Extraits

"La posséder n'est qu'une illusion. Je baigne dans l'incertitude Doc.

Gagner son coeur, attacher nos corps, fusionner nos âmes me semble encore trop peu.

Serai-je un jour en mesure de l'aimer sans l'étouffer ?"

Markus Faranti - Thérapie, deuxième séance.

Vous sont proposés des épisodes courts, issus du récit principal, mais qui n'ont pas été intégrés dans l'ebook.

Vous pouvez les retrouver mis en image sur la page facebook : Juliette Di Cen et ses lecteurs.

"L'odeur est particulière là-bas en Afgha, désagréable, âcre.

La chaleur y est étouffante. Le mélange est suffoquant.

Mais le pire, c'est le parfum de la poudre qui se mêle à celui du sang.

C'est ironique non Doc ?

Un instructeur de tir qui flippe désormais dès qu'une balle sort d'un canon."

Markus Faranti - Thérapie, première séance.

M’enfin, Claire… C’est Markus Faranti ! insista-t-elle. Iron-man versus Candy, ça te parle ? Je suis sûre que ce type est une sorte de cyborg !

Qu'allait-il arriver maintenant ?

Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfant ?

Ils s'ignorèrent et gagnèrent beaucoup d'argent ?

Où peut-être, ils s'étripèrent à grand coups de dents au point de rendre impossible toute identification ?

- Putain, je suis désolé, je ne sais pas ce qui me prend, gronda-t-il en se détachant d'elle.

A force de t’exprimer en grondant, je vais finir par te donner de la pâtée pour chien, rugit-elle intérieurement de dépit.

Il était seul, fou amoureux, honteux de salir ainsi son envie d'elle et cela exacerbait son désespoir.

Lui, le combattant expérimenté, le survivant, l'homme enragé, toujours debout devant l'adversité, s’effondrait dans la solitude de son appartement à l'idée de ressasser un rêve inatteignable.

Alerté par le froncement de sourcil qui assombrissait le visage de Claire, le maître-chien se tourna vers le nouveau venu qui s’avançait désormais d’un pas hésitant, et les dépassa après leur avoir adressé un bref salut.

— J’ai l’impression qu’il voulait te parler, murmura Yann.

— Faranti ? Naaaan, pfffff, pas du tout, du tout, du tout. Me coller une baffe, p’t’être bien, mais discuter, surement pas.

"Non je ne suis pas obsédé.

Je ne te parle jamais d'elle.

Et je ne la regarde jamais. D'abord.

Et si je me rends dans son bureau, c'est uniquement quand j'ai besoin de quelque chose d'indispensable.

Oui, lui demander si le mess est ouvert est une information capitale.

Lâche-moi, Franck, le seul fantasme auquel je songe actuellement c'est l'Alfa Romeo 8C. La conduire jusqu'aux plus hauts sommets.

_ Ouais c'est ça Marko, jusqu'aux cimes du plaisir peut-être ???" ^^

Markus et Franck - conversation