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Extrait ajouté par Paroledunelivrophage 2017-08-09T09:56:00+02:00

Damien balaya du regard le torse musclé et clairsemé de poils de Julien.

— Vous recevez tout le monde comme ça ou c’est juste pour moi ? Parce que, perso, j’adore. Et je confirme, le shorty vous irait à merveille.

Il remonta sa serviette, gêné

— C’est bon ? Vous vous rincez bien l’œil ? Vous m’avez extirpé de mon bain ! Je me relaxais un peu après cette journée cauchemardesque !

— J’avoue que je ne serais pas contre un bon hammam ou sauna, soupira Damien. Peu importe, du moment qu’il y a un beau mec à mater.

— C’est dommage ! Y’en a pas ici !

— Un beau mec ? Ah si ! Vous faites du sport, non ? De la musculation peut-être ?

— Mais ça suffit oui !

Damien leva les yeux au ciel.

— Même quand on vous fait des compliments, vous ne pouvez pas vous empêcher de râler. C’est dingue, ça.

— Monsieur d’Horstensac, je vous remercie d’avoir apporté mes costumes chez moi, et…

Julien fronça les sourcils et se redressa :

— Mais comment avez-vous eu mon adresse ?

Il grimaça.

— Justement. C’est pour ça qu’il faut changer de pressing.

— C’est-à-dire ?

— Il ne voulait pas ni donner vos costumes ni votre adresse. Alors, j’ai enjambé le comptoir, un peu assommé le type, et fouillé dans son registre.

Je rêve !

— Et ce que vous appelez « pas grand-chose » ?

— J’aurais pu lui repasser la tronche à coup de fer… Mais je me suis retenu.

Trop aimable.

— En tout cas, ce n’était pas la peine de venir jusqu’ici pour me les ramener. J’aurais pu très bien les récupérer à l’agence demain matin.

— Il faut savoir ce que vous voulez, mon petit père.

— Pardon ?

— Ben ouais ! Vous n’arrêtez pas de vous plaindre que j’en fous pas une et lorsque j’exécute vos ordres, vous gueulez. C’est à vous dégouter de faire des efforts.

— Comment vous m’avez appelé ? « Mon petit père » ?

Son assistant hésita à parler puis après s’être éclaircie la voix sortit :

— Vous auriez quelque chose à boire ? J’ai soif.

L’eau du bain du petit père ferait l’affaire, non ?

Julien réussit, enfin, à nouer sa serviette.

— Vous n’avez pas l’impression d’abuser un peu, Monsieur d’Horstensac ?

— Pas du tout. C’est la moindre des corrections que de proposer un verre à son invité.

Le directeur resta médusé quelques instants devant l’incroyable aplomb du jeune homme. Damien s’installa sur l’un des fauteuils et scruta avec insistance la pièce.

— Sympa chez vous. Ça manque de couleurs, certes, mais c’est cool.

Et voilà maintenant qu’il se prend pour Valérie Damidot.

— Content que mon intérieur vous convienne.

— Perso, je suis plus Ikea que Roche Bobois.

— Chacun son style.

— Tout à fait. Y’a combien de mètres carrés ici ? En loi Carrez, j’entends…

— 90.

Mais pourquoi je réponds moi ?!

Damien sifflota et dit :

— Et bien !

— Et vous ? répliqua Julien d'un ton rhétorique.

— Je vis sous un escalier. J'attends Hagrid. En version bûcheron gay, bien sûr.

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Extrait ajouté par Paroledunelivrophage 2017-08-09T09:54:53+02:00

— C’est un bizutage ? hurla Damien dans l’encadrement de la porte du bureau de Julien.

Celui-ci poussa un petit cri strident et avait les yeux exorbités.

— De quoi vous parlez ?

— Adrien Drafray.

Julien plissa les yeux d’un air interrogatif.

— Le mannequin. Et quoi ?

— Vous le saviez, c’est ça ? insista-t-il.

— De quoi, Bon Dieu ?!

— Qu’il est aussi adorable d’une meute de bulldogs enragés ! Une vraie diva ce type ! J’en côtoie beaucoup dans le Marais, mais là, il les explose tous.

— Développez…

— Par où commencer ? Monsieur Drafray a refusé de faire trempette dans le jacuzzi car il n’était pas à la bonne température. Il ne se baigne qu’à 26 degrés.

— Une eau trop froide peut causer…

— L’eau était à 25 ! A cela, il faut ajouter qu’il ne boit qu’en boisson fraîche du jus de goyave et ne grignote que des noix de cajou bio de Madagascar et des M&M’s de couleur rouge.

— Et ? Je ne vois pas où est le mal ?

— J’ai dû trier les dix saladiers ! Sinon, niveau boisson chaude, il adore le latte macchiato, confectionné à partir de café mexicain moulu dans la minute et de lait d’ânesse. Pas très courant au Starbucks, je dois le reconnaître.

— Effectivement.

— Résultat : je lui ai foutu du lait de coco. Il n’a même pas senti la différence, ce con.

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Extrait ajouté par Folize 2018-02-18T17:36:55+01:00

Le stagiaire le salua et partit en direction de l’escalier. Damien passa devant le placard et murmura :

- La voie est libre ! Tu peux sortir, crétin.

