Commentaire de EmmaThew

Étienne ,surnommé affectueusement robocop par ses employés, est un boss charismatique mais distant. Il ne laisse filtrer aucune émotion et mène son entreprise d’une main de maître.

La société BEstcom est une entreprise familiale. Les parents d' Etienne, leur ont laissé - À lui, son frère et sa sœur- les rênes pour ouvrir une succursale en France. Un événement dont Etienne se rend responsable à mis l’entreprise en péril quelques années plus tôt et il se tue à la tâche pour redresser la barre.

Dans la dernière ligne droite pour obtenir le financement d’un important investisseur, une léger détail vient enrailler la machine. Il doit, en plus de ses compétences professionnelles, afficher une vie familiale épanouie pour représenter les valeurs de l’entreprise.

Se refusant toute vie personnelle depuis l'événement fâcheux, il se voit contraint de faire appel à une fausse fiancée.

Si jusque là, le pitch peut sembler assez cliché et déjà utilisé à de trop nombreuses reprises, je vous détrompe de suite.

Erin à le talent de détourner les sujets “clichés” pour en faire de merveilleux récits plein de leçons de vie et de beaux messages. Ses persos féminin ne sont jamais de pauvre petite princesses en détresse, mais des être fort qui font face à l’adversité, chute, mais se relève toujours. Non pas grace à l’apparition d’un beau prince charmant sur son blanc destrier (Etienne serait plutôt à ranger dans la case robot)

Enfin c’est ce qu’il laisse voir, mais lorsque l’on gratte un peu la peinture, on découvre un cœur blessé et abîmé qui à peur de souffrir à nouveau et ne se donne plus le droit ni la possibilité d’être heureux.

Par un désastreux concours de circonstance, Lizzy, la fausse fiancée , vraie comptable de l’entreprise Bestcom en contrat temporaire, se voit contrainte de demander à ses bosses de l'héberger. Et cette cohabitation est loin de tout repos. Pour l’un comme pour l’autre.

De brosse à dent cachée, en caleçon balancé au visage, les pages défilent chargées de tout un éventail d'émotions complexes.

Ce que je n’avais pas prévu, en lisant ce livre, c’est de me retrouver, par bien des aspects, dans le personnage et l’histoire de Lizzy. J’ai versé une quantité de larmes non négligeable. Pas des larmes de douleur, mais de jolies larmes de libération, celles qui vous font prendre conscience que vous avez avancé, et que vous n’êtes plus là où vous étiez.

Comme tous les livres de Erin et de ses autres plumes, je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire. Nourrissez-vous de ce petit supplément d’âme que Erin dépose dans chacun de ses livres.