Concerto pour 4 mains

Tout simplement magnifique, j'ai adoré. C'est peu le Mesrine Belge.

J'ai pas pu le lâcher.

C'est le troisième roman de cet auteur que je lis, et à nouveau, je n'ai pas été déçue. Cette histoire se déroule sur une double temporalité, somme toute proche. Première époque, 2013, ou l'on suit un avocat, Jean Villemont, sur une affaire de braquage et la deuxième époque se situe dans les années 80 à 90, ou l'on va suivre l'ascension de Franck Jammet, dans l'art du braquage. Braquer les fourgons et les institutions, oui, mais avec un code d'honneur. Ni violence, ni blessés, ni morts.... Et ce personnage, on s'y attache, ainsi qu'à son équipe. Alex, son ami d'enfance, presque un frère, Julie, la scientifique du groupe, Laurent, l'expert en explosif et Cirilli, la grosse brute. Même s'ils se trouvent de l'autre coté de la barrière, tout au long du roman, j'ai été prise d'empathie pour l'ensemble de cette bande, pleine d'ingéniosité. Car l'un des intérêt de ce livre est de voir, comment vient l'idée d'un braquage, sa réflexion, sa conception technique, puis sa réalisation physique. Paul Colize, au travers de ce titre, nous dépeint l'univers carcéral ainsi que l'univers judiciaire dans toute leur splendeur. Le tout écrit sous une plume, que je trouve toujours aussi plaisante et incisive.

Un titre qui va révéler tout son sens dans les 20 dernières pages avec une fin assez innatendue.

Un très bon polar avec un décor de décor belge qu'on reconnait bien.