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Extrait ajouté par Papachoultse 2014-01-11T17:47:49+01:00

Il faisait nuit, un peu froid. Au coeur de Londres, devant l'hôtel Savoy, sous la verrière, un homme d'un certain âge vêtu d'un smoking faisait les cent pas en consultant fébrilement son téléphone portable. L'organisateur de la soirée qui se déroulait dans le grand salon sortit du hall et s'approcha, laissant échapper par la porte tambour le son des cuivres de l'orchestre qui jouait du Cole Porter.

- Toujours pas de nouvelles de M. Blake ? demanda-t-il.

- Je fais tout ce que je peux pour le joindre, mais il ne répond pas. Laissez-moi encore une minute.

- C'est très ennuyeux. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave...

«Être mourant serait pourtant sa seule excuse valable !» pensa l'homme au téléphone.

A peine l'organisateur reparti, il composa le numéro du domicile de son plus vieil ami. Après le message d'accueil du répondeur, il déclara d'une voix blanche :

- Andrew, c'est Richard. Si tu es là, je t'en supplie, décroche. Tout le monde t'attend ici. Je ne sais plus quoi leur dire...

Soudain, son comparse prit l'appel.

- Tout le monde m'attend où ?

- Dieu soit loué, tu es là ! Ne me dis pas que tu as oublié la soirée du Prix d'Excellence industrielle... Je t'avais prévenu que je m'arrangerais pour que tu sois nommé.

- C'est gentil à toi, mais je n'ai pas le coeur à ça.

- Andrew, non seulement tu es nommé, mais c'est toi le vainqueur. Je te l'annonce, c'est toi qui remportes le prix.

- C'est bouleversant. Et qu'est-ce qu'on gagne ? Vu l'âge des participants, ce n'est sûrement pas un truc qui se croque. Un lavement ? Une coelioscopie ?

- Ce n'est vraiment pas le moment de plaisanter. Tu t'habilles et tu rappliques.

- Je ne rapplique nulle part, Richard. Je me souviens que tu m'avais parlé de ce prix, et je me souviens aussi parfaitement t'avoir dit que cela ne m'intéressait pas.

- Tu te rends compte de la position dans laquelle tu me mets ?

- C'est une situation dans laquelle tu t'es mis tout seul, mon lapin. Je n'ai rien demandé. Imagine que je te commande deux tonnes d'huîtres parce que je t'aime bien et qu'après, je fasse la comédie pour que tu les manges...

- Arrive immédiatement, sinon je dis à ta femme de ménage que tu fais du vaudou et elle ne mettra plus jamais les pieds chez toi.

Blake éclata de rire au nez de son ami.

- Il faut que tu sois dans un sale traquenard pour brandir ce genre de foutaises ! Faire peur à Margaret, la pauvre. Franchement. C'est comme si je menaçais de balancer ta femme au Service de Protection du Bon Goût pour ce qu'elle a fait à sa coiffure et à votre caniche...

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Extrait ajouté par toutoun 2013-12-16T22:30:01+01:00

Comment vas-tu ?

— Pas très bien. J’ai besoin de toi.

— Tu es coincé dans une benne à ordures ? Ton bateau est en train de couler ?

— Si tu me voyais, je suis au milieu des bois, au pays des dingues.

— Jolie définition de la France…

— Richard, je veux tout arrêter. Je veux rentrer.

— Mais tu es arrivé seulement hier, et nous avions été très clairs.

— Tu n’imagines pas ce qu’ils m’ont fait subir en si peu de temps…

— Ils t’ont fait manger des escargots ? Du fromage moisi ?

— Pas loin : la pâtée du chat. Et le pire, c’est que j’ai aimé ça.

— Tu aimes la pâtée pour chat ? N’oublie pas d’en parler à un psy avant de le dire au toubib qui soignera ton occlusion.

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Extrait ajouté par Amenium 2013-01-12T12:42:31+01:00

"-Je suppose, puisque lorsque l'on pense aux Français, on voit aussitôt une grenouille avec un béret et une baguette, qui râle en essayant de tenir tête aux autres, tous plus grands qu'elle. Mais nous devons avoir tort, vous n'avez rien d'une grenouille"

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Extrait ajouté par SELYA19 2024-01-03T20:17:53+01:00

Suivant l'âge, on ne marche pas à deux de la même façon. De par ses souvenirs ou son expérience au manoir, Andrew l'avait maintes fois remarqué. Yannis avait pour l'habitude de courir devant lui, en se retournant pour le presser de le suivre. Philippe se comportait comme Youpla, s'éloignant puis revenant, sans cesse attiré par n'importe quoi. Manon marchait tantôt devant, tantôt derrière, ne réajustant sa position par rapport à son accompagnateur que lorsqu'elle n'était pas perdue dans ses pensées.

