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Comme des images



Description ajoutée par dadotiste 2014-12-20T00:02:29+01:00

Résumé

Présentation de l'éditeur (Sarbacane) :

« Il était une fois… des ados sages comme des images, dans un très prestigieux lycée. L’histoire commence le jour où Léopoldine a cassé avec Timothée pour Aurélien. Ou bien le jour où Tim a envoyé un mail avec des images de Léo à tout le monde.

C’est ici, dans ce très prestigieux lycée, que tout va se jouer. Léo a une journée pour assumer ces images. Mais il faut vite régler cette histoire pour pouvoir penser à autre chose, aux maths et à la physique, à la première S. Parce qu’on ne plaisante pas avec ces choses-là, par ici. On savait que ça ne serait pas une partie de plaisir. Mais on ne pensait pas que cette journée allait se terminer comme ça, à regarder, en plein milieu de la cour, un corps ensanglanté – tout cassé. »

– Une fable satirique mordante, sur un sujet rare : les beaux quartiers, le monde impitoyable des ados privilégiés… et déshumanisés.

– Tension et dialogues percutants : l’auteure affûte son arsenal, confirme son talent de « conteuse cruelle » et développe un univers très original.

– À travers le portrait de ces ados pervertis par le système de la réussite à tout prix, une réflexion puissante sur l’image et l’identité à l’ère des réseaux sociaux.

FORMAT: 135 X 215 MM

ÂGE: DÈS 14 ANS

NOMBRE DE PAGES: 200 PAGES

PARUTION: 5 FÉVRIER 2014

COLLECTION: EXPRIM'

ISBN: 9-782-84865-660-1

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Classement en biblio - 164 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par alexiabutler 2016-12-31T14:59:47+01:00

Vous avez jamais pu sacquer Léopoldine parce qu'elle est putain de forte en cours et qu'elle se ramasse tout le temps les félicitations au conseil de classe. C'est ça qui vous emmerde en fait, qu'elle soit meilleure que vous alors que c'est une meuf, qu'elle est bien fringuée et quelle est populaire. Idem pour sa copine, ça vous fait chier qu'elle soit en haut du classement et qu'elle aille vous chourer vos places à Polytechnique alors qu'elle vient de nulle part. Putain, vous êtes vraiment des merdes.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Gr3nouillee 2024-09-30T21:18:47+02:00
Bronze

Ce roman était bien parti pour être un coup de cœur. L'idée est excellente, la curiosité est constamment titillée, et l'histoire en elle-même est toujours intrigante. Mais la fin a un peu gâché tout ça, pour ma part...

Léopoldine et Iseult sont deux sœurs jumelles scolarisées à Henri-IV, un prestigieux lycée où les meilleurs sont admis. Mais meilleur ne veut pas dire pour autant plus mature. En effet, Timothée, pour se venger de Léopoldine qui l'a quitté pour Aurélien, envoie un mail à tout le monde (lycéen, profs, amis, parents, personnels du lycée...) avec une vidéo compromettante de la jeune fille. Tout le lycée est au courant avant elle et, lorsqu'elle découvre ce qu'il se passe, elle finit tout de même par affronter cette horrible journée, sous les regards, les gestes et les mots méprisants de ses camarades, en se disant que tout ira mieux demain...

Le sujet sera toujours d'actualité. Avec Internet et en particulier les réseaux sociaux, on est toujours tenté de publier ou d'envoyer des photos et vidéos de nous ou des autres. Parfois pour la famille ou les amis, et parfois pour blesser les autres... On est souvent tenté de faire n'importe quoi aussi... Où sont les limites ?

Quand Léopoldine sait que sa vidéo compromettante a été envoyée à tout son entourage, elle refuse d'abord de les affronter, puis finalement se dit qu'elle n'a rien fait de mal et affronte tout. On suit toute sa journée de cours à travers les yeux de sa meilleure amie (qui est la narratrice). On suit également Iseult (toujours à travers les yeux de la meilleure amie), d'abord discrète et un peu effacée, puis mise un peu plus en avant.

En n'ayant lu seulement le résumé de la quatrième de couverture, je ne savais pas du tout ce que contenait cette vidéo, cela pouvait être un peu tout et n'importe quoi. L'auteure met du temps à nous dévoiler ce que c'est et c'est une grosse qualité pour ce roman ! On ne sait pas à quoi s'attendre, mais on suit tout de même Léopoldine dans cet affrontement, avec l'envie de découvrir la vérité et de l'aider...

