Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 340
Membres
1 011 614

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Comment le lièvre eut la lèvre fendue et autres contes tibétains



Résumé

Ces contes révèlent la diversité et l'humour d'une culture, celle du Tibet. Ils furent recueillis, il y a plus d'un siècle, par William Frederick O'Connor, qui était interprète lors de l'expédition britannique Younghusband à Lhassa et se passionna pour cette culture « fascinante et si peu connue ».

« Chefs de village, moines, domestiques, membres des gouvernements locaux, paysans, commerçants ceux-là et beaucoup d'autres ont contribué à mon recueil. Timidement et de façon hésitante d'abord, avec beaucoup d'excuses et de précautions, le conteur se livrait.

Mais un public tibétain est l'un des meilleurs que l'on puisse imaginer, leur gentillesse et leur intérêt évidents brisent rapidement la glace, et laissent libre cours à la parole. Je n'ai en aucun cas tenté de les embellir ni de les améliorer. J'ai écrit ces histoires telles que l'on me les a racontées, aussi fidèlement que j'ai pu. »

Afficher en entier

Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Un jour où il gambadait le long d’une route, un lièvre se trouva tout à coup face à un énorme tigre. Le fauve l’empoigna et lui déclara qu’il s’apprêtait à le dévorer.

— S’il vous plaît, s’il vous plaît, oncle tigre, implora le lièvre, levant les pouces en signe de supplication. Je vous en conjure, ne me mangez pas ! Je suis une si petite bête. Je ne constituerai qu’un maigre repas pour un bel et gros animal comme vous. D’ailleurs, si vous m’épargnez, je vous mènerai vers un endroit où vous trouverez des créatures bien plus grosses et grasses que moi pour votre souper.

— Très bien, dit le tigre. J’accepte ton offre. Mais si tu ne me montres pas un animal bien plus gros que toi, je serai contraint et forcé de te dévorer.

Il relâcha donc le lièvre et ils s’en allèrent tous deux le long de la route.

Tandis qu’ils avançaient, la nuit se mit à tomber et, lorsqu’il fit suffisamment sombre, le lièvre se mit à mastiquer bruyamment et à se pourlécher les babines comme s’il se régalait d’un mets délicieux.

— Que manges-tu, frère lièvre ? s’enquit le tigre.

— Je mange mon œil, oncle tigre, répondit le lièvre. Je me le suis ôté et le dévore à présent. C’est délicieux et il repoussera très vite.

Le tigre fut fort surpris d’entendre cela, mais comme il était affamé, il s’arracha l’œil et le mangea. Un peu plus loin, le lièvre se remit à se lécher les babines, feignant de manger quelque chose.

— Que manges-tu à présent, frère lièvre ?

demanda le tigre.

— Je mange mon autre œil, oncle tigre, répondit le lièvre. Il est encore meilleur que le premier.

A ces mots, le tigre idiot s’empressa de s’ôter l’autre œil et de le manger.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Activité récente

Les chiffres

lecteurs 1
Commentaires 0
extraits 2
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode