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Liste des commentaires

Lu aussi

J'ai une relation conflictuelle avec les éditions de Minuit...

Le titre est intriguant et provocateur, il marque les esprits et on se demande comment un éditeur si prestigieux, quoique révolutionnaire, peut promouvoir la non-lecture ?

Je pensais m'amuser, ça m'a déprimée.

Ça m'attriste de pas me souvenir assez de mes lectures et de ne pas avoir une mémoire encyclopédique capable de me souvenir de TOUT et de TOUT connaitre (le passage sur Montaigne m'a fait beaucoup de peine).

Je pars du principe que pour pouvoir donner son avis sur une histoire, un livre, il faut avoir tout lu. Que l'œuvre, peu importe sa qualité, mérite qu'on la respecte suffisamment pour la considérer dans son entièreté (ou à défaut, assumer ne pas l'avoir lu ou préciser qu'on l'a lâché en cours de route).

Et, ce livre dit presque que ça ne sert à rien de lire, car dans tous les cas personne ne s'y attache réellement et puis à la fin, on s'en souvient plus.

Le livre partait bien avec sa table des abréviations, mais il y a beaucoup trop de citation et d'exemple tiré d'autres livres pour quelqu'un qui nous montre clairement qu'un commentaire de surface avec des jolis mots suffit à donner l'impression de s'y connaitre.

Autrement, on peut dire que j'ai apprécié ou du moins trouvé intéressant les réflexions sur le contexte et la bibliothèque collective qui prime sur le texte en lui-même, aussi sur la subjectivité du livre-écran et la représentation personnel que l'on a de chacune des histoires. L'idée de désacraliser la culture (et la culture de la lecture) part d'une bonne intention, mais je la trouve mal orchestrée (je préfère Daniel Pennac et ses 10 droits du lecteur ~).

Je ne sais pas à quoi je m'attendais, après tout, je déteste l'hypocrisie. Moral de l'histoire : il faut avoir la confiance d'un homme blanc pour réussir dans la vie.

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Bronze

Cet essai m'a fait relativiser sur l'importance de la lecture. Même si je trouve le propos un peu extrême dans son approche - considérer la lecture d'un livre comme inutile pour parler du livre en question, l'argumentation autour de cette conception est très bien construite et pertinente. Je ne pense pas suivre les conseils à la lettre, mais si l'occasion se présente, je pourrais me laisser tenter à parler d'un livre dont je n'ai pas lu une ligne!

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Lu aussi

Ai-je échoué avant même d’avoir commencé à élaborer ma critique ? Selon les propres propos de Bayard dans son œuvre, les critiques ne lisent absolument pas les œuvres dont ils sont censés parler, ou du moins, ils se contentent de les parcourir sans en avoir une idée précise. Honte à moi, j’ai lu Bayard. Et, tant qu’à être au comble de l’audace, je vais prendre la peine de m’exprimer quant à mon ressenti vis-à-vis de l’œuvre.

Avec un humour piquant qui garde le lecteur captif de son essai, l’auteur nous offre une vision originale et amusante de la pratique de la lecture, et encore plus surprenant, de la non-lecture. Si la posture est ironique, le génie de l’écriture se trouve surtout dans le fait qu’on a souvent tendance à oublier le ton léger avec lequel Bayard aborde sa théorie qui est, admettons-le, complètement absurde. Et c’est d’ailleurs le but, et une habitude de l’auteur dans le choix de ses sujets. Il joue sur la corde sensible du lecteur, teste ses limites, et peut-être même un peu sa naïveté en profitant pleinement de son statut de référence dans le milieu littéraire français. Et ça fonctionne. Happé par un récit étonnamment immersif pour un essai littéraire, nous sommes mis face à une théorie presque crédible, tant les arguments apportés sont convaincants. Et si la force du lecteur est, selon Bayard, dans sa capacité à réinventer un récit lu (ou non), la force de son essai se trouve justement dans cette volonté de ne pas trop se prendre au sérieux, tout en dédramatisant cette pression sociale qui pousse les lecteurs à prétendre avoir tout lu, surtout dans des circonstances qui pourraient porter atteinte à leur crédibilité. Le ton est amusant, mais surtout rassurant, malgré des propos qui, avec le recul, semblent absolument aberrants – surtout dans la sphère littéraire, où la connaissance et la culture sont fondamentales.