Finalement, plus la fin approche plus les choses s'accélèrent et se perdent... Le sujet initial est enseveli par d'autres sujets, tels que la manipulation, l'homosexualité ou encore le non respect de soi (et des autres), mais tous les sujets, les uns mêlés aux autres, ne sont plus qu'effleurés, même le sujet de départ. De plus, c'est à ce moment que Iseult devient plus importante dans l'histoire. Et je n'ai pas trop compris sa place au sein de cette histoire, qui concerne à l'origine Léopoldine... Je trouve que tout n'est pas très clair.

Je ne peux pas dire que je suis déçue mais la fin, je pense, a gâché l'intérêt du principal sujet de ce roman. Trop de sujets mêlés à un seul, en si peu de pages, on ressort avec un léger manque de détails. Toutefois, un point d'honneur a d'abord été mis sur le partage de cette vidéo compromettante, des conséquences que cela peut avoir mais malheureusement, le sujet n'a pas été exploité jusqu'au bout...

http://uneenviedelivres.blogspot.com/2014/06/comme-des-images.html

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Commentaire ajouté par Policedelaromance 2024-05-28T04:27:33+02:00
Pas apprécié

Alors, par où commencer ...

Je suis dégoûtée de ne pas avoir aimé ce livre car C.Beauvais est vraiment une écrivaine que j'aime suivre.

Mais là, je suis désolée de la voir se mettre dans la position de quelqu'un qui relativise tout, tout le temps. Peut-être que je fais un raccourci entre elle et ses personnages mais comment ne pas faire autrement.

Dans ce livre, on apprend que la pression mise par l'école et les proches de ceux qui vont à H-IV est bien réel (et c'est sûrement plus que vrai), mais qu'elle est surtout presque saine. Evidemment, certains élèves s'élèvent contre elle, mais au final, on y revient tout le temps.

Ensuite, ce qui est normal aussi, ou tout du moins passage, c'est les nudes qui sont envoyés sur Internet, qui resteront à jamais mais, ici, au final, c'est quelque chose qui passera, en une journée on en parle pas, et puis c'est bien de sa faute si son ex l'a envoyé à tout le monde.

Les personnages maintenant. Léopoldine et Iseult sont soeurs jumelles et c'est Léopoldine qui reçoit toute l'attention car elle brille quand sa soeur est terne. Elle l'efface sans cesse, dans la tête des autres qui ne pensent qu'à Léo, ni dans celles des adultes : profs, ses propres parents. Et quand Iseut pense qu'elle a enfin raisonné notre héroïne principale, eh ben tout le monde ne pense encore qu'à Léo, même dans la presque mort. Car notre héroïne est lesbienne, ça on le comprend vite même si Clémentine ne le dit jamais : pourquoi ? Elle colle Léo car elle en est tombée amoureuse, quitte à lâchement abandonner Iseut qui s'est toujours tournée vers elle. Le seul moment où elle se rend compte de ses erreurs passés, elle n'a qu'une brève pensée pour Iseut, puis continue de penser à elle, maintenant que ouf, éclair de génie, elle n'est plus sous le jouc de Léo.

Je ne peux pas dire que ce livre n'est pas bien mais je pense que maintenant, ces sujets là devraient être montrés comme aussi dangereux et destructeurs qu'ils le sont réellement.

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Commentaire ajouté par Nekop 2024-02-07T23:28:47+01:00
Argent

Je m'attendais pas du tout à ce récit. Je pensais qu'on allait se concentrer sur la victime du revenge porn mais c'est plutôt sur le trio de personnages avec leurs interaction entre elles et leur réaction avec la fameuse vidéo. De plus, on a aussi une critique de l'école, du sexisme et la découverte de la sexualité. Pour finir, au fur et à mesure du livre, l'autrice nous montre un personne de Léo victime du revenge porn mais aussi "coupable" d'abuser du personnage principal.

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Pas apprécié

Je vais être honnête, je n'ai tout simplement pas aimé ce livre. Je ne trouve pas de logique, j'ai eu beaucoup de mal avec les flash-backs, ils étaient mals intégrés dans le livre. Et les personnages... Euh...

