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— Tu sais c’est quoi, mon rêve ? Mourir en regardant les lumières de la grande roue. Quand mon corps me lâchera, c’est ce que je veux voir. Et je veux que tu sois à mes côtés.

Mes yeux se remplirent de larmes. J’avais passé mon temps à essayer de l’apprivoiser et, quand il s’ouvrait enfin à moi, c’était le jour de mon départ.

— Est-ce que tu m’aimes ?

— Tu sais bien que oui.

— Alors dis-le, Kes.

— Pourquoi ? Qu’est-ce que ça change? C’est que des mots.

— Les mots sont importants pour moi.

Il attrapa un verre posé sur la table de nuit et le fracassa contre le mur derrière moi. Je me baissai et protégeai mes yeux avec mes mains. Je sentis les bouts de verre pleuvoir sur moi. Quand je me redressai enfin, Kes avait l’air choqué par ce qu’il venait de faire.

— Toi, tu dis que tu m’aimes…

— Et c’est vrai ! criai-je.

— Alors pourquoi je ne te suffis pas ?

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Il recommença et je réagis tout aussi violemment. Il décida alors de concentrer ses caresses à cet endroit-là. Ses sourcils étaient froncés et il s’appliquait. Il regardait mon corps trembler, se cambrer et il trouva enfin le rythme parfait pour moi. Je lâchai alors un gémissement rauque. Je n’avais encore jamais fait un bruit aussi animal.

— C’est tellement excitant de te voir comme ça, murmura Kes en accélérant ses caresses.

Le voir aussi surpris et ravi à l’idée de me donner un tel plaisir me fit tourner la tête. Je ressentis quelque chose de complètement nouveau. Des lumières explosèrent derrière mes paupières closes et je me mis à trembler si fort que Kes m’attira contre lui pour m’enlacer et me bercer.

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J’avais déjà entendu des gros mots, mais je n’avais jamais vu un autre enfant oser les dire à un adulte. Comme il m’avait sauvée de mon foyer trop strict, je le voyais un peu comme un prince charmant sur son cheval blanc. J’allais me rendre compte plus tard – beaucoup plus tard – qu’il était plutôt du genre chevalier noir.

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Kes avait mauvais caractère, mais il était fascinant. Il m’effrayait, mais il me protégeait. Il pouvait manquer complètement de tact et être très délicat ensuite. Il n’était pas parfait. Il était parfait pour moi. Il me poussait à me dépasser, à explorer le monde et à ouvrir les yeux. Il était tout ce que je n’étais pas et, ensemble, nous formions un entier, même si ça semblait incompréhensible pour les autres.

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Il pouvait cracher du feu, mais parler d’amour lui brûlait les lèvres.

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— K. E. S. Tu vois ? Le K a un son dur et il s’écrit avec des traits très droits alors que le S, c’est comme un serpent qui siffle. Son visage s’éclaira.

— C’est plutôt logique.

— Et le E, c’est une petite boucle qui attache les lettres ensemble. Un E, un nœud. Je lui fis recopier les lettres que j’avais tracées. C’était maladroit et le S était à l’envers, mais on lisait très bien.

— J’ai écrit mon nom, dit-il d’une voix aussi tremblotante que son écriture.

— Tu vois que tu n’es pas si bête. Il baissa les yeux pour ne pas que je voie ses larmes. Il renifla avant de relever la tête.

— Merci, Aimee.

— De rien, Kes.

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Je ne l'avais jamais vu aussi émotif. Il n'avait jamais admis souffrir avant ça. Mais je devais finir en miettes à chaque fois que je voulais qu'il se confie un peu moi, hors de question.

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Je vis la douleur dans ses yeux.

— Reste !

C’est là que je l’achevai.

— Je ne peux pas. Je dois retourner travailler.

Frustré et blessé, il lâcha un grognement.

— Si tu veux partir à ce point, démerde-toi pour trouver une bagnole !

Il sortit en claquant la porte.

Mes mains tremblaient quand je composai le numéro de Zachary. Quand il décrocha, j’arrivai à peine à parler, la gorge serrée par la douleur. Si je me laissais aller maintenant, j’allais me briser en mille morceaux. L’air était chaud, lourd, et j’étais en sueur.

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Je crus que monter dans la grande roue allait me faire pleurer mais, avec Dylan à mes côtés, aucun mauvais souvenir ne refit surface.

Je finis par me demander si cette histoire ne m’avait pas aidée à grandir. Après tout, j’avais vingt-cinq ans maintenant, il était temps d’oublier tout ça. De l’oublier, lui. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.

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Je lisais tranquillement sous un arbre quand le sol s’était mis à vibrer. J’avais alors levé les yeux avec émerveillement sur la route qui longeait notre maison. J’imaginais des cavaliers à la peau rouge fondre sur la ville, leurs cheveux noirs au vent, les sabots de leurs chevaux martelant le bitume. J’avais quand même été très déçue de ne voir qu’une longue file de poids lourds remonter la rue dans un nuage de poussière et de vapeurs d’essence.

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