Son patron s’exécuta en réajustant son veston.

- Si on te demande, tu étais avec Camus.

- Il n’est pas là. Il est en shooting toute la matinée ! Tu n’aurais pas pu trouver autre chose?!

Il se fout de moi ?

- J’ai fait au plus pressé. Tu broderas, répliqua-t-il en lui faisant un large sourire. On a une réunion dans dix minutes.

- Très bien. Très bien.

Les deux hommes remontèrent le couloir.

- Arrête de sourire ! marmonna Damien. Fais ta tête habituelle.

- C’est-à-dire ?

- Fais la gueule.

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Extrait ajouté par Ufulu-mzimu 2017-10-27T21:47:55+02:00

— Tu as oublié. Comme toujours.

— Attends, je vais me souvenir…

L’autre pesta.

— Je pars quinze jours pour un colloque…

— A Mexico ! lança Damien, tout fier.

— A Santiago.

— Pas loin, nuança-t-il avec la mauvaise foi qui le caractérisait. Ça parle espagnol dans les deux cas.

— Toi et la géographie…

— A l’échelle de l’Univers, c’est la porte à côté…

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Extrait ajouté par Gkone 2017-09-03T10:45:04+02:00

Julien, sentant qu’il prenait froid, s’extirpa de son bain, se brossa les dents, puis décida de se coucher. Étonnamment, avide de poursuivre les nouvelles expériences, il se glissa nu sous sa couette. Alors qu’il commençait à sombrer, la sonnerie de son portable se réveilla. Il décrocha.

— Jul’ ? Je ne te dérange pas ?

— Damien ? fit le directeur en se redressant. Qu’est-ce qu’il y a ?

— Rien. Je voulais te souhaiter bonne nuit.

— Merci.

C’est quoi ce surnom ? Jul’ ? Ça fait très pseudo rappeur à la coupe de cheveux improbable. Je déteste.

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Extrait ajouté par Paroledunelivrophage 2017-08-09T09:53:53+02:00

Alors que Julien raccrochait avec la dernière personne qui lui avait laissé un message, il vit Damien essoufflé. Son assistant avait la dégaine de l’adolescent typique : jeans délavé et troué, tee-shirt moulant et cheveux bétonnés par un pot entier de wax.

— Désolé de mon retard !

— Monsieur d’Horstensac, répliqua Julien sans le regarder. Heureux de constater que vous êtes en vie.

— J’étais bloqué dans le métro. Une horreur. Entre les mecs qui sentent la transpiration, les gamins qui hurlent et les petits vieux qui vous emmerdent pour piquer votre place, j’ai vécu l’enfer. Mais comme vous pouvez le remarquer, je ne suis en retard que d’une poignée de minutes.

Le directeur marketing redressa à peine le cou.

— Il est midi douze. Vous deviez commencer à neuf heures.

Damien grimaça.

— Elles sont énormes, vos poignées.

— Il n’y a pas que les poignées qui sont énormes chez moi.

— Évitez-moi vos allusions graveleuses et mettez-vous au boulot.

— Je mettrai les bouchées doubles après le déjeuner ! D’ailleurs, je connais une succulente brasserie dans le coin. On y va ?

Julien jeta le message dans la poubelle, se leva, reboutonna sa veste et avança jusqu’à se mettre à la hauteur de Damien.

— Moi, oui. Vous, non.

Il plissa les yeux.

— Comment ça ?

— Vous ne pensez quand même pas prendre votre pause repas, Monsieur d’Horstensac ?

— Ben si. J’ai faim. Il est midi douze.

— Il y a d’excellents paquets de chips et de barres chocolatées dans le distributeur au coin cuisine. Nourriture qui va très bien avec votre accoutrement du jour, par ailleurs.

Damien pencha la tête et observa ses vêtements.

— Elle a quoi ma tenue ?

— Nous sommes dans une agence de pub, ici. Pas dans une annexe d’un bar branché d’Ibiza ou encore moins à Paris Plages.

— C’est dommage, ironisa le jeune bohème. Ça mettrait une autre ambiance. Et en plus, je suis sûr que vous êtes super sexy en shorty de bain.

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Extrait ajouté par Ufulu-mzimu 2017-10-27T21:49:53+02:00

— Passionnant… Non vraiment, passionnant, Monsieur d’Horstensac. Si vous avez d’autres anecdotes, surtout, n’hésitez pas à… ne pas me les raconter.

Damien fut septique.

— Vous devriez aller aux toilettes pour nettoyer, suggéra Cyril.

— Oui. Encore faut-il savoir où c’est…

— Je vous y emmène, se propose Damien.

— Certainement pas ! C’est une galerie d’art, ici. Pas le château de Versailles. Il y a peu de chances que je me perde. Je trouverai tout seul. Merci.

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Extrait ajouté par Ufulu-mzimu 2017-10-27T21:48:42+02:00

— Ta fiancée est une éternelle indécise. Je te rappelle que la dernière fois que nous sommes allés au resto, elle a mis une demi-heure pour choisir son entrée, à croire qu’elle n’arrivait pas à déchiffrer le menu.

— Alors, primo, tu t’es incrusté dans cette soirée qui devait être romantique et deuzio, elle est aveugle.

— Détail…

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