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Existe sous le titre "Portrait de l'artiste en jeune fou".
Confessions d'un barjo a attendu seize ans sa publication aux Etats-Unis, alors même et parce que Dick était devenu célèbre pour ses œuvres de science-fiction. Ce roman « autre » et « dérangeant » déroutait par sa facture et son esprit, classiques en apparence, révolutionnaires en fait. Jack Isidore, le barjo possédé de savoir encyclopédo-mys-tique, sa sœur Fay, intelligente, jolie, égoïste (mais pas plus que des milliers d'autres), et Charley, le brave homme de petit industriel qu'elle a épousé, et qu'elle trompe, sont des êtres que tout (adultère compris) semble vouer à la « normalité ». Et pourtant, le hasard qui les a assemblés pour un de ces bonheurs fonctionnels et préfabriqués reproduits dans notre monde à des millions d'exemplaires, a seulement réuni les éléments d'un mélange formidablement détonant. Et, par le grotesque de sa disproportion, la minuscule étincelle qui provoque l'explosion fait mesurer d'autant mieux combien la tragédie est en effet là, prête à éclater, sous le couvert de la banalité, dans l'ombre des vies apparemment le moins faites pour elle. Seul, sort indemne Jack Isidore le barjo — peut-être (à en croire Dick lui-même) parce que, comme l'Idiot de Dostoïevski, il est l'un de ces sublimes naïfs chéris de Dieu, « un authentique avatar de Parsifal, l'innocent des légendes médiévales ».
Est-ce que tout le monde ne choisit pas ses amis parce qu'ils peuvent rendre des services ? Est-ce qu'un homme n'épouse pas une femme qui le flatte, qui fait des choses pour lui, qui lui prépare ses repas par exemple, ou lui achète ses vêtements ? N'est-ce pas naturel ? L'amour est-il naturel quand il lie l'un à l'autre des êtres sans aucune valeur pratique l'un pour l'autre ?
Je reprends ici quelques paragraphes de la POSTFACE DE Sam Azulys :
"Le caractère autobiographique du récit est indiqué de façon évidente par le fait que « les parties de texte d’Isidore sont écrites à la première personne, tandis que les autres sections, décrivant sa sœur et son beau-frère, sont à la troisième personne (…) Isidore est la représentation de l’artiste qui œuvre dans la science-fiction – le barjo. »
Dans le roman, les tribulations de Jack Isidore, sympathique excentrique amateur de soucoupes volantes et de phénomènes paranormaux, se déroulent dans la Californie des années 1950. Jack est recueilli par sa sœur Fay et son mari Charley. Charley a des problèmes cardiaques et veut tuer sa femme qui entretien une liaison avec Nathan, un jeune étudiant en droit. Jack devient bientôt l’observateur privilégié des dysfonctionnements du couple.
Le ton si particulier de l’écrivain mariant un humour noir surréaliste à une vision tragique et foncièrement désabusée de l’homme et de la société. On attend l’apocalypse avec le Barjo et celle-ci finit effectivement par avoir lieu au sein du couple que forment sa sœur et son beau-frère. Les gens normaux sont, en définitive, les vrais barjos. Quant au Barjo lui-même, ce marginal déconsidéré mais débordant de créativité, il est l’un des personnages incarnant le mieux la figure archétypale de l’artisan dickien. L’artisan – qu’il soit écrivain de science-fiction, orfèvre ou potier – est un « crap artist », un artiste merdique (ou plutôt considéré comme tel) que l’on retrouve souvent dans les romans de Dick." Un livre très intéressant !
Résumé
Existe sous le titre "Portrait de l'artiste en jeune fou".
Confessions d'un barjo a attendu seize ans sa publication aux Etats-Unis, alors même et parce que Dick était devenu célèbre pour ses œuvres de science-fiction. Ce roman « autre » et « dérangeant » déroutait par sa facture et son esprit, classiques en apparence, révolutionnaires en fait. Jack Isidore, le barjo possédé de savoir encyclopédo-mys-tique, sa sœur Fay, intelligente, jolie, égoïste (mais pas plus que des milliers d'autres), et Charley, le brave homme de petit industriel qu'elle a épousé, et qu'elle trompe, sont des êtres que tout (adultère compris) semble vouer à la « normalité ». Et pourtant, le hasard qui les a assemblés pour un de ces bonheurs fonctionnels et préfabriqués reproduits dans notre monde à des millions d'exemplaires, a seulement réuni les éléments d'un mélange formidablement détonant. Et, par le grotesque de sa disproportion, la minuscule étincelle qui provoque l'explosion fait mesurer d'autant mieux combien la tragédie est en effet là, prête à éclater, sous le couvert de la banalité, dans l'ombre des vies apparemment le moins faites pour elle. Seul, sort indemne Jack Isidore le barjo — peut-être (à en croire Dick lui-même) parce que, comme l'Idiot de Dostoïevski, il est l'un de ces sublimes naïfs chéris de Dieu, « un authentique avatar de Parsifal, l'innocent des légendes médiévales ».
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