Madame et Blake avançaient comme le font souvent les personnes d'un certain âge, en se mettant au pas l'un de l'autre. Peut-être la vie leur avait-elle enseigné la valeur d'avancer à deux, comme s'il fallait savourer la compagnie jusque dans le bruissement des pas qui s'acceptent.

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Extrait ajouté par SELYA19 2024-01-03T20:08:49+01:00

Lorsque Blake passa la première, il se fit surprendre par l'embrayage. La voiture fit un bond de cabri et le moteur cala. Le deuxième essai fut le bon. À une allure d'escargot, le véhicule quitta la grange.

- Il va mettre huit jours pour aller jusqu'en ville..., commenta Magnier.

- S'il éclate un pneu, il pourra descendre et le réparer sans même s'arrêter tellement il traîne, renchérit Hakim.

Les deux hommes éclatèrent de rire. Blake leur lança :

- Vous êtes en train de vous moquer de moi, je vous vois !

Magnier répliqua :

- Attention, il y a un arbre à deux cents mètres devant toi. Freine, tu vas le percuter demain soir !

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Extrait ajouté par SELYA19 2024-01-03T19:58:17+01:00

- Je ne connais pas Justin, mais je vais vous confier un secret : les hommes fonctionnent à peu près tous de manière identique. Nous avons beau paraître très différents et avoir des vies qui ne se ressemblent pas, ce sont les mêmes moteurs qui nous animent. Nous passons notre vie à gérer nos envies, au mieux nos devoirs, en fonction de nos moyens. Pour vous, les filles, c'est différent. Contrairement à nous, vous n'agissez jamais pour vous-mêmes. Votre vie n'est pas gouvernée par ce que vous voulez ou ce que vous pouvez, mais en fonction de ceux que vous aimez. Nous faisons toujours les choses dans un but, vous les accomplissez toujours pour quelqu'un.

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Extrait ajouté par SELYA19 2024-01-03T13:57:45+01:00

La lettre que vous allez envoyer à Justin est celle que j'aurai dû lui écrire si j'en avais été capable…

- Vous en êtes capable puisque vous me l'avez dictée.

- Quarante ans trop tard, Manon. À l'époque, je ne savais pas dire les choses simplement, sincèrement. Il faut du temps pour l'apprendre. Quand on est jeune, on a peur de ce qui commence. On ne sait pas. Quand on est vieux, on a peur de ce qui risque de finir. On sait bien assez de choses mais on n'a plus l'occasion de s'en servir. Alors si mon expérience peut vous être utile, ma souffrance de l'époque n'aura pas été complètement vaine. Cette idée me plaît.

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Extrait ajouté par SELYA19 2024-01-03T13:43:36+01:00

Blake découvrit alors une des lois qui gouvernent la vie des hommes : c'est quand les femmes passent brutalement de la rage la plus noire à une voix de nounous qu'elles font le plus peur.

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Extrait ajouté par SELYA19 2024-01-02T11:36:40+01:00

- Vous n'insultez jamais personne ?

- On peut être violent sans insulter. Parfois, dire ce que l'on pense correctement peut s'avérer bien plus offensif que des mots qui n'ont plus aucun sens parce que tout le monde les emploie à tort et à travers.

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Extrait ajouté par newmoon 2023-07-30T11:18:21+02:00

- Aimiez-vous votre épouse, Mr BLAKE ?

- Je ne sais pas. Je me suis souvent demandé ce qu'aimer voulait dire. Je sais juste que ma vie était plus belle quand elle était là. J'étais bien avec elle. Ce qu'elle était et ce qu'elle faisait me plaisait. Elle m'impressionnait. Sa droiture, son cœur, elle aurait pu rendre n'importe quel homme heureux. Avec elle, je ne me suis jamais ennuyé. Quand j'étais fort, c'est pour elle que j'avais envie d'accomplir. Quand j'étais faible, c'est grâce à elle que je réussissais à continuer d'avancer.

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