieusement le corps immobile d'Amara, l'épée tendue vers le spadassin. Aldrick para dans une pluie d'étincelles écarlates, dévia une estocade qui visait son ventre, et riposta avec un coup de taille à la tête de l'esclave. Celui-ci s'accroupit brusquement, et l'épée d'Aldrick traversa sans peine soixante centimètres de la pierre furiforgée du rempart. Un morceau de roche de la taille d'une grosse bassine glissa du mur et tomba au milieu des combattants à l'extérieur du fort.

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À la suite du centurion Giraldi, Amara sortit du sous-sol de ce qui se révéla être un entrepôt et se retrouva à l’intérieur de Garnison, qui était construite sur le modèle habituel des camps mobiles.

— Mutinerie, marmottait le soldat. Agression sur un officier supérieur. Enlèvement d’un officier supérieur. Dénaturation des ordres d’un officier supérieur.

— Que dites-vous, centurion ?

— Je suis en train de compter le nombre de façons dont je vais être exécuté, Votre Grâce.

— Voyez plutôt les choses comme ça : si vous survivez assez longtemps pour être pendu, nous aurons tous eu beaucoup de chance.

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