Quoi qu’il en soit, cette vision de la lecture est délicieusement rafraîchissante, et permet d’aborder celle-ci d’un œil nouveau. Même les érudits sont faillibles, et pour cause, même si les arguments et les exemples rapportés par Bayard sont souvent d’une exagération sans nom (mais somme toute hilarante), quel plaisir de se libérer de la pression qu’exerce la fameuse non-lecture sur nous, et d’en faire une force ! Voire mieux, d’en faire une norme. La double-teinte de cet essai cache en effet une théorie solide, et même une critique sociétale réfléchie et sensée. Si Bayard, dans la lecture premier degré de son livre, encourage la non-lecture, c’est peut-être la lecture entre les lignes de son texte qui cache la véritable richesse de son travail.

En effet, le message que j’en tire est le suivant : ne nous laissons pas intimider par la pile de livres qui hante un coin de notre bibliothèque, et qu’on se promet d’attaquer depuis des années car elle contient des classiques dont tout le monde parle sans arrêt. Ne nous laissons pas décourager par plus cultivé que nous. La bibliothèque du monde est infinie, et Bayard a raison dans ses propos : rien ne sert de vouloir tout lire, car c’est mission impossible. Lisons ce qui se présente à nous, même si ce sont seulement quelques pages, et laissons les autres nous enrichir de leurs propres bibliothèques intérieures.

La vérité n’existe pas, et il y a autant de versions d’un livre que de lecteurs qui l’ont parcouru. Voici donc, en toute humilité, ma vérité personnelle sur un livre que j’ai lu, mais qui, tôt ou tard, finira par rejoindre ma bibliothèque de livres oubliés. L’important, c’est la trace laissée en en parlant. Mais si Bayard a pris la peine de citer Montaigne et sa fameuse technique de tenir des notes de livres qu’il avait lus avant qu’ils ne deviennent fatalement des livres oubliés, relégués au même plan que les livres qu’il n’a pas lus, alors que cette critique reste ma note à moi. Après tout, j’ai peut-être tout inventé. LE, LO ou LP, rien ne prouve que j’aie vraiment lu Bayard. Livre écran ou réinvention de lectrice, voici pourtant ma réécriture intérieure de "Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?", qui rejoindra la bibliothèque virtuelle de nombreux lecteurs et non-lecteurs avant moi.

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Envies

J'avais très envie de lire ce livre, mais les commentaires exprimés ici m'ont un peu calmée. Donc je vais appliquer le précepte du titre du livre sans l'avoir lu. Serais-je pertinente ?

En fait il s'agirait ici du "paraître" au détriment de l'"être". Je comprends que toutes les professions gravitant autour du livre soient à l'affût d'astuces pour alléger leur charge de travail et leur charge mentale, étant donné la profusion de livres publiés et étant donné que tout le monde n'est pas : soit petit dormeur, soit lecteur rapide, soit organisé, soit assidu... Donc le premier public visé serait le monde journalistique, les critiques, les libraires, ceux qui délivrent les prix littéraires, etc.

Mais cet auteur Pierre Bayard vient du monde universitaire. Et là je suis carrément choquée. L'universitaire, comme le chercheur doit se référer à la source, c'est la méthode scientifique. Travailler sur les "on dit" d'untel qui les tient lui-même des "on dit d'un autre" ! Ce n'est vraiment pas à l'honneur d'un scientifique, même quand il s'agit des "sciences molles".

Mais peut-être a t-il écrit ce livre justement pour secouer les consciences et mettre un pavé dans la mare de l'entre-soi des cercles littéraires ?