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Commentaire ajouté par Plassans 2023-07-16T10:19:31+02:00
Or

Un conte cruel mais réaliste, bouleversant mais révoltant, Comme des images nous offre une palette d’émotions variées ! Découvrant pour la première fois le travail de Clémentine Beauvais et j’ai été conquis par sa plume. C’est percutant, direct, l’auteure va droit au but, tout en entretenant le suspens. Il faut dire que le roman commence fort : « Il y a un corps dans la cour du lycée Henri IV ». On se retrouve immédiatement plongé dans l’histoire : quel corps ? La personne a-t-elle survécu ? Mais avant de répondre à ces questions, Clémentine Beauvais va nous expliquer comment ce corps est arrivé là. Pour cela, nous nous glissons dans la peau de la meilleure amie de Léopoldine. Aussi perturbant que cela puisse paraître, on ne connaît pas le prénom de l’héroïne. Et je trouve cela très malin car cela crée un vrai malaise : la narratrice à qui on s'est attaché est anonyme, elle nous est inconnue finalement. L’amitié entre Léopoldine et l’héroïne m’a bouleversé. Je l’ai d’abord trouvé très belle puis, mon regard a changé peu à peu : comme nous le montre l’auteur, il ne faut pas se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses. La force de cette histoire c’est son panel de thèmes, criant d’actualités qui touchent de prêt au harcèlement scolaire, à la violence, non seulement psychologique mais aussi morale qu’on peut déceler dans les rapports entre les adolescents…

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Commentaire ajouté par celia_cat 2023-05-24T11:28:29+02:00
Argent

Etant une fan inconditionnelle de l'autrice, je ne pouvais pas passer à côté de Comme des images. Faisant partie de ses premiers romans publiés, j'étais très curieuse de découvrir les prémices de son écriture. Comme c'est le seul livre présent dans ma bibliothèque qui manquait à l'appel, il n'est pas resté longtemps dans ma PAL. Chaque année, lors des saisons estivales, j'ai ce rituel de redécouvrir sa plume.

Si aujourd'hui Clémentine Beauvais est reconnue pour ses textes loufoques et comiques (en dehors de Décomposée), ses débuts ont été marqués par un registre très sombre voire malsain. Comme des images est un thriller dans lequel nous suivons un protagoniste qui assiste à un drame dans son lycée renommé. Une nouvelle fois, j'ai été embarquée par le récit et j'ai été séduite par le style d'écriture que j'ai trouvé audacieux et original.

Le thriller a la particularité d'être raconté par un personnage qui est spectateur face au drame qui se joue tout au long du dénouement. Etant dans un milieu très favorisé qui ne jure uniquement par la réussite et le paraître, nous avons une héroïne très superficielle et très égocentrique. De fait, le narrateur ne se rend pas compte du mal qu'il fait autour de lui. Ainsi, sa position face à la situation difficile de sa meilleure amie est totalement neutre.

Nous avons donc un récit très lisse qui ne laisse transparaître aucune émotions. Par conséquent, nous restons à la surface des pensées des personnages. Si c'était mon premier roman de l'autrice, j'aurai été déçue et je n'aurai certainement pas lu ses autres livres. Comme ce n'est pas le cas, j'ai très vite décelé le génie de cette narration si novatrice dans le genre littéraire qui est le thriller. Cette manière d'écrire est cependant à double tranchant. D'un côté, elle a desservi le livre car je suis évidemment restée de marbre durant tout ma lecture. D'un autre, elle m'a charmée par sa singularité et sa complexité.

C'est pour dire à tel point Clémentine Beauvais a toujours eu un don pour l'écriture. J'ai retrouvé sa patte subtile, délicate tout en finesse et en douceur mais dans une toute autre tonalité. Sa capacité à se renouveler et de nous proposer des processus d'écriture différents fait clairement tout le charme de ses œuvres. C'est pourquoi ce roman a été un très bon moment de lecture. Un troublant moment je devrais dire car l'ambiance est très anxiogène.

Le fait de ne pas avoir accès aux pensées des personnages rend l'histoire délicieusement déroutante. Suivre notre protagoniste et sa meilleure amie, Léopoldine, n'est pas une partie de plaisir tant elles sont mauvaises et insupportables mais j'en ai été fascinée, complètement captivée. Je trouve que cela rend le texte très fluide, simple et efficace. Cette fable satirique dépeint avec justesse et avec beaucoup de réalisme les beaux quartiers pour dénoncer l'image et l'identité à l'ère des réseaux sociaux.

