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— Avez-vous besoin d’un crayon et d’un papier ? demanda Talia à son père d’une voix douce.

— Juste pour vous retirer de mon testament, rétorqua le comte.

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Il se positionna de tout son poids sur elle. Ses doigts agrippèrent ses hanches. Elle sentit la toison rêche de ses cuisses frôler la peau douce de l'intérieur de ses cuisses, son souffle chaud sur son épaule. Ses seins écrasés contre son torse, d'un coup de reins, il entra en elle.

Elle agrippa son dos, son visage niché dans le creux de son épaule. Son odeur l'enivra. Elle ondula, exhalant un gémissement, alors qu'il s'enfonçait plus loin avec un juron étouffé. Elle resserra la pression de ses jambes contre ses cuisses. Ses mains glissèrent le long de son dos, sur ses muscles et sa peau tendus.

Elle gémit. Haleta. Ondoya. Puis elle sentit son corps se raidir, ses muscles jouer sous ses mains, ses hanches se soulever.

— Attends, dit-elle d'une voix haletante en se dégageant, ses mains cherchant son érection. Attends. Je… laisse-moi voir.

— Lydia, dit-il d'une voix rauque de désir. Nous sommes mariés.

— Oui, mais…

Elle leva les yeux vers son beau visage couvert de transpiration. Le sous-entendu de sa phrase transperça la brume d'extase dans laquelle elle baignait pour la toucher en plein cœur.

Elle hasarda d'une voix étranglée :

— Tu veux dire… Tu veux… tu veux un enfant ? bredouilla-t-elle.

Le regard empreint d'une tendresse infinie, il effleura son front moite de ses lèvres, agitant ses mèches rebelles. Puis, encerclant ses poignets de ses mains vigoureuses, il plaqua ses bras des deux côtés de sa tête pour l'immobiliser et s'enfonça de nouveau en elle, avec une telle vigueur, que tout son corps fut secoué de frissons.

— Alexander, dit-elle dans un souffle.

Pour toute réponse, il donna une nouvelle poussée, puis une autre, en intensifiant le rythme des va-et-vient. Elle sentit une lave brûlante rouler dans ses veines.

— Prends-moi, siffla-t-il à son oreille. Totalement.

Ses yeux la brûlaient. Elle agrippa son dos, s'arc-bouta, jambes écartées, sentant l'extase approcher à chaque nouvelle poussée de reins. Et, au-delà des sensations divines, le pur plaisir charnel, la trépidation de l'attente. L'espoir, l'amour, le bonheur tournoyaient en elle en un tourbillon de joie pure qui inondait tout son être.

— Prends-moi, répéta-t-il dans un grognement.

— Oui, approuva-t-elle dans un halètement, ses hanches se soulevant à sa rencontre, grisée par l'intensité des sensations qui déferlaient en elle, alors que le plaisir jaillissait en elle avec une violence inouïe.

— Oui, je le veux, je veux…

— Maintenant, dit-il.

À son tour, il se laissa aller à la jouissance qui le submergeait. Dans un ultime sursaut, ses lèvres s'entrouvrirent pour crier son nom, son corps secoué par la puissance de l'orgasme.

Basculant la tête en arrière, il plongea une dernière fois en elle, accélérant le tempo, pris par les convulsions de la même délivrance, et se laissa emporter par la lame de sensations divines.

Une plainte naquit dans la gorge de Lydia.

— Je le sens, oh oui !

Elle se plaqua plus près de lui, pressa sa joue au creux de son épaule. Des arcs-en-ciel derrière ses paupières closes, elle sentit la semence de son mari l'inonder alors qu'il reprenait possession d'elle.

Il l'attira au creux de son bras et passa une main dans ses cheveux emmêlés. Elle ferma les yeux et laissa échapper un long soupir de plénitude. Ils étaient repus, fourbus. Posant une main sur son torse, elle écouta les battements de son cœur et, l'espace d'un instant, imagina le sien battre à l'unisson. Elle était émerveillée de savoir qu'elle avait encore tant à découvrir sur lui. Encore tellement de surprises, de projets à partager avec lui.

— Tu avais raison, murmura-t-elle.

— Vraiment ? demanda-t-il d'une voix rauque. À quel propos ?

Se redressant, appuyée sur un coude, elle le regarda.

— Mary Shelley a écrit une histoire. Un alchimiste prend une potion qui doit le rendre immortel. Mais il ne boit que la moitié de la bouteille et se demande alors quelle est la moitié de l'infini ?

— C'est une devinette, hasarda-t-il.

— Mais la question, répliqua-t-elle en lui donnant une petite tape sur le nez, n'a aucun sens. L'infini n'est pas un nombre. Il ne peut être mesuré, multiplié, ni divisé par un calcul mathématique. C'est un concept, une idée de quelque chose qui dure toujours. Sans fin. Sans limite.

Elle déposa un baiser sur ses lèvres et caressa son torse.

