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Liste des extraits

Lucius attrapa mon poignet. La pression était forte et sa peau très froide.

- Jessica... serait-ce de la viande ? Et l'interdiction de tes parents...

- Ce que papa et maman ne savent pas ne peut pas leur faire de mal. Alors ne dis rien, l'avertis-je, tout en repoussant sa main pour faire avancer mon plateau.

Je frottai mon poignet pour le réchauffer.

- Petite indisciplinée, lança Lucius avec un sourire conquis. J'approuve totalement.

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[Lettre de Lucius Vladescu à son oncle]

La fille, Vasile. Cette fille. Imagine le choc que j’ai eu en découvrant ma future épouse – ma princesse – enfoncée jusqu’aux genoux dans des déjections animales et vociférant contre moi à l’autre bout de l’étable, essayant de me planter un outil agricole dans le pied, tel un palefrenier fou […].

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- Lucius a besoin de toi. Il te pleure. Il t'aime. C'est très rare pour un vampire d'aimer sincèrement. Certains disent même que le véritable amour entre vampires est un mythe. Il t'aime... comme tu l'aimes.

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Chère Vasile,

La lentille doit être le seule aliment au monde que l'on ne peut ni détruire ni l'éviter, tant elle peut s'accommoder de mille et une façon différente.

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Il se pencha pour poser ses lèvres froides sur les miennes. D'abord délicatement, puis plus intensément.

J'enfonçai mes doigts plus profondément dans sa chevelure et l'attirai vers moi."..." Puis nous nous embrassâmes avec ardeur, comme si nous étions avides l'un de l'autre. Comme si nous nous dévorions.

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Comme je n'obtenais pas de réponse,j'eus le mauvais pressentiment que ce visiteur était notre invité.Sans trop de surprise,le jeune Européen avança à grandes enjambées à travers le manège.C'est ma maman qui l'a invité,me répétais-je,il ne peut pas être si dangereux que ça.

Malgré tout,je restai cramponnée à ma fourche.

-Qu'est-ce que tu fais là?lançai-je en le voyant s'approcher.

-Quelles manières...,se plaignit Lucius avec son accent snob,soulevant de petits nuages de poussière à chaque pas.

Il s'arrêta tout prés de moi et je fus de nouveau frappée par sa taille.

-Une dame ne meugle pas au beau milieu d'un écurie,poursuivit-il.Est-ce ainsi que l'on salue les gens?

Etais-je en train de rêver ou le type qui m'avait épiée toute la journée me faisait une leçon de bonnes manières?

-Je t'ai demandé ce que tu faisais ici,répétai-je en serrant ma fourche encore plus fort.

-Je suis venu pour faire une ample connaissance,me répondit-il tout en m'évaluant en décrivant des cercles autour de moi.

Je pivotais en même temps que lui pour le garder toujours en vue.

-Je suis sûre que toi tu es impatiente de me connaître.

Pas vraiment...Je n'avais aucune idée de ce dont il parlait,mais sa façon de me dévisager des pieds à la tête ne me plaisait pas.

-Pourquoi me regarde-tu comme ça?

Il s'arrêta de marcher et plissa le nez.

-Est-tu en train de nettoyer les écuries?Est-ce que ce sont des excréments sur tes chaussures?

En quoi ce qu'il y avait sur mes chaussures luis importait-il?

-Ouais,fis-je,perplexe.Je nettoie les écuries tous les soirs.

-Toi?

Il semblait déconcerté...et consterné

-Il faut bien que quelqu'un le fasse.

Mais,bon sang,ça ne le regardait pas!

-Oui,mais enfin...Dans mon pays,nous avons du personnel pour ce genre de chose.Une personne de ton rang ne devrait jamais avoir à exécuter de tâche aussi basse,ajouta-t-il en faisant la grimace.C'est insultant.

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- Tu étais vraiment la plus jolie créature que j'avais jamais vue, ce soir, murmura-t-il avec douceur. Lorsque j'ai dansé avec toi... et lorsque je t'ai vue partir, la tête haute, sans te retourner pour me regarder, disparaissant dans la foule... Peu importante où tu vivras ou qui tu choisiras d'épouser, Antanasia, tu seras toujours une princesse. Et je garderai en mémoire cette image de toi, tout comme je n'oublierai jamais comme tu as pleuré pour moi lorsque j'étais à l'agonie, étendu sur la table de la salle a manger. Ce sont deux cadeaux que tu m'as faits, et je les garderais toujours avec moi, aussi longtemps que je le pourrai.

Lucius referma la porte derrière lui, et, malgré la douceur de ses dernières paroles, je tremblai dans le noir.

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Trois jours sur la Conquête de l'Ouest, Vasile. TROIS JOURS ENTIERS. Je mourais d'envie de me lever, d'arracher ses notes de ses mains pales et de crier : "Oui, les États-Unis se sont étendus vers l'Ouest ! C'est logique, non ? Étant donné que les Européens sont arrivés et se sont installés sur la côte Est, que pouvaient-ils faire d'autre ? Avancer en vain vers l'Océan ?"

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- Tu n'aurais pas vu mon iPod ?

- Ca ? répondit Lucius en attrapant mon lecteur MP3 au milieu d'un tas de feuilles.

- Oui. Donne-le-moi.

- Ah, je ne peux pas le garder ? Je m'ennuie tellement, coincé ici, et ça me plairait beaucoup de découvrir tes goûts musicaux.

Nous y voilà...

- Pourquoi tu ne t'en achètes pas un ?

- Mais sur le tien il y a déjà les Black Eyed Peas.

Il se moquait de moi.

- Arrête tes bêtises.

- Nan mais honnêtement. Je les aime bien, assura-t-il, mais avec un sourire diabolique. My humps ! My humps ! Ils parlent tellement bien des formes ! Pourquoi n'aimerais-je pas leur musique ?

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Je lus la même détresse dans les yeux de Mindy, qui me chuchota :

- C'est où Hurlevent ?

- Je n'en ai aucune idée, on fera des recherches.

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