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Argent

J’ai bien aimé l’idée de départ de ce livre qui se veut déculpabilisant au sujet de la lecture. J'avoue être ce genre de personnes à avoir une vision plutôt sacralisée du livre, vision qui a sans doute été largement encouragée par les études littéraires qui exigent de connaître les livres sur le bout des doigts. Pas de place pour les livres que l'on aurait feuilletés distraitement, voire complètement oubliés...

A contre-courant de cette conception, Pierre Bayard nous montre qu’il existe d’autres manières de parler d’un livre, qui ne nécessitent pas forcément de l’avoir lu. Son approche est originale et brise les tabous, sans pour autant déconsidérer la lecture. L'objectif n'est pas d'encourager à ne plus lire les livres tout en faisant croire qu'on les a lus, mais plutôt de déculpabiliser en mettant en avant l'idée que toute lecture est nécessairement partielle, imprécise et faite d'oublis, et qu'il existe d'autres manières de parler d'un livre que celle qui s'attache à son strict contenu.

Si j'adhère totalement au point de vue défendu, je m’attendais à avoir affaire à un véritable essai. En réalité la pensée de l’auteur est peu déployée, le livre contient surtout des analyses de divers exemples dans la littérature où des personnages sont amenés à parler de livres qu’ils n’ont pas lus. J’aurais aimé que l’auteur développe un peu plus ses arguments, au lieu de cela je repars avec plein d’envies de lecture, ce qui n’est pas plus mal !

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Bronze

Livre très intéressant, bien qu'un peu long. M'a personnellement permis de passer outre cette impression de devoir toujours finir un livre commencé et outre cette culpabilité de simplement feuilleter un livre. Il m'a permis d'apprendre également que l'on pouvait parler d'un livre que l'on avait feuilleté et entendu parler sans nécessairement mentir à son propos, mais en se servant d'éléments à notre disposition. Livre intelligent et utile, surtout en études littéraires.

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Lu aussi

Une oeuvre originale, agréable à lire!

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Lu aussi

Je n'ai pas trouvé ce à quoi je m'attendais dans "Comment parler des livres que l'on n'a pas lus", mais c'était tout de même intéressant.

Pierre Bayard a découpé son livre en trois parties : les différents types de livres non lus (livres dont on a entendu parler, livres oubliés, etc.), les situations dans lesquelles on est amené à parler de livres que l'on n'a pas lus et, enfin, de quelle manière procéder.

J'ai apprécié de voir des exemples tirés de livres, certains auteurs ont mis leurs personnages dans des situations assez cocasses ! Certains extraits m'ont fait sourire... Mais je n'ai pas vraiment appris à parler des livres que je n'ai pas lus, l'auteur évoque en effet des situations qui ne me concernent pas : vie mondaine, discussion avec des professeurs universitaires ou avec l'auteur du livre, etc. J'ai même un peu décroché pendant la dernière partie de l'ouvrage...

C'est une lecture en demi-teinte mais qui décomplexe quand même !

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Bronze

Des exemples intéressants pour mettre en avant l'idée de non-lecture. Ce livre se veut déculpabilisant envers les lecteurs à l'instar de Comme un roman de Pennac avec ses dix droits du lecteur en parlant ici par concepts sur la virtualité d'une lecture, l'existence de bibliothèques collectives etc., mais perd tout de suite de son intérêt si on est soi-même déjà décomplexé quant au fait d'avouer n'avoir pas lu tel ou tel livre. Il y a également ce postulat discutable d'une sorte d'hypocrisie inhérente par rapport à la culture dans nos relations aux autres.

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Diamant

Une invitation à être un lecteur ou un non-lecteur actif et déculpabilisé. En tant qu'étudiante en Lettres, je dois et devrai dans le futur parler de livres que je n'ai pas lus. A mon sens, ce livre montre qu'une non-lecture n'est pas forcément une imposture si elle est faite de manière active (connaissance de l'histoire littéraire, de l'auteur, du contexte de création, etc.). La non-lecture peut également être une forme de création à part entière.

Une vision innovante et intéressante de la lecture et de la culture.

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