Commentaires de livres faits par CoeurVanille
Extraits de livres par CoeurVanille
Commentaires de livres appréciés par CoeurVanille
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La fillette fut la première à entendre le coup puissant contre la porte. Sa chambre était la plus proche de l’entrée de l’appartement. Dans la confusion du sommeil, elle avait d’abord pensé que c’était son père qui remontait de la cave où il se cachait, qu’il avait dû oublier ses clefs et insistait parce que personne ne l’avait entendu quand il avait frappé discrètement. Mais bientôt des voix s’élevèrent dans le silence de la nuit, fortes et brutales. Ce n’était pas son père. «Police ! Ouvrez ! Tout de suite ! » Le martèlement reprit, plus fort encore. Vibrant jusque dans la moelle de ses os. Son jeune frère, qui dormait à côté d’elle, commença à s’agiter dans son lit. «Police ! Ouvrez ! Ouvrez ! » Quelle heure était-il ? Elle jeta un coup d’œil entre les rideaux. Il faisait encore sombre.
Elle avait peur. Elle pensait à ces conversations, ces murmures nocturnes, que ses parents avaient échangés croyant qu’elle dormait. Mais elle avait tout entendu. Elle s’était glissée jusqu’à la porte du salon et là, avait écouté et regardé ses parents à travers une petite fente dans le bois. Elle avait entendu la voix nerveuse de son père. Avait vu le visage angoissé de sa mère. Ils discutaient dans leur langue natale, que la fillette comprenait, même si elle ne la parlait pas très bien. Son père avait dit tout bas que les temps à venir seraient difficiles. Qu’il faudrait être courageux et très prudent. Il avait prononcé des mots étranges et inconnus : « camp », «rafle », « arrestation », et elle se demandait ce que tout cela pouvait bien signifier. Son père, toujours très bas, avait ajouté que seuls les hommes étaient en danger, que les femmes et les enfants n’avaient rien à craindre, et qu’il irait donc chaque soir se cacher.
Le lendemain matin, il avait expliqué à sa fille qu’il était plus sûr qu’il dorme à la cave pendant un moment. Jusqu’à ce que les choses « rentrent dans l’ordre ». Quelles choses ? pensa-t-elle. « Rentrer dans l’ordre », qu’est-ce que ça voulait dire au juste ? Et quand cela arriverait-il ? Elle brûlait de lui demander ce que signifiaient les mots étranges qu’elle avait entendus, « camp » et « rafle ». Mais il aurait alors fallu avouer qu’elle les avait espionnés, et plusieurs fois, derrière la porte. Elle n’avait pas osé.
« Ouvrez ! Police ! » La police avait-elle trouvé Papa dans la cave ? Était-ce pour ça qu’ils étaient là, pour emmener Papa dans ces endroits dont il parlait quand il murmurait dans la nuit, ces « camps » qui se trouvaient quelque part en dehors de la ville ?
La petite se hâta à pas de loup vers la chambre de sa mère, à l’autre bout du couloir. Quand elle sentit la main de sa fille se poser sur son épaule, celle-ci se réveilla dans l’instant.
« C’est la police, Maman, murmura la fillette, ils donnent de grands coups contre la porte. »
La mère glissa ses jambes de sous les draps et dégagea les cheveux qui lui pendaient devant les yeux. La fillette trouva qu’elle avait l’air fatiguée et vieille, bien plus vieille que ses trente ans.
« Est-ce qu’ils sont venus pour prendre Papa ? implora-t-elle en s’agrippant au bras de sa mère, est-ce qu’ils sont là pour lui ? »
La mère ne répondit pas. À nouveau, les voix puissantes leur parvinrent depuis le palier. La mère enfila rapidement une robe de chambre, puis elle prit sa fille par la main et se dirigea vers la porte. Sa main était chaude et moite. Comme celle d’un enfant, pensa la fillette.
« Oui ? » dit timidement la mère derrière le loquet.
Une voix d’homme cria son nom.
« Oui, monsieur, c’est bien moi », répondit-elle. Son accent était soudain revenu, fort et presque dur. « Ouvrez immédiatement. Police. »
La mère porta la main à sa gorge. La fillette remarqua combien elle était pâle. Elle semblait vidée, glacée, incapable de bouger. La fillette n’avait jamais lu autant de peur sur le visage de sa mère. Elle sentit alors l’angoisse lui assécher la bouche.
Les hommes frappèrent une dernière fois. La mère ouvrit la porte d’une main tremblante et maladroite. La fillette tressaillit, s’attendant à voir des uniformes vert-de-gris.
Deux hommes se tenaient sur le seuil. Un policier, avec sa cape bleu marine qui lui tombait sous le genou et son grand képi, et un homme vêtu d’un imperméable beige, qui tenait une liste à la main. Celui-ci répéta le nom de sa mère. Puis celui de son père. Il parlait un français parfait. C’est que nous n’avons rien à craindre, pensa la fillette. S’ils sont français et pas allemands, nous ne sommes pas en danger. Des Français ne nous feront pas de mal.
La mère attira sa fille contre elle. La petite sentait les battements de son cœur à travers la robe de chambre. Elle aurait voulu repousser sa mère, la voir se tenir bien droite, la voir fixer ces hommes avec assurance au lieu de se recroqueviller, au lieu d’avoir le cœur qui cogne dans la poitrine, comme un animal effrayé. Elle aurait voulu que sa mère soit courageuse.
« Mon mari n’est... pas là, balbutia la mère. Je ne sais pas où il est. Je ne sais pas. » L’homme en imperméable beige la poussa pour pénétrer dans l’appartement. «Dépêchez-vous, madame. Je vous laisse dix minutes. Prenez quelques affaires, assez pour deux ou trois jours. »
La mère ne bougeait pas. Elle regardait le policier, hébétée. Il était resté sur le palier, son dos barrant la sortie. Il paraissait indifférent, las. Elle posa la main sur sa manche bleu marine.
« Monsieur, je vous en prie... », commença-t-elle.
Le policier se retourna et écarta la main en lui jetant un regard dur et indifférent. «Vous avez entendu ? Vous nous suivez. Vous et votre fille. Contentez-vous d’obéir. »
"J'aurai voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants."
"Alors j'ai compris que l'homme le plus formidable qui se soit penché sur moi, ce n'est pas un homme."
"Comme beaucoup de malheurs, cela commença avec l'apparence du bonheur."
"Preuve à nouveau que la nature humaine est pétrie de contradiction. Le bien et le mal en proportions égales. Ajoutez juste un peu d'eau."
Night:...
Riiko: Simplement... Simplement...
-Pas vraiment...(Je n'arrive pas à croire que je lui raconte tout ça. En principe, je n'en parle qu'avec Sophie.) Ils ne s'en sont jamais occupés. D'entamer une procédure, je veux dire. Mais ils ne sont plus ensemble, c'est sûr.
-Du coup, tu n'as pas vu ta mère depuis dix ans ?
J'aimerai en vouloir à Céleste d'insister, mais curieusement, ça ne me dérange pas trop. Ce n'est pas contre moi qu'est dirigée l'accusation que je perçois dans sa voix.
-Tout dépend ce que tu entends par "voir". ( J'étire mes jambes en frappant mes pieds l'un contre l'autre, comme un gamin à qui on vient de poser une question gênante.) On se skype une fois de temps en temps, mais on ne sait jamais quoi se dire. On communique mieux pas écrie. Je reçois une lettre ou une carte postale tous les deux mois environ. Elle me raconte sa dernière aventure ou ses découvertes excitantes.
-Et toi, tu lui racontes quoi ? interroge Céleste.
Je prends un autre morceau de pizza.
-Elle ne me pose pas beaucoup de questions, dis-je avant de mordre dedans, pour ne pas devoir ajouter quoi que ce soit.
Mais comme Céleste ne réagit pas, je me sens obligée de combler le silence :
-Bref, les bijoux n'intéressent personne.
La bouche encore pleine, je gesticule, mon bout de pizza à la main.
-Regarde-moi, ce n'est pas comme si j'allais les mettre !
Là tout de suite, je porte une chemise en toile bleu usée, un jean noir, des Keds blanches et zéro truc original.
Céleste me détaille, en appui sur ses bras tendus derrière elle et la tête penchée sur le côté.
Le problème, c'est que je me trompais. Parce qu'à cet instant précis, Max est assis face à moi de l'autre côté de la cour. Il lit notre manuel de psycho et, de temps en temps, il s'interrompt pour taper quelque chose sur son téléphone.
Extrait Dreamology, page trente-trois
—Bon, on monte ? dit Ron, incertain, en regardant Harry d'un air soucieux.
—Oui, oui, allons-y...
—Ne t'en fais pas, dit une voix rêveuse à côté de Harry, après que Ron eut disparu dans les profondeurs obscures de la diligence. Tu n'es pas en train de devenir fou, moi aussi, je les vois.
—C'est vrai ? s'exclama Harry d'un air éperdu en se tournant vers Luna.
Il distinguait dans ses grands yeux argentés le reflt des chevaux aux ailes de chauves-souris.
—Oh, oui, répondit-elle. Je les ai vu dès le premier jour où je suis venue ici. Ce sont toujours eux qui tirent les diligences. Ne t'inquiète pas, tu es aussi sain d'esprit que moi.
Avec un faible sourire, elle monta à la suite de Ron dans la diligence d'où s'exhalait une odeur de moisi.Sans être rassuré le moins du monde, Harry la suivit.
C'était l'heure du dîner et Harry venait de raconter à Ron ce qui s'était passé avec le professeur McGonagall.
-Attrapeur ? s'exclama Ron. Mais les première année ne jouent jamais... Tu vas être le plus jeune joueur depuis...
-Un siècle, acheva Harry. C'est Dubois qui me l'a dit;
Ron était tellement stupéfait qu'il en oublia de manger ce qu'il y avait dans son assiette.