Par ces thématiques, l'autrice aborde des sujets d'actualité qui ne peuvent que résonner en nous. C'est vraiment cet aspect là du livre qui m'a fait aimer cette histoire. Le protagoniste ne se questionne pas et pourtant, elle erre inconsciemment dans une quête d'identité et d'affirmation de soi, rendant le récit profondément engagé. Ce livre est un appel implicite à la féminité et à la tolérance. J'en ai été séduite malgré cette absence de sentiments.

Pour les fan de l'autrice, je vous invite fortement à vous lancer dans ce roman ovni mais je ne le conseillerai pas à ceux et celles qui découvrent la plume de Clémentine Beauvais. Il faut vraiment être familier à son style d'écriture pour pouvoir apprécier cette déroutante intrigue à sa juste valeur.

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Commentaire ajouté par PlumePhoenix 2021-12-26T13:39:19+01:00
Argent

Après l'échec d'Âge tendre, j'ai retenté l'expérience Clémentine Beauvais. Les avis sont si dithyrambiques à son sujet, que je me devais de comprendre pourquoi. Au final, j'ai bien aimé ma lecture. Le récit est court, se lisant facilement. L'alternance entre les différentes temporalités rend l'ensemble dynamique. Même si on comprend assez vite qui est le personnage au centre de tout, on veut quand même tourner les pages pour avoir le fin mot de l'histoire. Mon avis global est donc plutôt positif.

Néanmoins, je pense que je n'accroche pas totalement au style de l'autrice. Elle écrit très bien, c'est indéniable. Mais je n'ai pas toujours compris où elle voulait en venir, en tout cas dans cette histoire. J'ai trouvé ses phrases parfois excessivement compliquées pour au final ne pas bien saisir ce qu'elle voulait dire. Je ne suis d'ailleurs pas vraiment satisfaite de la fin. J'ai un sentiment de trop peu, d'inachevé, de "Et après ?" La mentalité de ses personnages m'a également mise mal à l'aise. On se retrouve face à l'être humain dans toute sa complexité. Mais j'ai eu un mal fou à m'attacher à eux. Au final ils m'ont plus agacée qu'autre chose, incapable de me mettre à leur place, incapable de les comprendre, incapable de les plaindre. Léopoldine est particulièrement insupportable. La narratrice également, que je n'ai vraiment pas réussie à soutenir. Et que j'ai trouvé assez enfantine au final. Même Iseult, pourtant différente des autres, m'a laissé de marbre.

Bref, c'est un roman particulier, avec un style particulier. Que j'ai bien aimé, qui est assez addictif, mais je ne suis pas certaine de tenter d'autres romans de l'autrice.

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Commentaire ajouté par SoleniaSnape 2021-09-21T19:06:40+02:00
Or

Difficile d'assumer une image partagée sur les réseaux sociaux par son ex... Vraiment une pépite, magnifique écriture, personnages émouvants, scénario incroyable !

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Commentaire ajouté par MarieFlowerPanda 2021-04-23T19:29:53+02:00
Bronze

Comme des images est un roman étonnant qui a le mérite de soulever de nombreux sujets : amitié, scolarité, société, internet et tout ce qui va avec (réseaux sociaux, vie privée…). C’était également pour moi une agréable découverte.

Avec ce roman, Clémentine Beauvais aborde sans complexe des thèmes d’actualité pour les adolescents et notamment les dérives des réseaux sociaux et leurs conséquences parfois désastreuses. Tout bascule le jour où une vidéo montrant Léopoldine dans une situation compromettante est diffusée à l’ensemble du lycée Henri-IV. La situation est d’autant plus compliquée que Léopoldine a une jumelle, Iseult. Or, de nombreux lycéens vont les confondre. Honte, trahison, les jumelles vont devoir faire face à ce scandale. Mais personne ne s’attendait à ce qu’un corps soit retrouvé au milieu de la cour…

J’ai trouvé que ce livre faisait preuve d’une certaine cruauté par sa justesse et son réalisme. Ayant moi-même été en prépa, j’ai retrouvé l’ambiance qui est propre à cet univers. On y retrouve le prof blasé du système qui veut croire en ses élèves, celui qui ne voit dans ses cours qu’un exutoire et l’occasion de rabaisser son auditoire. Y prédomine tout de même ce sentiment de ne rien valoir. Notre avenir ne tient qu’à nos notes. La faculté ? Mais non voyons, ce n’est que pour le reste de la population. En tant qu’élite de l’élite (et ça il faut le mériter pour le devenir), notre avenir ne se résume qu’à l’obtention de certains concours (polytechnique, l’ENA…). Quand on est en prépa, il faut s’accrocher, surtout psychologiquement. Et là, dans ce livre, il n’est pas encore question de prépa mais de classes de seconde et de première ! C’est dire à quel point la pression est grande. J’ai donc d’abord trouvé cela assez perturbant, l’auteure ayant vraiment touché avec justesse cet aspect des écoles prestigieuses.