— Voilà pourquoi tu avais raison, reprit-elle. J'ai essayé de quantifier l'attirance, le désir, de développer des équations différentielles pour expliquer les relations entre les hommes et les femmes. J'ai compris que c'était impossible. La vie et l'amour sont incommensurables. Ils ne peuvent être quantifiés, calculés. La vie continue après la mort d'une manière que nous ne comprendrons jamais. Et l'amour… l'amour est aussi complexe, aussi démesuré que l'infini lui-même.

— Mmmh. Vous êtes vraiment remarquable, lady Northwood, déclara-t-il en glissant une main dans son dos. Remarquable et très belle. Vous allez faire sensation à Saint-Pétersbourg, même si je dois m'assurer que vous n'oubliiez jamais avoir admis que j'avais raison.

Lydia sourit.

— Je n'attendais pas moins de vous.

Alexander caressa son cou, de bas en haut, comme pour évoquer la toute première fois où il l'avait approchée dans le salon.

— Je t'aime infiniment, dit-il en prenant sa nuque pour l'attirer à lui. Pour toujours.

Lorsque leurs lèvres se joignirent de nouveau, le cœur de Lydia s'emplit d'un amour assez puissant pour bannir tous les regrets. Elle savait que leur première rencontre de minuit avait scellé son destin. La chaleur, la lumière, l'espoir, avaient terrassé l'obscurité pour la transporter jusqu'au présent, jusqu'à cet endroit.

Un endroit où l'infini était aussi tangible que la caresse de son mari. Un endroit où, dans les moments de bonheur, d'exceptionnelle beauté, un plus un pouvait faire… un.

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Elle regarda toutes ses notes sur Roméo et Juliette, sur Tristan et Yseult, sur Lancelot et Guenièvre, sur Hélène et Pâris, sur Pétrarque et Laure. Ses équations n’avaient jamais pu dégager l’élément commun à toutes ces relations, à savoir que toutes se soldaient par un échec. En dépit de la violence de leur passion, de leurs sentiments, de leur désir, aucun de ces couples n’avait mené une vie heureuse, épanouie.

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Il attira au creux de son bras et passa une main dans ses cheveux emmêlés. Elle ferma les yeux et laissa échapper un soupir de plénitude. Ils étaient repus, fourbus. Posant une main sur son torse, elle écouta les battements de son coeur et, l'espace d'un instant, imagina le sien battre à l'unisson. Elle était émerveillée de savoir qu'elle avait encore tant à découvrir sur lui. Encore tellement de surprises, de projets à partager avec lui.

- Tu avais raison, murmura-t-elle.

- Vraiment ? demanda-t-il d'une voix rauque. A quel propos ?

Se redressant, appuyée sur un coude, elle le regarda.

- Mary Shelley a écrit une histoire. Un alchimiste prend une potion qui doit le rendre immortel. Mais il ne boit que la moitié de la bouteille et se demande alors quelle est la moitié de l'infini ?

- C'est une devinette, hasarda-t-il.

- Mais la question, répliqua-t-elle en lui donnant une petite tape sur le nez, n'a aucun sens. L'infini n'est pas un nombre. Il ne peut être mesuré, multiplié, ni divisé par un calcul mathématique. C'est un concept, une idée de quelque chose qui dure toujours. Sans fin. Sans limite.

Elle déposa un baiser sur ses lèvres et caressa son torse.

- Voilà pourquoi tu avais raison, reprit-elle. J'ai essayé de quantifier l'attirance le désir, de développer des équations différentielles pour expliquer les relations entre les hommes et les femmes. J'ai compris que c'était impossible. La vie et l'amour sont incommensurables. Ils ne peuvent être quantifiés, calculés. La vie continue après la mort d'une manière que nous ne comprendrons jamais. Et l'amour...l'amour est aussi complexe, aussi démesuré que l'infini lui-même.

- Mmmh. Vous êtes vraiment remarquable, lady Northwood, déclara-t-il en glissant une main dans son dos. Remarquable et très belle. Vous allez faire sensation à Saint-Pétersbourg, même si je dois m'assurer que vous n'oubliez jamais avoir admis que j'avais raison.

Lydia sourit.

- Je n'attendais pas moins de vous.

Alexandre caressa son cou, de bas en haut, comme pour évoquer la toute première fois où il l'avait approchée dans le salon.

- Je t'aime infiniment, dit-il en prenant sa nuque pour l'attirer à lui. Pour toujours.

Lorsque leurs lèvres se joignirent de nouveau, le coeur de Lydia s'emplit d'un amour assez puissant pour bannir tous les regrets. Elle savait que leur première rencontre de minuit avait scellé son destin. La chaleur, la lumière, l'espoir, avaient terrassé l'obscurité pour la transporter jusqu'au présent, jusqu'à cet endroit.

Un exploit où l'infini était aussi tangible que la caresse de son mari. Un endroit où, dans les moments de bonheur, d'exceptionnelle beauté, un plus un pouvait faire...un.

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Si l’ équation différentielle linéaire devait représenter les émotions de deux amants elle serait gouvernée par les variables assignées à chaque amant :

a = Ar + bJ et J = cR + dJ.

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