-Je commence l'entraînement la semaine prochaine, dit Harry. Mais ne le dit à personne. Dubhois tient à garder le secret.
Fred et George Weasley venaient d'entrer dans la salle, ils se précipitèrent sur Harry.
-Bravo, dit George à voix basse. Dubois nous a raconté. Nous aussi on est dans l'équipe; Comme batteurs.
-Cette année, on gagne la coupe, c'est sûr, dit Fred. On n'avait plus jamais gagné depuis le départ de Charlie, mais cette fois, on a une équipe formidable. Tu dois être vraiment très bon, Harry ! Dubois en sautait de joie.
-Il faut qu'on y aille, dit George. Il paraît que Lee Jordan a trouvé un nouveau passage secret pour sortie de l'école.
-Je parie que c'est celui qui se trouve derrière la statue de Gregory le Hautain. On l'avait déjà repéré dès la première semaine. A tout à l'heure.
Fred et George étaient à peine partis que quelqu'un de beaucoup moins sympathique apparut : c'était Malefoy, accompagné de Crabbe et Goyle.
Shigure:TU M'AS MENÉ EN BATEAU!
Yukina:On est quittes.
*Il la plaque sur le lit de l'infirmerie*
Shigure:TU VAS ME LE PAYER JE TE LE JURE!
Yukina:AAAH! Qu'est ce que tu...
...Désolée pour tout à l'heure...Pousse toi de là! HÉÉ?! Je ne t'ai donné aucun ordre!
Shigure :Yukina...
Yukina:Shigure...?
Que...Qu'est-ce qui se passe? Les battements de mon coeur s'accélèrent... Pourquoi... Mon coeur s'emballe-t-il...?
D'autres étudiants:Sérieux? Elle y va? Pfiou! Ils vont vraiment s'embrasser? Bah oui!
Quel bol il a!
T- Allez! Avoue!
M- Takuma! Takuma!
T- C'est toi qui a osé faire ça à Mayu?!?
Les autres- Wha ha ha! Elle a des seins! Elle a des seins! On a tout vu! Il a réussi!!!
Pffuu! Qu'ils sont bêtes ces garçons!
M-WHAAA!
-Cigarette?
-Je...
-KYAAH!!
-Qu'est ce que je fais dans cette tenue ?
Extrait p 15♥♥♥♥
Jenny:OK, tu peux sortir, y a personne qui regarde.
Hugo:?!
Hugo:Tu...tu habites ici ?!
Jenny(en entrant chez elle et en déposant son chapeau):Eh oui, c'est mon petit chez-moi!
Jenny:Jenna, je suis là!
Jenna:Ah! Enfin!...
Un bébé (en fait il s' appelle Willy et c'est le frère de Jenny mais à ce moment là , on le sait pas):Ouiiin Ouiiin...
Jenna:J'en peux plus, prends-le un p...! C'est quoi ça?! Depuis quand tu ramènes des 2 à la maison ?
Jenny:Ah, lui...c'est personne . Il me prete juste son épaule pour pleurer.
Hugo:Salut
Jenna:Pleurer? Comment ça ?
Jenny:Bah... c'est Jean-Franky. Il veut pas m'épouser .
Jenna:Ooooh... et toi qui venait juste de voler une jolie robe pour l'occasion!
Jenny(en chatouillant le ventre de son frère pour le faire rire):Je sais, c'est dur!
Hugo:Ta soeur n'est pas un peu jeune pour garder un bébé toute seule?
Jenny(en attrapant une bouteille de Coca dans le frigo):T'inquiète, elle est pas seule. Ma mère est juste là ...
Jenny:...sous ton pied.
Hugo:Sous mon...?!
La mère de Jenny:Aaïïïe! Gaffe où tu marches, 'spece de connard!
Lou: Raaah ! Il est trop mignon!
La mère de Lou: Toujours bloquée sur le voisin ?!
Lou: Quel amour: il mange un sandwich au poulet !
La mère de Lou: Wow! Sexy.
Lou: C'est pas possible d'être mignon comme ça ...
La mère de Lou: Il va quand même falloir aue tu te décides à lui parler...
Quelque chose vous ferait plaisir, les enfants ? Des Patacitrouiiles ? Des Chocogrenouilles ? Des Fondants du Chaudron ?
ROSE ( elle a remarqué qu'ALBUS regarde les Chocogrenouilles avec envie )
Al ! Nous devons nous concentrer.
ALBUS
Nous concentrer sur quoi ?
ROSE
Sur les amis que nous allons choisir. ma mère et mon père ont rencontré ton père dans le Poudlard Express, la première fois qu'ils l'ont pris, tu sais bien...
ALBUS
Alors, il faudrait qu'on choisisse maintenant des gens avec qui on va rester amis toute notre vie. Ça fait un peu peur.
ROSE
Au contraire, on a une chance formidable. Je suis une Granger-Weasley, tu es un Potter - tout le monde voudra forcément être ami avec nous, on peut se permettre de choisir qui on veut.