Les personnages du livre sont donc de simples adolescents soumis à une pression constante. A peine sortis de l’enfance, ils doivent déjà penser à leur avenir, celui-ci tenant seulement (et surtout !) à leurs résultats scolaires. Léopoldine et Iseult sont des jumelles parfaitement intégrées : issues d’un milieu bourgeois, elles sont belles et populaires dans leur lycée, en particulier Léopoldine, et obtiennent de très bons résultats. Leur avenir semble tout tracé. Mais la diffusion d’une vidéo montrant Léopoldine dans son plus simple appareil va faire souffler un vent de panique dans leur vie. Au milieu de tout ça, une jeune fille perdue dont on ignorera le nom jusqu’à la fin. Et pourtant, c’est un personnage important : narratrice de l’histoire, elle était la meilleure amie d’Iseult avant de devenir celle de Léopoldine. Mais issue d’un milieu moins aisé, elle doit faire face à l’hostilité de ces camarades de classe. C’est à travers ses yeux que nous voyons les évènements de la journée se dérouler jusqu’à leur issue tragique.

Clémentine Beauveais nous montre que non, nos chers enfants ne sont pas sages comme des images. Ce n’est pas parce qu’ils intègrent les milieux les plus prestigieux qu’ils sont protégés de toute influence néfaste. Bien au contraire ! Mais à l’image de leurs parents, ils se conforment à l’avenir qui leur est pré-tracé. C’est donc bien l’individualisme et voire même l’égoïsme de chacun qui est dénoncé ici mais également le poids de la société et de ses exigences toujours plus lourdes et qui pèsent de plus en plus tôt sur les individus.

Je pense qu’il est temps d’arrêter ma chronique, elle commence à être bien longue ! Comme des images est un roman qui aborde de nombreux sujets sensibles et qui se destine avant tout, selon moi, aux adolescents. L’auteure nous y montre les difficultés des jeunes avec beaucoup de finesse, de réalisme et de cruauté. C’est donc un roman percutant qui a pu, par moment, me choquer et qui invite à regarder au-delà des simples apparences.

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Commentaire ajouté par lessensdesmots 2021-04-04T13:52:55+02:00
Diamant

Ce roman est incroyable ! La couverture est sublime, l’écriture est si douce mais avec des sujets si percutants. J’ai adoré de retrouver la plume de Clémentine, je l’ai découverte dans Songe à la douceur, que je vous recommande fortement d’ailleurs. Le décalage entre la douceur de cette plume et les sujets si forts est incroyable, cela s’apparente à un oxymore qui nous suis durant tout le roman. Cet oxymore est d’autant plus accentué de part le contenu de l’histoire, les images qui sont cité dans le titre sont les élèves du prestigieux lycée Parisien Henri IV. Seulement ces élèves sont loin d’être des images nous allons découvrir certains de leurs petits secrets ce qui va tous les bouleversés. Entre sexualité, photo nue, divulgation sur les réseaux sociaux, harcèlement…. Clémentine Beauvais nous montre une autre face de cette prestigieuse jeunesse censée être préoccupé uniquement par ses études.

Enfin, je dirai que ce roman est une histoire plaisante à lire mais également éducative dans le sens où elle traite de sujet important mais devenu si courant dans les lycées aujourd’hui. De plus Clémentine Beauvais dénonce un autre sujet qui est très peu évoqué dans la littérature qu’elle soit de jeunesse ou non. Il s’agit de l’élitisme des sciences avec la filière scientifique du bac générale. Elle dénonce cette vision de « tu dois aller en S sinon tu as raté quelque chose » mais aussi cette vision des filières L et ES vue comme des sous-filières qui n’ont pas de mérites ou de prestige.

Je vous conseille fortement de dévorer les pages de ce roman. SI vous l’avez lu n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

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Dates de sortie

Comme des images

  • France : 2014-02-05 - Poche (Français)
  • Canada : 2014-03-04 (Français)

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