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La chanson se termina, et je croisai mes bras sur ma poitrine, comme pour me protéger. Parce que même lorsque je haïssais Lucius, j'étais vulnérable face à lui.

- La chanson est fini, Lucius. Retourne avec Faith.

- Il va y avoir une autre chanson. C'est bien ainsi que ça se passe, non ?

Et, bien sûr, une autre chanson commença.

-Tu veux bien ? demanda Lucius en glissant son bras derrière mon dos pour m'attirer vers lui.

- Tu ne renoncera pas avant d'avoir eu ce que tu veux, n'est-ce pas ?

- Non.

- Juste une chanson, alors, concédai-je en râlant mais me laissant faire.

Je détestais ces battements traîtres que je sentais dans mon coeur.

- Tu sais danser, Jessica ? La valse ? Le quadrille ?

- Tu sais très bien que non.

Ah, pourtant, avec ta grâce, tu devrais. Je pourrais...

Lucius sembla se surprendre lui-même mais poursuivit.

- Tout d'abord comme ça, m'expliqua-t-il en guidant ma main gauche sur son épaule et en prenant ma main droite dans la sienne, près de son torse.

Je sentis sa main glacée se glisser dans le creux de mon dos. Cette sensation de froid désormais familière et qui lui était si caractéristique. Non, Jess... Ne te laisse pas avoir... Il est avec Faith.... Tu n'es qu'une potentielle "erreur"

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j'ai eu un avant goût de l'éternité lors du court d'histoire américaine de Mlle Campbell.Trois jours sur la "conquête de l'Ouest", Vasile. TROIS JOURS ENTIERS. Je mourrais d'envie de me lever, d'arracher ses notes de ses mains pâles et de crier: "oui, les Etats Unis se sont étendus vers l'Ouest! C'est logique, non? Etant donné que les Européens sont arrivés et se sont installés sur la côte Est, que pouvaient-ils faire d'autre? Avancer en vain vers l'océan?"

Mais je dois rester calme. Il serait malvenu de perdre mon sang-froid. Je dois tout supporter, vaincre la tentation de me béatifier, comme la plus part de mes pairs (ils rêvent!) qui, à chaque début de cours, plongent, absents, dans une sorte de transe collective. J'avoue parfois envier secrètement leur capacité à vider totalement leur esprit pour une durée de cinquante minutes, et reprendre connaissance seulement au son d'une cloche...

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Cher oncle Vasile,

La lentille doit etre le seul aliment au monde que l'on ne peut ni détruire ni éviter, tant elle peut s'accommoder de mille et une façons differentes.

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Ses lèvres descendirent jusqu'à mon cou, et mes incisives commencèrent à me faire mal lorsque ses crocs acérés frôlèrent ma peau. Il faisait passer ses dents le long de mon cou, descendait jusqu'à l'endroit où reposait ma pierre de sang, au niveau de mon sternum.

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La première fois que je le vis, c'était début septembre.Ce matin-là,des langues de brouillard serpentaient entre les plants flétris des champs de maïs. Postée au bout du chemin poussiérieux de notre ferme , j'attendais le bus scolaire.

Pour faire passer le temps-et en bonne matheuse que j'étais-, je calculais le nombre de fois où j'avais attendu ce bus au cours des dix dernières années . C'est là que je le remarquai.

Il était assis sous un hêtre centenaire, de l'autre côté de la route , dissimulé par des branches basses et noueuses.

Malgré l'ombre qui l'entourait , je distinguait un jeune homme de grande taille vêtu d'un long manteau sombre qui ressemblait à une cape.

Cette portion de bitume que je connaissais si bien me sembla tout à coup affreusement inquiétante.Je sentis ma gorge se serrer. Que pouvait bien faire ce type sous cet arbre, au beau milieu de nulle part et à une heure pareille?

Sans doute remarqua-t-il que je l'observais , car il bougea légèrement , comme s'il hésitait à partir. Ou à traverser la route.

Pour la première fois, je me rendis compte à quel point j'étais vulnérable, à attendre le bus toute seule.

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— C’est à la mode d’être mince.

— On ne devrait pas confondre « être à la mode » avec « être belle », corrigea Lucius. Crois-moi, les hommes se moquent bien de ce que disent les magazines. La grande majorité d’entre eux préfèrent les formes, affirma-t-il alors qu’il avait enfoncé sa cuillère dans le tofu glacé et s’avançait vers moi pour la tendre vers ma bouche. Mange. Et sois heureuse d’avoir des formes. D’avoir de la présence.

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Chapitre 1.

La première fois que je le vis, c'était début septembre. Ce matin là,des langues de brouillard serpentaient entre les plants fétris des champs de maïs. Postée au bout du chemin poussiéreux de notre ferme, j'attendais le bus scolaire.

Pour faire passer le temps-et en bonne matheuse que j'étais-,je calculais le nombre de fois où j'avais attendu le bus au cour des dix dernières années. C'est là que je le remarquai.

Il était assis sous un hêtre centenaire, de l'autre côté de la route, dissimulé par des branches basses et noueuses. Malgré l'ombre qui l'entourait, je distinguai un jeune homme de grande taille vêtu d'un long manteau sombre qui ressemblait à une cape.

