Come to me, tome 9

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On entre dans la phase finale du manga, puisque Mirei et Mano sont désormais fiancés, avec la bénédiction des parents de la jeune fille. Quid de ceux du garçon, en revanche ? Eh bien, il semblerait qu’il ait peu, voire aucun lien avec eux… jusqu’à ce que sa famille réapparaisse dans sa vie, de la plus inattendue des manières.

C’est encore un tome assez bon que l’auteur arrive à nous offrir. Le nouveau personnage est sympathique et attachant, et la relation qu’il noue avec Mirei est plaisante. On ne peut une fois de plus que constater combien l’héroïne a évolué au cours des derniers volumes, malgré un début aussi laborieux que rébarbatif.

Dommage qu’il soit impossible d’en dire autant de Mano… Qu’affirmait Nonoka, déjà ? Qu’il était mature, posé, pas du genre à fouiller le portable de la personne qui partage son quotidien ? Je l’avais déjà écrit à ce moment-là, je vais donc me répéter, mais on parle VRAIMENT du même individu ? De ce jaloux maladif et possessif qui en vient presque à vouloir contrôler les respirations de Mirei ?

OK, son passé justifie sa peur démesurée de l’abandon, mais en aucun cas ses manipulations, et notamment sa promesse de faire des efforts pour au bout du compte s’enfoncer dans ses travers, « parce que ». Il se révèle, dans cet opus, sous ce qui est probablement son jour le plus détestable.

J’ai adoré voir Mirei le remettre à sa place, ç’aurait même pu être un excellent point… si ça avait eu un impact. Sauf que non, « osef », après tout il est comme ça, et tant pis, c’est un trésor national de beauté, on ne change pas un trésor national de beauté, on change POUR lui, et on se prosterne. Vraiment pas le genre de discours dont je suis fan.

Et pour en revenir aux parents de Mano, ils ont droit à un traitement dans les règles de l’art de Come to me, c’est-à-dire bâclé en quelques pages, à tel point que c’en est incohérent. Comment un père peut-il ne jurer que par son fils prodige héritier et ne pas avoir de contact avec lui pendant des mois ?

Même si je maintiens qu’il y a, depuis le tome 7, une nette amélioration, je ne suis pas mécontente d’être sur le point d’en terminer avec ce manga, parce qu’il demeure lacunaire et pétri de défauts.

On est en plein shojo... Tout est merveilleux dans le meilleur des mondes...

Rien d'original dans ce tome donc, à part peut-être la première faiblesse de Mano, ce qui le rend encore plus humain.

Plus qu'un tome et le conte de fée prendra fin : je n'attends aucune surprise....

Mirei ne quitte plus sa bague et quelque part, j'envie un peu leur histoire, j'aurai aimé quelque chose d'aussi magique lorsque j'étais ado, la sur-naïveté en moins (un peu c'est mignon, au point de Mirei au bout d'un moment, c'est bon, on a compris !).

Toutefois, lorsque le passé de Fumiya déboule chez lui sans prévenir, ça remet en doute certains aspect de ce petit couple et notamment la confiance...

Ce neuvième volume était bien plus intéressant que le précédent, mais je n'irais tout de même pas jusqu'à dire qu'il m'a passionné. Néanmoins, j'avoue avoir pris plus de plaisir à lire celui-ci que le huitième.

Malgré mes à-priori à propos de la famille de Mano, j'ai apprécié découvrir son petit frère, que j'ai trouvé mignon et attendrissant. Le lien qui se crée au fil des pages entre Mirei et lui était touchant, contrairement à l'attitude de Mano, qui m'a agacé à plusieurs reprises dans ce tome. Je veux bien qu'il tienne énormément à Mirei et qu'il ait peur qu'elle l'abandonne, mais plutôt que d'être aussi possessif et jaloux, il aurait mieux fait de lui dire franchement ce qu'il avait sur le cœur. De plus, Mano devrait commencer à connaître Mirei, après tout le temps qu'ils ont passé ensemble, et donc savoir qu'elle n'est pas du tout du genre à draguer d'autres garçons ou ne serait-ce qu'à envisager de le tromper. Puisqu'il compte l'épouser une fois ses études terminées, il devrait au moins lui faire un peu plus confiance. En tout cas, l'apparition de Satoru nous permet de découvrir une nouvelle facette de Mano, qui prouve qu'il n'est pas aussi parfait que les premiers tomes pourraient le faire croire.

Pour ce qui est des parents de Mano, je n'ai pas grand-chose à dire à leur sujet étant donné qu'ils ne sont apparus qu'à la fin du volume. Comme je m'en doutais, malgré le fait qu'il n'ait pas eu de contact avec sa famille depuis plusieurs années, sa relation avec ses parents est résolue en à peine quelques pages... Bon, je m'y attendais, mais j'aurais tout de même aimé être agréablement surprise par les choix de l'auteure. Dans tous les cas, les révélations au sujet de son passé permettent de lever une zone d'ombre sur ce personnage, même si ces explications restent tout de même très bâclées.

Pour finir, le fait que les parents de Mano acceptent aussi facilement son futur mariage avec Mirei ne m'a absolument pas étonné, mais ça ne m'a pas empêché d'être déçue par la facilité avec laquelle Nachi Yûki se débarrasse des pseudo obstacles qu'elle a mis en travers de la route de nos deux héros. Parfois, je me demande quelle est l'utilité de toutes les péripéties qu'on nous annonce dans le résumé, si c'est pour au final les voir être balayées en une dizaine de secondes...

Enfin, étant donné qu'il ne reste plus qu'un tome, je vais le lire prochainement, histoire de terminer cette série une bonne fois pour toutes, mais je suis presque certaine qu'il n'apportera pas grand chose de plus à l'intrigue...

Que dire à part WAOUH !!

Come to me est mon manga préféré, je remercie une de mes amies qui me l'a fait découvrir.

Ce tome est vraiment riche en émotion, surtout quand Spoiler(cliquez pour révéler)monsieur Mano et Mirei apprennent qu'il a un petit frère qui s'appelle Saturo. Sur tout les tomes de la série, c'est celui que j'ai préféré.

J'ai failli pleurer :'( quand Spoiler(cliquez pour révéler)la mère de monsieur Mano est venue lui rendre visite à l'hôpital. C'était trop mignon et touchant.

Je l'ai lu en 35 minutes tellement il est addictif.

J'ai tellement hâte que le tome 10 sorte (le 23 août, c'est dans trop longtemps :'(), je ne vais jamais pouvoir attendre.

Eh bien, c'est un plaisir de lire un tome avec un peu plus de cohérence et de sérieux même si les précédents n'étaient pas non plus horribles. Et celui-ci a eu le bénéfice de me faire rire à certains moments également. Ah, il y avait 2 ou 3 planches vraiment pas mal également.

Bon. Ici, on aborde le sujet de la famille de Mano et, bien qu'il n'y ait eu aucune surprise quand au pourquoi du comment sa situation familiale soit telle qu'elle est, c'était plutôt bien. On voitégalement Mano sous un jour un peu moins "trésor national de beauté", entre jalousie excessive, angoisse phobique et irrationalisme saupoudrée de paroles injustes et méchantes, on est servi.

Il y a eu une partie où ça s'accélérait tellement (à moins que ce ne soit mon rythme de lecture), que ça faisait un effet brouillon/chamboulement.

Sinon, oui, c'était bien mieux que certains tomes antérieurs. Par contre, j'avais pas saisi que c'était le dernier de la série, surtout qu'à la fin, il y a une preview sur un tome 10....