Cette portion de bitume que je connaissais si bien me sembla tout à coup affreusement inquiétante. Je sentis ma gorge se serrer. Que pouvait bien faire ce type sous cette arbre, au beau milieu de nulle part et à une heure pareil?

Sans doute remarqua-t-il que je l'observai, car il bougea légèrement, comme s'il hésitait à partir. Où à traverser la route.

Pour la première fois, je me rendis compte à quel point j'étais vulnérable,à attendre le bus toute seule.

Je lançai un coup d'oeil vers la route, le coeur battant la chamade. Mais où était ce maudit bus ? Bien sûr,il fallait que mon père m'oblige à prendre les transports en commun alors que j'aurais pu avoir une voiture, comme la plupart des élèves de terminale ? Bien sûr, il fallait que je "prèserve l'environnement"! Et je parie que si je m'étais fait enlever par ce type louche, papa aurait insité pour que mon avis de recherche n'apparaisse que sur des briques de lait en carton de lait recyclé ...

Pendant la fraction de seconde où je pestais contre mon père, l'inconnu avait avancé dans ma direction,et,juste moment où,par bonheur, le bus apparaissent à quelques dizaines de mètres de là, je crus l'entendre prononcer le mot "antanasia".

Mon ancien nom... Celui que j'avais reçu à ma naissance, en europe de l'Est,avant d'être adoptée aux Etats-Unis, où l'on m'avait rebaptisé Jessica Packwood...

Peut-être avais-je imaginé des choses ? Après tout, sa voix avait été couverte par le bruit des pneus sur la chaussée mouillée, de l'embrayage grinçant et du chuintement des portes que le chauffeur,M.Dilly,avait ouvertes devant moi. Ah! Ce bon vieux bus numéro 23! Mon sauveur! Je n'avais jamais été aussi heureuse de le voir.

Avant de redémarrer,M.Dilly gromella son habituel "B'jour Jess". Je m'avançais dans l'allé centrale à la recherche d'une place libre ou d'un visge connu parmi les passagers à moitié endormi. Il y a vraiment des fois où je me serais bien passée de vivre en pleine campagne. les jeunes de la ville, eux, étaient sûrement encore en train de dormir tranquillement au fond de leur lit.

Soulagée, je me lassai tomber sur un siège libre que j'avais repéré au fond du bus. J'avais peut-être réagi de manière excessive, finalement. sans doute mon imagination s'était-elle emballée,pollué par tous les criminel recherchés de l'émission America's Moste Wanted. A moins que l'inconnu en ait vraiment âprès moi... Fébrile, je me retournai pour regarder à travers la vitre arrière.

Non! Il était encore là, mais se tenait à présent au milieu de la route, une botte de chaque côté de la double ligne jaune. Les bras croisés, il regardait le bus s'éloigner. Il me ragardait.

_Antanasia...

M'avait-il vraiment appelée par ce nom depuis si longtemps oublié?

Et s'il le connaissait, qu'est-ce que ce sinistre inconnu savait d'autre sur mon passé?

Et surtout, que me voulait-il à présent?

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Frank fit un clin d'oeil à Jake.

-Alors, qu'est-ce que tu vas faire, Jake? Tu vas sortir avec Jessicaca? Parce que la rumeur dit qu'elle s'entend plutôt bien avec ce croque-mort étranger qui vit dans son garage. Tu te le tapes, hein, Jess?

Je me contorsionnais pour échapper à l'emprise de Dormand lorsque je me rendis compte que j'étais libre. Lucius, l'air calme mais déterminé, serrait le cou de Frank de sa main puissante et le maintenait à plusieurs centimètres du sol, plaqué contre les casiers.

Frank agitait les jambes et ses talons cognaient contre la tôle avec un bruit métallique,

-Hé!

Mais Lucius se contenta de soulever Frank encore plus haut.

-Les gentleman ne posent pas de questions impertinentes sur des sujets délicats aux dames, l'avisa-t-il d'une voix posée, presque emplie d'ennui. Et ils n'utilisent jamais d'expressions grossières en leur présence. À moins qu'ils soient prêts à en assumer les conséquences.

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— Tout le monde trébuche de temps en temps. Comme tu le sais, ajouta-t-il en menant ma main à sa joue et en posant le bout de mes doigts à l’emplacement que j’avais giflé. Ça pique encore lorsque je me rase. Mais je l’ai mérité.

— Si tu essaies de t’excuser…

— J’essaie de te faire un compliment. Tu es une des rares personnes qui puisse me frapper en repartant indemne.

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— Tu dois être content. Tu as fini par quitter ton garage, taquinai-je Lucius.

— Je n’arrive pas à croire que tu vives là-dedans.

Il était appuyé sur mes oreillers en satin rose. Dans ma chambre. Maman avait insisté pour que Lucius s’installe ici jusqu’à ce que sa jambe soit guérie. Son plâtre était posé sur mon énorme hot dog en peluche.

— On se croirait dans un cocon de barbe à papa, reprit-il en grimaçant. Tout est tellement rose.

— J’aime le rose.

— Ce n’est que le triste et pâle cousin du rouge, lâcha-t-il en ricanant.

— De toute façon, ça ne durera pas longtemps. Tu seras bientôt de retour dans ton donjon lugubre avec tes armes rouillées, lui lançai-je en scrutant les alentours.

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